Ca y est, les analyses sont en cours
http://www.circ-asso.netDès à présent si vous avez à faire à cette herbe et que vous vous apprêtez malgré tout à la fumer (on vous le déconseille nettement),
protégez vos poumons des particules qui pourraient s'en échapper en ajoutant des filtres en mousse à vos joints. D'ailleurs l'adoption du filtre pour réduire les particules et les goudrons est à conseiller systématiquement, herbe coupée ou non.
Ca fait un bon moment que je vois tout le monde fumer ça dans la région du nord, de plus en plus de monde le reconnaît.... enfin !!
Ca me parait bizarre que les flics n'ont encore jamais trouvés des sacs de coupe, car les gros dealeurs « souches » en distribuent en complément...
Pour moi je reste sur ce que j'ai dis... la plupart de la coupe c'est du
-Graines pillées, pour les détecter vous faites brûler un tas de coupe
-Sel, suffit juste de lécher vos weed commerciale.
LE pire c'est qu'il y’a eu une hospitalisation cause a une coupe sur Nantes....
apparemment du verre pillées !!
CIRC Paris
Depuis quelques semaines, nous sommes régulièrement alertés par les usagers de la présence sur le marché clandestin d'une herbe coupée.
Depuis longtemps les rumeurs les plus folles couraient sur des herbes coupées sans jamais que l'Ofdt ne confirme ces dires. En effet l'observatoire français des drogues et des toxicomanies pilote un dispositif d'observation nommé "projet SINTES (Système d'Identification National des Toxiques et Substances) initialement prévu pour faire face à l'apparition des produits de synthèses. Elle est aussi habilitée à faire procéder à des analyses toxicologiques complémentaires par la brigade scientifique de la police nationale.
Mais depuis 2 ans environ, le mythe est devenu réalité.
Des herbes coupées apparaissent effectivement sur le marché clandestin. La première de la série fut la "white snow" qui n'avait de white (blanche) que la farine ajoutée pour l'alourdir, farine quelques fois même fixée avec de la laque dont la toxicité est avérée.
Quid de la toxicité de la farine fumée ? L'Ofdt n'a pas jugé nécessaire de communiquer à ce sujet et la réponse apportée par la très idéologique Mildt (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) consiste à rappeler la prise de risque inhérente à tout usage de drogue (comme le Pape, elle prêche l'abstinence, pas la capote) sans bien sur évoquer la culpabilité de la politique gouvernementale en la matière. Car faut-il le rappeler ? Ces risques accrus des produits de coupe sur nos santés sont le fait de la clandestinité du marché qui empêche tout contrôle des produits vendus et toute prévention efficace en direction des usagers.
Dans son mépris pour les usagers de cannabis, la Mildt se met en contradiction avec les principes qu'elle défend pourtant sur le terrain des toxicomanies plus lourdes (en particulier pour les héroïnomanes) : la réduction des risques plutôt que l'abstinence, cette dernière méthode ne donnant pas de bons résultats.
Mais voilà qu'arrive la beuh coupée aux " microbilles " et au verre pilé !
- Le verre pilé : on signale des CAS D'HOSPITALISATION à Nantes à cause d'une herbe coupée au verre pilé. En attendant la confirmation de ces faits et plus d'information, soyez prudent !
- Les microbilles : Il s'agit d'une herbe où l'on a ajouté une sorte de sable très fin, de petites billes lourdes qui ne s'agglomèrent jamais et tombent au fond du sachet (facile à repérer donc). Cette substance mystérieuse ne semble pas se consumer, aussi il y a peu de risque qu'une toxicité de sa combustion soit à redouter. Par contre, elle est tellement fine qu'une partie pourrait se retrouver dans les poumons du fumeur.
Dès à présent si vous avez à faire à cette herbe et que vous vous apprêtez malgré tout à la fumer (on vous le déconseille nettement), protégez vos poumons des particules qui pourraient s'en échapper en ajoutant des filtres en mousse à vos joints. D'ailleurs l'adoption du filtre pour réduire les particules et les goudrons est à conseiller systématiquement, herbe coupée ou non.
Nous avons contacté l'Ofdt afin d'engager par leur biais des analyses de la substance en question, et une étude sur les répercussions pulmonaires éventuelles d'un usage non protégé.
Si vous disposez d'informations complémentaires sur ce sujet contactez-nous.
Plus que jamais l'autoproduction reste la meilleure solution pour un contrôle complet de la qualité et des variétés du cannabis dont vous feriez usage.
CIRC Paris -