Salut à tous, me revoici sous un nouveau nom, mais beaucoup des amis me reconnaîtront aisément. Evohé!
Après avoir arrêté, il y a presque trois ans, un système hydro Waterfarm et billes 'argile (glou-glou permanent), car mon installation avait fini par succomber aux arachnides, une nouvelle installation a été réalisée à neuf, en "dur" cette fois, et non en toiles cirées avec plein de provisoire fait à l'arrache. Un vieux projet, et enfin un chantier dont j'ai cru un moment ne jamais voir la fin.
Alors à mon tour de partager l'expérience d'une première fournée, qui arrive bientôt à son terme. Des erreurs ont sans doute été commises, ce qui s'annonce peut être noté comme "bien mais peut mieux faire". J'aborderai la question de la "notation" du rendement à la fin de cette présentation introductive.
Installation:
Surface: 1,5 m2 environ.
Extraction 750m3.
Le 25 premiers jours de la fournée en 400W (temps clément), puis en 600W (quand la température a baissé).
Deux ventilos suspendus de chaque côté, fonctionnant alternativement.
Substrat: coco, selon diverses formules, Biobiz seul ou allégé avec du coco plus épais, en brique.
Déjà, je trouve au Biobiz seul plus pratique, avec le coco en brique, je suis obligé d'arroser plus souvent, ça fait plus de travail, sans gain apparent.
Engrais: Total Grow et Total Bloom, les classiques.
Pots carrés de 4,5 litres.
Bref, la formule standard à la mode.
Population de départ:
10 AK 47
5 Nothern dites du "9 mars" (connue d'un certain nombre)
3 Jack-Herrer
2 Black Domina
1 Jack-Flash
1 Chocolate Chunk
Issues de boutures (je n'ai pas fait la sélection à partir de graines), prises en laine de roche, ou en seconde chance directement dans le coco, pour les récalcitrantes.
<font size=+1><b>La question de la notation du rendement</b></font>
Question technique récurrente, tant pour noter une variété que le succès personnel du cannabiculteur averti.
Ce que j'ai noté d'une manière générale, c'est le fameux gramme par watt, noté pour la suite par g/W.
Mais, en soi, cela ne veut pas encore dire grand-chose, car cela dépend d'autres facteurs qu'il convient de préciser.
Il y a d'abord <b>le séchage:</b> une juste sèche de Justin Bédeau ou une bien sèche d'un mois? Il peut déjà y avoir un écart de 10 à 20% sur le poids retenu pour définitr le g/W réel.
Ensuite, la manucure, <b>sa préparation.</b> Brute avant manucure ou après une manu de dentelière? Toutes fleurs détachées ou encore avec la tige des grosses buds du haut? Là encore, l'écart peut atteindre près de 20% entre les deux extrêmes.
Enfin la <b>durée.</b> Sur 50 ou 70 jours ?
De la notion vague d'un g/W brut à celle d'un g/W "net", il y a une précision que je voudrais amener, afin qu'on parle tous de la même chose. Donc voici mes quelques propositions:
D'abord "corriger" le g/W brut par le facteur temps "moyen" de la floraison en 12/12. Je propose de définir celui-ci à 61 jours, c'est-à-dire deux mois. Chiffre pratique car il recoupe la consommation mensuelle, aussi bien en électricité qu'en douceurs.
Cella maènerait la règle de trois suivante:
Poids divisé la le nombre de jours de florau-ison en 12/12 multiplié par 61.
x g x 61
g/W net =------------
y jours de flo
Quant au séchage et à la préparation, je ne sais encore lequel retenir, surtout pour le moral. La raison voudrait que ce soit bien sec (mais peut-on attendre au début? Ou alors garder une quantité témoin à repeser une fois bien sec pour corriger ses premiers résultats) et bien nettoyé, sans tiges ni branches, juste l'utile. Quant à la manucure, je pense que le caractère utile de ces "résidus" mérite qu'on les intègre dans le calcul, car selon les goûts cette manucure peut donner de bons gâteaux, du bang, et même un peu de shit.
Je laisse de côté la question de la surface ou celle de la taille des plantes; ce dernier facteur (ainsi que leur nombre) étant parmi les variables sur lesquelles agit le cannabiculteur, en fonction de choix, pour tenter le meilleur g/W possible pour ses variétés.
Dans mes futures notations en g/W, j'essaierai d'être le plus précis possible. En attendant, j'espère que cette remarque liminaire suscitera de l'intérêt et qu'on en vienne à définir exactement ce g/W net pour évaluer et comparer les rendements, tant des installations, des méthodes que des variétés elles-mêmes, du moins des souches individuelles utilisées.
En attendant le journal proprement, voici enfin celles que vous attendez tous :