Première fournée, dernière ligne droite

par **Anonymous** » 11 Déc 2005, 00:19

Salut à tous, me revoici sous un nouveau nom, mais beaucoup des amis me reconnaîtront aisément. Evohé!

Après avoir arrêté, il y a presque trois ans, un système hydro Waterfarm et billes 'argile (glou-glou permanent), car mon installation avait fini par succomber aux arachnides, une nouvelle installation a été réalisée à neuf, en "dur" cette fois, et non en toiles cirées avec plein de provisoire fait à l'arrache. Un vieux projet, et enfin un chantier dont j'ai cru un moment ne jamais voir la fin.

Alors à mon tour de partager l'expérience d'une première fournée, qui arrive bientôt à son terme. Des erreurs ont sans doute été commises, ce qui s'annonce peut être noté comme "bien mais peut mieux faire". J'aborderai la question de la "notation" du rendement à la fin de cette présentation introductive.

Installation:
Surface: 1,5 m2 environ.
Extraction 750m3.
Le 25 premiers jours de la fournée en 400W (temps clément), puis en 600W (quand la température a baissé).
Deux ventilos suspendus de chaque côté, fonctionnant alternativement.

Substrat: coco, selon diverses formules, Biobiz seul ou allégé avec du coco plus épais, en brique.
Déjà, je trouve au Biobiz seul plus pratique, avec le coco en brique, je suis obligé d'arroser plus souvent, ça fait plus de travail, sans gain apparent.

Engrais: Total Grow et Total Bloom, les classiques.
Pots carrés de 4,5 litres.

Bref, la formule standard à la mode.

Population de départ:
10 AK 47
5 Nothern dites du "9 mars" (connue d'un certain nombre)
3 Jack-Herrer
2 Black Domina
1 Jack-Flash
1 Chocolate Chunk

Issues de boutures (je n'ai pas fait la sélection à partir de graines), prises en laine de roche, ou en seconde chance directement dans le coco, pour les récalcitrantes.

La question de la notation du rendement

Question technique récurrente, tant pour noter une variété que le succès personnel du cannabiculteur averti.
Ce que j'ai noté d'une manière générale, c'est le fameux gramme par watt, noté pour la suite par g/W.

Mais, en soi, cela ne veut pas encore dire grand-chose, car cela dépend d'autres facteurs qu'il convient de préciser.

Il y a d'abord le séchage: une juste sèche de Justin Bédeau ou une bien sèche d'un mois? Il peut déjà y avoir un écart de 10 à 20% sur le poids retenu pour définitr le g/W réel.

Ensuite, la manucure, sa préparation. Brute avant manucure ou après une manu de dentelière? Toutes fleurs détachées ou encore avec la tige des grosses buds du haut? Là encore, l'écart peut atteindre près de 20% entre les deux extrêmes.

Enfin la durée. Sur 50 ou 70 jours ?

De la notion vague d'un g/W brut à celle d'un g/W "net", il y a une précision que je voudrais amener, afin qu'on parle tous de la même chose. Donc voici mes quelques propositions:

D'abord "corriger" le g/W brut par le facteur temps "moyen" de la floraison en 12/12. Je propose de définir celui-ci à 61 jours, c'est-à-dire deux mois. Chiffre pratique car il recoupe la consommation mensuelle, aussi bien en électricité qu'en douceurs.
Cella maènerait la règle de trois suivante:
Poids divisé la le nombre de jours de florau-ison en 12/12 multiplié par 61.
x g x 61
g/W net =------------
y jours de flo

Quant au séchage et à la préparation, je ne sais encore lequel retenir, surtout pour le moral. La raison voudrait que ce soit bien sec (mais peut-on attendre au début? Ou alors garder une quantité témoin à repeser une fois bien sec pour corriger ses premiers résultats) et bien nettoyé, sans tiges ni branches, juste l'utile. Quant à la manucure, je pense que le caractère utile de ces "résidus" mérite qu'on les intègre dans le calcul, car selon les goûts cette manucure peut donner de bons gâteaux, du bang, et même un peu de shit.

Je laisse de côté la question de la surface ou celle de la taille des plantes; ce dernier facteur (ainsi que leur nombre) étant parmi les variables sur lesquelles agit le cannabiculteur, en fonction de choix, pour tenter le meilleur g/W possible pour ses variétés.

Dans mes futures notations en g/W, j'essaierai d'être le plus précis possible. En attendant, j'espère que cette remarque liminaire suscitera de l'intérêt et qu'on en vienne à définir exactement ce g/W net pour évaluer et comparer les rendements, tant des installations, des méthodes que des variétés elles-mêmes, du moins des souches individuelles utilisées.

En attendant le journal proprement, voici enfin celles que vous attendez tous :

par **Anonymous** » 11 Déc 2005, 02:26

bien joué tés belle plantes !
tu va te régalé.

par **A3K** » 11 Déc 2005, 14:49

jolie plantes en effet

le box pourait par contre etre amélioré en mettant de la bache reflechissante.

en ce qui concerne l'histoire des g/W je suis tout a fait d'accord. il n' y a qu'a y reflechir et de mettre en place une 'convention' générale pour tout le monde.

bonne continuation

(Gybe powa ?)

par **Anonymous** » 11 Déc 2005, 16:28

Pas de prob en perspective bonne continuation @+

par **Anonymous** » 11 Déc 2005, 17:03

Là, elles ne sont pas dans leur cella dans la crypte du baccheion, car parfois mes peties bacchantes quittent leur antre odorant sous leur lumière infernale et montent sur le Parnasse en plein jour, pour être soignées et photographiées comme ci-dessus. Le contreplaqué dans le fond est une protection contre les voisins pouvant être indiscrets, afin d'éviter la profanation des ces rites secrets par ces regards impies.

Je n'ai pas encore de bonnes images des adytons de croissance et de floraison, qui ont au moins trois couches de blanc pour la réflexion - pour d'autres réflexions ultérieures.

Donc deux tofs de la flo, une au premier jour, l'autre au dixième, et une image de la croissance (déjà ancienne), sous deux turbo-néons.

Evohé !
Silène orgiaphante

par **S0r0N** » 12 Déc 2005, 15:15

Silène a écrit:
Substrat: coco, selon diverses formules, Biobiz seul ou allégé avec du coco plus épais, en brique.
Déjà, je trouve au Biobiz seul plus pratique, avec le coco en brique, je suis obligé d'arroser plus souvent, ça fait plus de travail, sans gain apparent.

Salut Mister D,
tu parles du coco en brique de marque B'cuzz ? Celui conditionné dans un sac noir troué qui peut lui servir de pot. Effectivement une fois réhydraté il présente des morceaux beaucoup plus gros que ses concurrents et il retient beaucoup moins bien l'eau. A reserver pour des cultures en goutte à goutte ou à mélanger avec un coco plus fin style bionova si on arrose à la main (pour un bon compromis oxygénation des racines / rétention d'eau)

par **Anonymous** » 21 Jan 2013, 04:00

>Salut Mister D,

Je ne sais pas la marque de ces briques de coco, c'est Interceptor qui mes les avait ramenées à essayer, s'il lit ce message, peut-être poura-t-il en dire plus.

Pour l'instant j'arrose à la pogne, par bouteille de 1,5l.

Au 47e jour de cycle sacré, voici la Nothern "du 9 mars" en compagnie de quelques AK47.