Lionel a écrit:Ha ha, tu serais pas un peu homophobe, toi ? Je continuais juste à filer la métaphore crue mais amusante de Tony. Quand il écrit "le oui il se le mette bien profond", tu comprends autre chose que la majorité des gens, toi ?
Homophobe moi ? Lolol, je ne pense pas que l'emploi du terme PD soit nécessaire et suffisante pour me faire entrer dans cette catégorie. C'est juste que ta réponse à Tony, ton empressement à tendre les fesses - méritoire en sodocratie cela dit - m'a fait penser à une bonne blague que j'adore raconter. Bon allez ça va alourdir le post mais je la mets quand même, maintenant que le référendum est terminé ça mange pas de pain. Quand à la majorité des gens cher Lionel elle s'est exprimée hier : mais quelqu'un a-t-il vraiment compris le sens de cette expression ?
Allez la blague :
C'est l'histoire d'un passionné de chasse. Vraiment le mordu quoi. Non content d'avoir traqué tous les gibiers de sa région (de la palombe au cochonglier en passant par la galinette cendrée), il a aussi "fait" l'Afrique et buté là-bas quelques gibiers de légende : lions, éléphant, rhinoféroce, buffle... (je sais c'est interdit mais bon faisons confiance à la main invisible du marché pour protéger les espèces en voie de disparition). Une fois il est parti dans le Rajahstan et a pu dégommer un tigre ! Sa demeure s'orne de nombreux trophées, naturalisés par les meilleurs taxidermistes du coin. Mais une ombre dans ce tableau de chasse ternit la joie de notre héros... il ne s'est jamais frotté à un giber mythique, que les plus grands chasseurs du monde convoitent tous : le Grizzly.
Il finit par céder à l'appel de la forêt et prend un jet, direction les montagnes rocheuses. (ou rocky mountains si vous préférez). Il descend à l'hôtel des chasseurs d'un bled paumé et se met en quête d'un guide local. Mais dès qu'il évoque son projet de chasse au grizzly, les gens se détournent, les visages se ferment... Bah se dit-il, ne nous fions pas à ces arriérés, j'irais seul !
Le lendemain à l'aube il s'enfonce profondément dans la forêt, armé de sa carabine de chasse dernier cri (visée laser). Il marche longtemps, longtemps : pas de trace de grizzly. Après plusieurs heures de recherches, il finit par tomber sur d'énormes empreintes. Apparement un vieux mâle du genre irritable qui a balancé de grosses calbottes griffues sur les souches.
Et tout à coup, c'est le face à face dans une clairière ! Notre chasseur épaule, vise et tire. La détonnation énorme déchire la quiétude de la forêt. Mais le vieux mâle ne semble pas affecté. Il s'étire nonchalament, s'approche du chasseur avant que celui-ci n'ai eu le temps de faire un geste et abat sa grosse patte sur la carabine. "
Hé mec, c'est pas la fête foraine ici, quand on rate son coup... faut passer à la caisse ! ", grogne le plantigrade.
Terrifié, le chasseur est obligé de baisser son froc et de subir les assauts virils du grizzly.
Humilié, bafoué, la carabine cassée, il rentre au bercail en jurant de se venger.
Un an plus tard jour pour jour il revient sur le spot. Cette fois pas question de rater la cible : par des amis suisses, il a réussi à se procurer des armes de guerre, des vrais trucs de pro (comme le Sig Sauer 551). Visage peinturluré, couvert d'urine de vache en chaleur pour masquer son odeur d'homme il aménage un affut digne de ce nom et se met en configuration de sniper. Quelques heures plus tard, il avise le grizzly calé dans la clairière, cette fois en train de se gaver de miel. N'écoutant que son courage il fait feu sur l'animal. Mais même après une grosse rafale, le grizzly reste imperturbable !!! Il traverse la clairière à petites foulées, démonte l'abri camouflé, choppe le chasseur par le colback et lui fait : "
héhé une vieille connaissance..., bon tu connais les tarifs !", avant de s'exécuter de nouveau.
Une fois de plus le chasseur ramasse son matosse tout cassé et rentre penaud chez uil.
Une fois remis, il prend contact avec un vieux pote conseiller militaire à la maison Blanche et lui demande de lui rendre un petit service. Quelques jours plus tard, c'est une rampe lance-missile qui tient la petite clairière dans la ligne de mire. Le Grizzli est suivi dans tous ses déplacements (grâce à son téléphone portable) par satellite... Depuis son poste d'affut, le chasseur guette le moment où l'animal repassera par la clairière. Le soir tombe mais les capteurs infra-rouges prennent le relai. Une nouvelle aube se lève et voilà t'y pas que notre grizzly vient faire sa séance de tai chi en plein face au lance-missiles !!!
Notre chasseur ne se sent plus de joie, il tient enfin sa vengeance. Il appuie avec délectation sur le bouton rouge et une énorme explosion secoue la forêt. Les arbres déchiquetés et les rochers volent dans un énorme fracas. Quand la poussière se dissipe, les contours d'un cratère gigantesque se dessinent. Là où se dressaient autrefois des herbes folles il ne reste plus qu'un entrelas de roches et de branches calcinées.
Et au bord du cratère, guogenard, époussetant son beau pelage à peine roussi... le Grizzly !
Qui de la patte fait signe au chasseur d'approcher. "
Dis-donc, tu s'rais pas un peu PD toi par hasard ?"