Petitgris a écrit:En voilà une discussion à étages...
Il y a un petit malentendu sur le mot Culture.
Mais je suis ravi qu'on puisse aussi compter les chimpanzés et les perroquets dans le camp du oui à la constitution.
Petite note de l'ex gendre de BHL (ça c'est du principe d'autorité) :
http://ww2.cyberprofs.com/index.pl?menu ... place=6&n=
Curieux raccourci Petit Gris, pour l'étage je ne sais pas, ce que semble une évidence, c'est qu'on est pas dans le même couloir
Après voir parcouru l'article de l'ex gendre de… (c'est la filiation qui engendre ce comportement capillaire ?)
et partant du point de vue que j'ai toujours été hermétique à la philo (non sans avoir essayé, entre 8 et 10 heures par semaine en terminale) et que je peux être complètement passé au travers du propos, mais quand Raphael Enthoven termine son speech par "la question qui, en l’occurrence, résume et contient toutes celles qu’on peut se poser, n’est donc autre que le problème de savoir s’il existe, ou non, une nature humaine en-dehors de la culture..." , il pose une question plus qu'il ne donne une réponse non ?
Thrand a écrit:il y a aussi des animaux qui mangent leur caca (dont les gorilles, pas les moins cons)...
le plus gênant dans ce discours Che, c'est cette justification de quelque chose parce qu'il est "naturel". La compétition est peut-être naturelle. Et alors ? Qu'est-ce qu'on peut en tirer pour faire évoluer l'homme et la politique ? De nombreux modèles de la théorie des jeux sur la compétition (ex. "tragedy of the commons" un exemple ici) aboutissent à des situations à la con de type perdant-perdant. La compétition n'est pas nécessaire à l'homme, en tout cas ça reste à prouver...
Mais si est au moins d'accord sur le fait que cette "constitution" favorise la compétition au sein de la société, c'est déjà formidable ! Après c'est juste une question de choix.
Thrand, mon propos n'a jamais été de justifier, de prouver sa nécessité et encore moins de glorifier,
au départ, ce qui m'a fait réagir, c'est ce sentiment de diabolisation de la concurrence/compétition,
qui aussi loin que je regarde dans l'histoire des civilisations, semble faire partie du quotidien.
Dans l'histoire des peuples (un peu comme dans le reportage sur les rapports hiérarchiques dans les tribus de chimpanzés pro-oui qui est passé sur la chaîne "escales" hier soir
) je ne vois qu'alliances et trahisons, quels que soient les cultures et peuples, les alliances induisant les échanges commerciaux et une forme de stabilité, les trahisons enrichissant notre culture de l'autodestruction.
Du concours de grosse bite ou de celui qui crache le plus loin quand j'étais gosse,
aux bons points a l'école,
des rivalités amoureuses de mon adolescence,
aux souvenirs vibrants de matchs de tennis vautré dans mon fauteuil (Lendl/Chang !!! en 19 ..),
de ce que je que sais de la situation du monde,
je ne vois que l'omniprésence de la concurrence/compétition aussi bien en mal qu'en bien, j'en suis conscient, mais ce dont je suis certain, c'est qu'on ne peut pas faire abstraction de la réalité en politique et encore moins en géopolitique…
J'ai souvent le sentiment d'avoir exactement les mêmes préoccupations que la plupart d'entre vous,
sauf que je pense que seule l'europe est en mesure d'imposer à terme une vision plus sociale de l'économie de même qu'une vison plus humaine des rapports géopolitiques...
Hors pour pouvoir imposer sa vison il faut être unis et forts...
Le plus vite possible...
Je ne crois pas en la perfection du traité, comment un compromis pourrait il être parfait, je crois en une dynamique, en une direction.
Vous n'avez jamais rêvé d'un monde sans frontières ?
Lionel, graphiste de profession, pour avoir moi même tenté, à de multiples reprises, la création d'entreprise et le travail en indépendant, je ne peux qu'adhérer à tes dires.
Sans rentrer dans le débat de la difficulté d'entreprendre,
j'ai envie de dire que je n'ai jamais travaillé 35 heures et que très rarement 39,
que la priorité à toujours été le client, client bien souvent gagné après compétition,
compétition la plupart du temps menée en plus de la production en cours sans bien sur être rémunérée.
Dans mon expérience, le plus dur n'est pas de gagner la compétition, plutôt d'avoir le droit d'y participer, en France on veut du lourd, du gros, du central, du rassurant, quitte a payer le standing plus que la prestation, sans parler des corporatismes et autres copinages...
J'arrete, je poursuivrais plus tard, je suis mort…