Les fumeurs de shit tranquilles

par **interceptor** » 30 Juil 2004, 13:15

Les raisons
Les flics n’en veulent pas, impossible selon eux de remonter du simple usager aux barons de la droguE. Pas bon n'ont plus pour les primes au rendement.

La MILDT dont sont président est au plus mal et navigue a vue. Changement de position régulière il n'a plus aucun crédit, il représente un organisme mis en place sous Jospin donc Beurk pour la droite.

La justice insatisfaite qui n’aurait pas été complètement déchargé de ce problème un gain donc faible voir nul.

Pour le gouvernement le message est difficile à faire passer. Entre ceux qui vont crier à la dépénalisation, ceux qui vont protester en estimant que c'est un retour en arrière, une atteinte aux libertés, du grain à moudre pour les activistes. Ils n'est pas sur que les medias ne les suivent dans cette galère.

Le gouvernement c’était pourtant donner les moyens de réussir ce changement législatif. Ils sont tous monter au créneau Sarko, Perben, Raffarin, Les sénateur avec leur trop fameux rapport «Cannabis l’autre cancer » et puis récemment Chirac et les députés de la majorité les plus a droites. Ils sont partis de loin pour arriver à rien.

Pourquoi les journaux parlent de dépé mais parce que c’est le discours de la droite sur la loi de 70. Une loi inappliquée qui pourrait faire penser à certains que c’est dépénalisée.

par **interceptor** » 30 Juil 2004, 13:17

Trois questions à Bernard Kouchner
LE MONDE | 29.07.04 | 13h11
Ancien ministre de la santé (1992-1993, puis 2001-2002), vous vous étiez prononcé en faveur de la levée de l'interdiction pénale de l'usage de stupéfiants dans un cadre privé. Que pensez-vous du renoncement du gouvernement à la réforme de la loi de 1970 ?

Je suis très déçu. Ce recul témoigne d'une philosophie conservatrice et d'une attitude contraire à la santé publique. On fait des promesses électorales, on joue les modernes et, finalement, on n'a pas le courage d'affronter la réalité. Pendant ce temps, la consommation de cannabis ne cesse d'augmenter, alors qu'on pourrait la freiner. Avec cette orientation, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) ne fera pas œuvre de santé publique. Tout le monde change, sauf nous. Même les Anglais, qui étaient particulièrement frileux sur ce sujet, ont fini par changer d'attitude !

La gauche n'a pas vraiment mené bataille pour que le gouvernement mette en œuvre l'engagement de M. Raffarin...

La gauche comme la droite n'ont jamais vraiment voulu informer et débattre. La seule fois où j'ai pu le faire, c'est au Sénat, dans le cadre d'un débat sans vote, dont a découlé le rapport du professeur Bernard Roques sur la dangerosité des drogues. L'approche scientifique a permis de mieux cerner la toxicité du cannabis et le fait que 3 % à 4 % des consommateurs sont dépendants. Nous avons en France une fâcheuse tendance à n'avoir qu'un débat idéologique.

Comment faudrait-il procéder ?

La gauche s'honorerait à proposer de faire avancer le débat. Il ne faut pas simplement prévoir une contravention en lieu et place d'une peine de prison, mais aussi réglementer, informer et surtout discuter. Cela nous renvoie à la question de la manière de parler à la jeunesse. Il faut considérer les jeunes comme des adultes et cesser l'hypocrisie. Sans quoi les responsables politiques n'assument pas leurs responsabilités, et la consommation de cannabis continuera d'augmenter.

Propos recueillis par Paul Benkimoun

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 30.07.04

par **Anonymous** » 30 Juil 2004, 14:27

interceptor a écrit:
La MILDT dont sont président est au plus mal et navigue a vue. Changement de position régulière il n'a plus aucun crédit, il représente un organisme mis en place sous Jospin donc Beurk pour la droite.

A se demander si tout n'est pas fait pour la décridibiliser davantage afin d'ouvrir la voie à la proposition Plasait-Dell'Agnola...

interceptor a écrit:Pour le gouvernement le message est difficile à faire passer. Entre ceux qui vont crier à la dépénalisation, ceux qui vont protester en estimant que c'est un retour en arrière, une atteinte aux libertés, du grain à moudre pour les activistes. Ils n'est pas sur que les medias ne les suivent dans cette galère.

Et oui bien sûr, chaque fois qu'il en est question... on reparle du CIRC :lol:

lLs discours sont contradictoires, sur le mode de la controverse et non pas de la propagande.

par **Anonymous** » 31 Juil 2004, 11:44

Sur la RdP de la MILT:

Dernière dépêche sur le communiqué publié hier soir par le président de la MILDT qui annonce la mise en place d'un groupe de travail, placé sous l'égide de la Chancellerie, pour réfléchir à « des sanctions mieux adaptées ».

Aïe aïe, à quoi pensent-ils?

Parmi les pistes évoquées, « l'orientation des mineurs vers des structures de soins » et des « sanctions qui ont du sens pour de jeunes adultes »

Du "sens"?

 avec « une procédure qui permet de raccourcir le plus possible le délai entre l'interpellation et la sanction ». Selon le communiqué, « Le Premier ministre n'a pas renoncé (…) Il n'y a ni dépénalisation ni statu quo. C'est l'application de la loi de 70 qui va changer par le biais de circulaires de politique pénale ». Le président de la MILDT explique que « le passage du délit à la contravention (aurait empêché) toute mesure de rétention des personnes interpellées

Et oui, les flics tiennent à leurs gardes à vue, pour coincer la bulle au chaud avec leur client...

et donc toute possibilité d'audition »

Quatre jours de GAV possibles, pourquoi s'en priver?

et que « les amendes risquent de pénaliser les plus défavorisés »,

TARTUFFE !!!! C'est déjà le cas !

ajoutant par ailleurs « qu'au moment où on explique que le cannabis n'est pas aussi anodin qu'on le croyait,

Pfff!!! C'est qui ce "on"?

baisser d'un cran la sanction pénale (…) pourrait être mal interprété ».

La maintenir aussi ! Pour une "bonne" interprétation, faut prévoir un an de prison alors?!

par **Petitgris** » 02 Aoû 2004, 09:08

C’est dingue de voir le président de la MILDT faire des contorsions pour justifier l’(in)action du gouvernement.
Surtout que ces petites génuflexions (« flexion du genou en signe d’adoration ») se permettent quelques euphémismes qui amuseront l’amateur de bon mots. Ainsi, on préfère parler de « rétention » plutôt que d’une « garde à vue » musclée ou d’une éventuelle « incarcération » (mot infréquentable). Quand vous prendrez 3 ans à l’ombre pour production de drogue, prévenez votre entourage que vous ne serez finalement « retenu » que 3 petits printemps, vous verrez, ça soulage…
A ce petit jeu, osons une spéciale dédicace pour l’ « audition » des personnes interpellées, qui pourrait faire penser à un casting ou à une formalisation de bons procédés commerciaux avec consultants manucurés… mais qui relève finalement de l’interrogatoire à l’ancienne, nettement moins « classe » que la suggestion sémantique (vous avez droit ici à la formule avec postillons et harcèlement… voire plus si affinités)…
Vous aussi, entraînez-vous à parler comme un fusible, « la pente est forte, mais la route est droite »…

par **Anonymous** » 21 Jan 2013, 03:48

Le pouvoir est au bout du fusible !