EXTRAITS ETERNELS

par **Anonymous** » 17 Déc 2003, 19:41

On se demande souvent comment conserver à long terme sans perte de THC et autres cannabinnoïdes.
Bien sûr un bon curing ou un congelo etc...
Y'a plein de solutions mais celle-ci me séduit énormement par ce petit côté alchimiste teintée de nostalgie mystique.

A voir absolument !!

par **Anonymous** » 17 Déc 2003, 19:46

et pour ceux que l'anglais rebute, voici de quoi leur donner l'eau à la bouche.

Une teinture est un extrait médicinal dans une solution d'alcool. L'alcool est utilisé afin d'extraire et de préserver les résines et autres matières solubles de la plante. La teinture de cannabis est un excellent moyen d'utiliser les ingrédients médicinaux de la plante, et une alternative parfaite pour les personnes ayant des difficultés à fumer.

Jusqu'aux années 20 du siècle passé, la teinture de cannabis indica était disponible à la pharmacie de quartier. La Reine Victoria, elle-même, utilisait des extraits médicinaux de cannabis afin d'atténuer ses douleurs chroniques."C'est Bon quand ça fait mal," les teintures et les extraits de cannabis trouvent habituellement leur utilité comme analgésiques, sédatifs et narcotiques.

Les teintures nous emmènent dans notre passé pharmacologique- vieux flacons, anciennes potions, remèdes oubliés, lotions, onguents, sirops et elixirs miraculeux.

Alice la curieuse sous-pèse une petite bouteille close étiquetée " Bois-moi" dans le classique de 1864 écrit par Lewis Carroll's, Alice au Pays des Merveilles. "Au moins, il n'est pas écrit poison", réfléchit sagement Alice. Par contre, la bouteille de laudanum du magicien victorien Aleister Crowley était déjà étiquetée "Poison", pour donner un sens du danger et de la magie.

Durant le 18ème siècle, les buveurs d'absinthe mélangeaient leurs extraits de wormwood avec de l'eau, le transformant de la sorte en " Fée Verte" - une boisson psychédélique riche en Thujone.

Je traduirai le reste plus tard si ça vous interresse et que la version originale vous paraît réellement incompréhensible.

par **Anonymous** » 17 Déc 2003, 20:43

En gros, avec une petite fiole à goutteur( comme les gouttes pour le nez quoi!), on peut voyager partout, c'est hyper discret et surtout, 3,4 gouttes sous la langue et c'est parti!!
Quelqu'un connaît??
A essayer!!

par **S0r0N** » 18 Déc 2003, 11:35

Si tu as le courage de traduire le mode de fabrication je sus sûr que tu feras des heureux.

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:31

très intéressant !!! :twisted:

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:34

Euh vu que j'ai ma carte de membre actif des partisans du moindre effort, y'a un moteur de traduction qui supporte plus de 3 mots ?

Bull

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:41

Traduction (incomplète je crois...) ici

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:45

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:50

mdr ça donne très envie de lire tout ça !!! un bon post monobloc :lol:

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:51

Hmmm. J'me lance à la barbare :

Bon le mélange d'après ce que j'ai pu piger c'est entre 1 et 7 grammes (en fonction de la puissance voulue :fou:

) de bud sec (important qu'il soit sec) 1 gramme étant recommandé à la base pour 35ml d'éthanol.
Ciselé le bud pour en faciliter l'extraction des substances.
Laisser la marinade prendre au moins une semaine en agitant de temps à autre . (le temps est relatif et plusieurs expérience seront nécessaire pour trouver le bon compromis. Certains estiment qu'au dela de 6 heures la molécules de THC est "altérée").
puis filtrer le tout.
Une bouteille bleue d'apothicaire est recommandée pour préservée le precieux liquide des altérations du soleil... à conserver au "frais".

Pour voir si ca a fonctionné, il faut fumer le reste de bud filtré : ci c'est degueu, a une sale couleur et aucun effet :181:

: c'est gagné les principes actifs ont bien été transférés dans la fiole.

Le "temps de réponse" à l'essayage du liquide commence au quart d'heure et bat son plein en une demi heure.

Bonne dégust pour les courageux : qq gouttes sous la langue...

Bull

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:53

Ouais le temps que je me fasse chier à en faire une traduc et je cross post avec un truc certainement plus français dans le texte !!

par **Anonymous** » 18 Déc 2003, 13:54

Euh ca marche avec de la vodka ? ou faut un truc vraiment plus fort genre la goutte du papy qu'on sert uniquement pour désinfecter ?

par **Anonymous** » 13 Fév 2004, 22:36

l'alchimie de l'alcool

L'alchimie vient du mot arabe Al-Kimiya. C'est une discipline scientifique avec des composants spirituels et chimiques reliés aux enseignements antiques de la métallurgie, de la fonte, de la chimie, de la pharmacologie et de la biologie. L'alchimie est la belle-fille de la chimie et de la physique.

L'alchimie et les médicaments sous forme de teinture partagent le même héritage. Les breuvages magiques et les poisons, tous, sont dérivés de plantes cultivées et soignées attentivements. Le rituel est complet lorsque le cycle est bouclé: la culture, la préparation et l'ingestion de la plante-médicament. Nos corps deviennent alors les alambiques alchimiques.
Paraceselus, un alchimiste suisse de 15ème siècle, faisait des teintures médicinales et avait adopté le terme arabe Al-kohl. On dit également qu'il a inventé le laudanum, une teinture d'opium.

Les procédures alchimiques impliquent les deux formes (sèches et humides) telles que le trempage, la distillation et l'évaporation. L'extraction des plantes anthéogènes requiert des étapes similaires. La distillation est restée inconnue jusqu'au 12ème siècle, lorsque les alchimistes créèrent pour la première fois l'Aqua Vitae - alcool aqueux concentré par distillation.

Dans le monde antique, les vins issus de fermentation atteingnaient 14% au maximum. Les vins greco-romains étaient, de coutume, dilués dans 3 ou 4 fois leur volume, parfois même 8; Homer mentionne d'ailleurs un vin coupé par 20 fois son volume, ce qui était encore suffisant pour causer une intoxication profonde. Il est évident qu'une concoction exceptionnellement puissante avait été consommée. En effet les vins grecs et romains de Bacchanalia étaient communement infusés avec des plantes psychoactives comme l'opium, la mandragore, la datura, l'henbane, le cannabis, et la belladonne pour faire une sorte de teinture vineuse.

Les herbes étaient macérées dans des spiritueux distillés avant de subir une nouvelle distillation. Parfois le distillat était alors réinfuser avec une seconde fournée d'herbes.

Des fruits étaient également utilisés, ainsi que des minéraux et des précieuses telles que des perles, du lapiz lazuli et des feuilles d'or. Parfois des animaux étaient utilisés pour faire des "cerveaux humains" et du vin de "vipère".

La teinture d'abeille, répertoriée dans une édition de Practical Formularies ( formules pratiques) du début du 20ème siècle, inpliquait la capture et la noyade d'abeilles vivantes dans du spiritueux. La teinture de scorpion requiert le trempage de l'arachnide durant six mois dans de l'alcool de grain pur, résultant en un arrière goût de noisette. Les scorpions sont souvent présents dans la médecine chinoise, en compagnie des serpents et autres bizzareries.

par **Anonymous** » 13 Fév 2004, 22:53

Post vraiment interessant

par **Anonymous** » 13 Fév 2004, 23:00

Voici la traduction de l'article entier (certains mots peuvent etre mal traduit..)mais a 1er vue sa semble trèc correct

Ici