Parti de ma cambrousse le vendredi vers midi, j'arrivais enfin, et ce grâce à l'aide de mon ami Jack, aux abords de ce qui allé être LE Rassemblement de l'été. Les médias, comme à leur habitude avaient minimiser le nombre de personnes, désireuses, tout comme moi, à partager quelques moments de bonheur militant et teufant.
Aprés un premier détour de 34 km obligé et ce avec la logique aberrante que peut avoir un service d'ordre (Police Nationale et Gendarmerie réunies), j'empruntais, non-chalant, tout en suivant une ligne poussiéreuse de voitures, et ce à la tombée de la nuit, une route paralléle à l'A75. Pas loin d'un mètre de poussière donnant au loin l'aspect de la fumée se dégageait de notre cortége final, nous devions en effet approcher de quelques 12 km, l'une des artères piétonnes nous emmenat au coeur des réjouissances. Ces quelques km, moi et bien d'autres mîmes presque 4 h a les franchir, s'arrêtant tous les 10 à 20 mètres, nous prenions le temps de lier connaissance les un aux autres, quémandant ci et là un bon plan de teushi, voir un autre de weed, ou pour les + acides d'entre nous quelques pilules multicolores, enfin bref, le marché libre de toutes les drogues existant nous tendait les bras, tel une mère à ses enfants abandonnés à leur long périple.
De fil en aiguille, je parvins enfin au coeur de la fête, la manifestation était divisée en 2 parties distinctes, d'un côté les 2 scénes, Résistance et Ttransgénique, et de l'autre coté de l'autoroute, la scène Larzac.
Après avoir passé une nuit a errer ci et là, j'attendis patiemment l'aube au pied d'une tente ou je reposais ma tête déjà bien remplie de produits stupéfiants.
Le plan était que nous devions nous retrouver au stand du CIRC Montpellier, échoppe que je ne mis guère de temps à trouver et où je faisais la rencontre de Jean-Yves, non militant mais bénévol qui m'accueilli tel on attend le premier chaland.
Je lui expliquais mes préocupations et nous nous lançames dans de vives discussions relatives à notre sujet de prédilection. Allant de stands en stands, consommant ci et là des produits régionnaux, j'attendis le début de l'après-midi au CIRC l'arrivée de mon ami Jack, peu de temps avant le président JPG était venu motiver ses troupes, et après une part de space cake maison et quelques joints de weed et teushi bien tassés, j'aperçu enfin Jack, l'air tout aussi halluciné et surpris que moi d'enfin se trouver.
Peu de temps après nous ûmes la visite de Sieur Konaba qui s'enquerrit de notre bonne arrivée et nous nous dîmes à plus tard, sur le stand du CIRC.
Il était 16h losque je décida de faire un tour, Jack lui était parti s'enquérir de l'endroit exact où pouvait se trouver sa voiture. Quelques heures après je me retrouvai au milieu d'une bande de jeunes avec un sound sytem dans un van vert et blanc immatriculé en 68, et là, je décidai de me poser et d'apprécier ces rhytmes électroniques en dégustant quelques bonbons et autres friandises. La nuit fut longue et chaude et je me réveilla le dimanche vers 10h, ne sachant trop où je me situais, la tête encore pleines de voluptes délirantes.
Je ne pus, et ce malgré bien des efforts retrouvés le stand du CIRC et décida donc,après en avoir parler à mon corps qu'il était temps de rentrer chez soit.
Jamais je n'oublierai un tel rassemblement, chose inimaginable, les chiffres parlent d'eux-mêmes + de 250 000 personnes, et l'accés bloqué à la fête en cours de journée par la préfecture, pour raison de sécurité, une manifestation anti-teknival organisée par les habitants et les anti-mondialistations fut la seule ombre à ce tableau humanitaire et multicouleur.
Un putain de bon souvenir comme on aimerait en avoir plus et peu déçu de na pas avoir rencontrés tous ceux et celles qui y étaient.
Alors je vous dis donc à l'année prochaine, nous serons là, tous motivés pour faire la fête, sur le sec plateau du Larzac.
Zen.