SECURITE ROUTIERE – CANNABIS
D'après le Parisien de lundi, « Il faut encore attendre pour dépister le cannabis » au volant car « la fiabilité des tests salivaires » permettant de le détecter n'est « pas encore garantie ». Le journal qui souligne que le principe de ce dépistage est acquis mais que « sa mise en application n'est pas pour tout de suite », précise que ce matin, à l'occasion du Comité interministériel de sécurité routière réuni à Matignon, Dominique de Villepin fera le point sur cette question, sachant que pour l'instant seules deux régions pilotes pratiquent ce type de contrôles (Ile de France et Centre). Et le journal d'assurer, que selon les informations dont il dispose, il a été décidé d'attendre le bilan complet de ces expériences avant de généraliser la pratique. Claude Got, de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, affirme « les tests salivaires ne marchent qu'une fois sur neuf. C'est une vraie loterie. Il faut absolument avoir des tests plus sensibles avant de généraliser». Didier Jayle, président de la MILDT, confirme « Je pense que l'on ne sera pas prêt avant six mois. Les tests ne sont pas suffisamment fiables (…) mais fin 2005 c'est envisageable ». Nadine Poinsot, présidente de l'association Marilou, regrette « le test est déjà utilisé en Allemagne, il détecte parfaitement la présence d'héroïne, de cocaïne et d'ecstasy, mais a du mal à repérer avec précision les cas de consommation de cannabis». Le quotidien qui indique que le THC est plus difficile à mesurer que l'alcoolémie dans le sang, signale que « pour trouver le bon test salivaire » un appel d'offre a été lancé auprès de plusieurs fabricants mais que « des retards ont perturbé ce dossier », ainsi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé n'a-t-elle pas encore rendu ses conclusions pour valider le test. Rémi Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, souligne que la mise au point de ces test est « une priorité importante » pour cette année.
mais que ceux qui habitent en IDF (et merde j'en fait partie) ou en region centre se rassurent, ils servent actuelement de cobayes pour tester ce test
Il y a vraiment des journalistes qui n'ont pas honte.
