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ÉLUS, NE PERDEZ PAS LE BON SENS !
Voici une ACTION de sensibilisation de nos élites politiques (députés européens, membres de la commission européenne et représentants français au sein des institutions européennes)
Pourquoi cette action urgente ?
La nouvelle stratégie 2005 - 2012 de l'Union Européenne en matière de lutte contre la drogue, débattue en grandes lignes lors de la conférence de Dublin en mai 2004, est actuellement en cours de finalisation par le Groupe de Travail Horizontal (GTH) de la Commission Européenne.
Elle sera prochainement votée par la Commission Justice, Libertés et Sécurité le 25 novembre 2004, et sera débattue et amendée en séance plénière du Parlement le 15 décembre 2004. Cette stratégie sera finalement adoptée par le Conseil de l'Europe le 17 décembre 2004.
De nombreuses organisations, parmi lesquelles ENCOD (Coalition Européenne d'ONG et de citoyens pour une politique juste et efficace en matière de drogues, <http://www.encod.org>) militent activement pour que la société civile puisse être partie prenante de la stratégie. Cette proposition a été favorablement accueillie, à l'issue du sommet de Dublin, et elle est même partagée par certains membres du groupe de travail qu'une délégation d'ENCOD a rencontré.
Or, les minces avancées perceptibles dans le premier brouillon du projet ont disparu. En effet, une bonne partie des références à la politique de Réduction des Risques, tout comme la prise en compte des organisations citoyennes dans la définition des plans de lutte anti-drogue, paraissent avoir souffert lors de leur traitement par les membres de la délégation de la Commission Européenne au profit d'un repositionnement répressif.
Il est urgent et nécessaire que les personnes responsables de la définition de cette nouvelle stratégie européenne de lutte contre les drogues prennent en compte le point de vue d'organisations telle que l'ENCOD.
Il est urgent et nécessaire d'avoir une politique différente en matière de drogues, et il est finalement tout aussi urgent d'exprimer notre préoccupation sur l'orientation de la stratégie.
Pour agir, pour soutenir, pour se faire entendre et pour se faire comprendre, vous trouverez ci-dessous une proposition d'ACTION à mener, au nom de votre organisation/association ou en votre nom, pour soutenir l'initiative d'ENCOD. Il s'agit d'une action en deux temps et sur deux niveaux de décisions politiques.
La première consiste à envoyer un message en anglais au groupe de travail, et la deuxième à envoyer un message en français aux membres de la délégation française de ce même groupe.
Comment faire ?
1- Utiliser la lettre-type n°1 ci-dessous (ou rédiger une lettre similaire) en mentionnant si possible l'en-tête de votre organisation/association :
- copier-coller dans un e-mail le texte entre les deux lignes === ;
- écrire par exemple en Subject: “Letter for EU Horizontal Working Party on Drugs” ;
- l’adresser au Président du GTH <HDG@minvws.nl> et mettre également <encod@glo.be> en copie des destinataires, afin de pouvoir savoir que nous pouvons compter sur vous !
ATTENTION : veuillez ôter les ***options*** en inscrivant le nom de votre organisation et la qualité membre ou partenaire.
2- Utiliser la lettre-type n°2 tout à la fin de ce message (ou rédiger un texte similaire) :
- copier-coller dans un e-mail le texte entre les deux lignes ###### ;
- dans le Subject:, écrire par exemple “Élus, ne perdez pas le bon sens !” ;
- adresser l’e-mail aux membres de la délégation française : jecos@ofdt.fr, daniele.dupraz@mildt.premier-ministre.gouv.fr, didier.jayle@mildt.premier-ministre.gouv.fr, thierry.picart@diplomatie.gouv.fr, ainsi que M. J.L. Bourlanges, secrétaire de la commission sur les libertés civiles de l'UE : jlbourlanges@europarl.eu.int. (mettre une des adresses e-mail dans le champ To: ou A: et les autres dans le champ Bcc: ou Cci:).
Et pour informer la presse de cette action, copier ce bloc d’e-mails et le coller également dans le champ Bcc: (ou Cci:)
Paul Benkimoun <benkimoun@lemonde.fr>, Franck Colombani <colombani@lemonde.fr>, (Les Inrockuptibles) Sylvain Bourmeau <s.bourmeau@inrocks.com>, Redaction Rouge <redaction@lcr-rouge.org>, NovaMag <Novamag@novamag.tm.fr>, Julien Fauchet <julienfouchet@hotmail.com>, L'Humanité <humanite@humanite.presse.fr>, Serge Garde <esgarde@caramail.com>, Direction Info France 2 <direction.information@france2.fr>, Tout le Monde en Parle (Ardisson) <tlmp@tse-prod.fr>, Le Figaro <contact@lefigaro.fr>, Alice Sedar <asedar@lefigaro.fr>, Marie Estelle Pech <mepech@lefigaro.fr>, Mathieu Ecoiffier <ecoiffier@liberation.fr>, redaction@nouvelobs.com, Canal Plus <info@canal-plus.com>, 20 Minutes <reagissez@20minutes.fr>, (OUI FM) Philippe Audouin <philaudoin@ifrance.com>
Si vous le pouvez, n'hésitez pas à ajouter les contacts de vos parlementaires européens, ainsi que ceux de votre Ministre des affaires européennes.
Merci de votre participation !
Lettre type n°1
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****ENTETE : Le nom de votre organisation, votre logo et adresse
Dear members of the EU Horizontal Working Party on Drugs,
We are writing you on behalf of ***le nom de votre organisation***, one ENCOD's ***member/partner*** wich participated at the conference "EU Strategy on Drugs The Way Forward, hold in Dublin, 11-12 May 2004.
On 30 August, we approached the Chairperson of the EU Horizontal Working Party on Drugs with a proposal for a sincere dialogue with civil society organizations on the new EU Drug Strategy that has to be approved at the end of 2004. See <http://www.encod.org/whatsnew.htm> for the complete text of this letter.
We believe this dialogue should be considered as a logical follow up after the participation of some NGOs in the most recent EU summit on drugs in Dublin, in May.
After this summit, the Dutch Presidency on 30 June 2004 published a first communique on the new EU Strategy, which among others stated that "/a balanced approach to the drugs problem requires adequate consultation with a broad group representative of the relevant NGOs and civil society. Especially in the process of drawing up action plans, their advice should be taken into account/."
On Monday 27 September, we received a first response on our letter of 30 August, stating that "/as the drafting process of the new Drug Strategy is in a preliminary phase, we cannot give you any details on the state of affairs/."
In the coming days, on 30 September and 1 October, the Horizontal Working Party will meet again. We would like to use this opportunity to repeat our proposal for a dialogue with civil society before the definitive strategy is formulated, and add some comments explaining the urgency of our concerns.
There are enough indications that until now, EU Drug Strategies have not been able to meet their objectives. There is a lack of insight into the effectiveness of the applied measures. There is little coherence between policies at a local and a (supra) national level. And most of all, there is no dialogue between policy-makers and civil society affected or concerned by the drug issue. The current process that should lead to the formulation of the new EU Drug Strategy is an excellent opportunity to have this dialogue between authorities and the involved civil society.
In fact, in the mid-term review on the current EU Action Plan on Drugs, produced in November 2002, it was recommended to develop a strategy for strengthening co-operation with civil society in the field of drugs and organize a conference in 2004 to involve civil society in the future development of EU Drug Policy. To our knowledge, no such strategy has been produced and no such conference is planned.
The reluctance to engage meaningfully in debate with experts and citizens can be explained by the need to avoid sensitive issues that need to be discussed. Considering the great public impact and interest of the drug phenomenon on the European public, however, it is concerning to see governments and institutions try to deflect attention from the negative outcomes of their policies rather than promoting an open debate on the lessons that can be learned from them.
We are very willing to support the policy-making process towards coherent drug policy strategies in the EU. In the first communication of the Dutch presidency on the new Strategy we have come across several elements that we would like to comment on. However, we are concerned with the conditions under which this contribution will take place.
EU authorities should take the issue of drugs seriously, and carry out the decision-making process in a transparent way. The process of making drug policies can benefit from taking into account the experiences that are gained on the street level in Europe on a daily base. Initiating a process of dialogue with relevant civil society organizations, in order to enable them to take part in the design and the implementation of the EU Drug Strategy would be the right thing to do. It can not stay an issue that is only mentioned in declarations of intentions, for the sake of political esthetics.
We sincerely hope that our proposal can be discussed during the next meeting of the Working Party and look forward to your answer.
Best wishes,
*** Le nom de votre organisation, votre nom et fonction***
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Lettre-type n°2 pour les membres de la délégation française :
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Madame, Monsieur,
Concerné(e) par la question des drogues en tant que citoyen(ne) français(e) et européen(ne), je soutiens l'action de diverses associations et organisations dont l'ENCOD, qui tentent de promouvoir d'autres options en matière de politique des drogues afin de renforcer la réduction des risques et des dommages liés au crime organisé.
Apres quarante années de système unique à l'échelle internationale, la "guerre à la drogue" a prouvé son inefficacité. Elle est de plus en plus coûteuse pour les Etats, elle renforce les moyens des groupes terroristes par l'économie informelle et précarise la vie de millions d'individus.
La "DROGUE" n'est plus d'actualité, il faut parler des DROGUES. De même qu'il s'agit de ne plus parler de Toxicomanes mais d'Usagers de drogues (en l'espèce, de stupéfiants considérés comme illicites puisque stupéfiants...)
De multiples expériences ont déjà été conduites, et singulières sont les réponses qu'elles peuvent apporter lorsque la politique est définie en fonction d'une réalité au plus près du terrain, avec un but ultime : le bien-être des individus concernés avec le soutien de leurs proches.
Comme il est indiqué dans un communiqué de la présidence néerlandaise en juin 2004, à propos de la nouvelle stratégie de l'UE en matière de drogues, débattue lors de la conférence de Dublin en mai 2004 : « une approche équilibrée au problème des drogues requiert une discussion avec un vaste groupe représentatif des ONG et de la société civile. C'est surtout dans le processus d'élaboration de plans d'action que leur avis doit être pris en compte ».
Je souhaite donc que nos associations françaises et européennes soient régulièrement mises en coopération pour le développement de la politique française et européenne en matière de stupéfiants. J'espère également que la France saura prochainement adapter son plan de lutte anti-drogue, dans le cadre de la stratégie européenne qui sera définie et votée en décembre prochain.
Puisse cette requête être entendue, en cette période cruciale pour la construction de l'Union Européenne, et dans le respect des valeurs de la future Constitution.
Je reste à votre disposition pour compléter ces informations et vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma haute considération.
Nom / Prénom/ Titre / Nom de l'association.
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