Le grand oeil désintoxiqué

par **Petitgris** » 27 Sep 2004, 13:03

Trouvé dans L’imbécile de septembre (avec un titre pareil, il ne pouvait pas m’échapper).

Le texte est de Philippe Garnier.

UN GRAND ŒIL DESINTOXIQUE

Le discours sanitaire et le nouvel esprit de prohibition de l’alcool et du tabac dessinent un monde où chacun devra rester sobre et en parfaite santé pour mieux servir un fonctionnement économique absurde.

En Quoi la sobriété vaut-elle mieux que l’ivresse ? Pourquoi s’abstenir d’alcool ou de cannabis ? Répondre à ces questions est beaucoup plus difficile que ne semblent l’imaginer les nouveaux militants de la désintoxication généralisée. En dehors du strict enjeu de la sécurité routière, il est rigoureusement impossible d’expliquer pourquoi la vie d’un ivrogne fumeur serait moins intéressante et recommandable que la vie d’un buveur d’eau non-fumeur. Or, c’est précisément à une époque où personne ne se risque à assigner de but à l’existence individuelle, où l’état se garde bien de promouvoir une idéologie religieuse ou révolutionnaire que le discours sanitaire se fait de plus en plus pressant. On peut concevoir qu’un état religieux empêche ses sujets de boire ou de se droguer, puisqu’il s’agit de préparer le salut des croyants. On peut comprendre qu’un état marxiste révolutionnaire impose la sobriété, puisqu’on ne fait pas la révolution avec des alcooliques. Ou encore qu’une nation qui se veut « combattante », comme l’étaient les pays d’Europe au début du XIXème siècle, veille sur la santé physique de ses futurs soldats. Mais c’est le processus inverse qui s’accomplit, et plus on s’éloigne des vieux modèles de l’Etat religieux ou militaire, plus se déploient l’obsession de la santé publique et de la sobriété.

Une immortalité congelée

Cette nouvelle pédagogie de la désintoxication passe par d’innombrables canaux, associations, organismes publics et messages médiatisés. Depuis les mises en garde répétées du Docteur Claude Got, passé de l’Observatoire des drogues et toxicomanies à celui de la sécurité routière, jusqu’aux pieuses recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé dans son rapport annuel. On y lit par exemple (version 2003) que « l’obligation de réduire les risques pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la fois aux individus à l’ensemble de le population et aux gouvernements ». Ou encore qu’ « avoir une conception optimiste de l’existence est un facteur psychosocial favorable chez l’adulte ». Vivre longtemps, optimiste et en bonne santé y apparaît comme l’impératif par excellence, celui qui concentre et éclipse tous les autres. S’administrer ses poisons au ralenti que sont l’alcool, le tabac ou les stupéfiants équivaut désormais au mal absolu. Et moins on sait pourquoi il est mal d’abuser des drogues douces, plus on le répète avec une insistance creuse, telle une autorité parentale qui ne sait plus à quoi sert son message éducatif mais le rabâche de façon phobique et obsessive.
Car pourquoi rester sobre et en bonne santé ? Pour vivre le plus longtemps possible ? Et pourquoi vivrait-on le plus longtemps possible ? Sans doute pour accomplir cet idéal d’immortalité individuelle qui est au cœur des sociétés développées d’aujourd’hui. Le fantasme de la congélation des corps pour une conservation millénaire hantait la science-fiction américaine des années 60. Désormais, l’utopie s’est rétrécie, il s’agit de vivre le plus sobrement possible pour faire reculer de quelques années les limites de la biologie humaine. Et cela, quand bien même les intouchables dépenses de Santé publique souffriraient de la multiplication des centenaires.

La santé au service de la circulation infinie

Cet idéal de sobre longévité s'accompagne d’un impératif de circulation sans cesse plus rapide des marchandises et des valeurs. C’est même à cela qu’on mesure la croissance économique, donc le supposé bien-être collectif. Les objets ont-ils circulé encore un peu plus vite cette année ? Les flux financiers se sont-ils accélérés ? Si oui, tout va bien. Or cette circulation accrue va de pair avec la conversion générale à la tempérance. Pas seulement à cause des accidents de la route. Mais parce que l’ivresse menace de ralentir la circulation du monde réel. Parce que seule une sobriété absolue nous permet d’acheter sans cesse plus de voitures, de regarder sans cesse plus de DVD, de passer huit heures d’affilée devant nos écrans d’ordinateurs ou de télévisions. Impossible de faire un bon score de jeu vidéo sur Mist ou Tomb Raider en ayant bu une demi-bouteille de whisky. Or il nous faut chaque jour engranger un certain nombre de points sur différentes parties et nous convertir en portails automatiques enregistrant le plus grand nombre possible de transactions. Sans quoi c’est le monde marchand dématérialisé qui risquerait de ne plus fonctionner. L’accélération du rythme marchand est devenue l’utopie qui mérite notre participation infatigable et de plus en plus sobre.
Le flux sans cesse plus rapide de particules monétaires ou numériques doit avoir en son centre un grand œil désintoxiqué. Il nous est demandé de devenir les témoins abstinents et mornes de ce réel de plus en plus irréel qu’est l’infini des choses circulantes. Mais, étrangement, c’est notre sensation de réel qui s’amenuise à mesure que nous est asséné le rabâchage global de la circulation et de la bonne santé, le ressassement de la sécurité routière, de la maîtrise des dépenses médicales et du bon fonctionnement de nos organes.
Une sensation défaillante du réel nous gagne, et une aspiration à ce qu’Antonin Artaud appelait le « corps sans organes », sentiment d’ivresse pure, jouissance du passage du temps. Que cette ivresse et que cette jouissances soient liées, ou non, à la consommation de drogues douces ou dures… Mais c’est précisément ce qui n’aide pas l’état présent du monde à se perpétuer : « Vivre en ce monde est un grand rêve, à quoi bon se fatiguer, aussi tout le jour je suis ivre… » écrivait Li Po, poète chinois du Vième siècle.

par **Petitgris** » 27 Sep 2004, 13:44

Et il ne faut pas confondre "le grand oeil désintoxiqué" avec son copain du Mordor, le respectable monsieur Soron.

par **aligator427** » 27 Sep 2004, 13:48

Excellente argumentation !
Juste une remarque : ne manque-t-il pas un verbe dans la phrase qui suit le second intertitre ?

Cet idéal de sobre longévité d’un impératif de circulation sans cesse plus rapide des marchandises et des valeurs.

Je propose : "Cet idéal de sobre longévité se double d’un impératif de circulation sans cesse plus rapide des marchandises et des valeurs."

par **Petitgris** » 27 Sep 2004, 13:53

Pas loin, c'était "s'accompagne" et je partage ton enthousiasme...

Maintenant, du défoncé qui cartonne aux jeux vidéo, j’en connais…

par **S0r0N** » 27 Sep 2004, 14:19

Petitgris a écrit:Et il ne faut pas confondre "le grand oeil désintoxiqué" avec son copain du Mordor, le respectable monsieur Soron.

Vu ce que je me suis mis samedi soir ce serait plutôt "le grand oeil rouge intoxiqué".
En tout cas je partage la fine analyse du monsieur.

par **Anonymous** » 27 Sep 2004, 16:30

Il y a un certain aspect du tabac, de l'alcool et d'un bon paquet d'autres drogues que l'auteur de cet article oublie dans son argumentation. C'est la souffrance liée aux effets collatéraux de la prise excessive de ces produits. Il cite effectivement le cas des accidents de la route. Mais pourquoi ne mentionne-t-il pas les femmes battues par des sacs à vin, les vies brisées de gamins dont les parents tètent un peu trop de la bouteille ? Pourquoi omet-il le cancéreux crevant dans la douleur lentement mais sûrement sur son lit d'hopital ? Ce texte, certes plein d'esprit, manque de recul...

par **S0r0N** » 27 Sep 2004, 16:43

Si on donne dans l'analyse critique y a ça aussi:

Ou encore qu’une nation qui se veut « combattante », comme l’étaient les pays d’Europe au début du XIXème siècle, veille sur la santé physique de ses futurs soldats.

La consommation de vin du poilu français était carrément astronomique (jusqu'a plus de 10L par jour

). Le vin avait le mérite d'être potable, contrairement à l'eau croupie des tranchées et il valait mieux être complêtement pété pour sortir de sa tranchée sous le feu des mitrailleuses allemandes.

par **Petitgris** » 27 Sep 2004, 17:15

Certes, le texte est un peu provocateur.
Je distinguerai néanmoins l’accident de voiture de la maltraitance car dans le premier cas, l’alcool est la cause directe du problème alors que dans le second, il n’en est que le déclencheur. Complètement cuit, il est « prévisible » de s’emplafonner en voiture, taper sur sa femme ou ses gosses comporte d’autres implications psychologiques.
J’avais lu des statistiques sur la consommation de drogues en périodes de conflit, c’est assez édifiant. D’un côté (la soldatesque) comme de l’autre (les civils).

par **Anonymous** » 27 Sep 2004, 17:35

un article hyper entousiaste mais bon....
faus pas déconner la légende ou la philosophie de la sobriété c'est pas notre siècle ni notre société qui l'a inventée
il suffit pour ça de se réfférer a nos amis les stoïcien ou même (quoiqu'on en dise ) au épicurien qui si je ne' m'abuse son des grec d'un peu plus de cent ans....non????!!!!
c'est pas notre société qui a inventé le mythe de l'homme sobre et efficace
ça date c'est même hyper vieux faux pas déconner
ça a peut être un sens tu crois pas toute les sociétés en parle a ton avis pourquoi
comme mon collégue l'a si justement dis pose toi la question des alcolo des accidenté de la route ou autre foutaise qui n'on rie'n avoir avec la philosophie ou une manière de voir la vie (quand ça fait mal, ça fait mal et ça n'a rien de glorieux)
enfin tout ça c'est pas pour te casser mais te pousser a une réflexion un peu plus approffondie avec le pour et le contre
les deux sont a prendre en compte les deux (l'entousiasme ne suffit pas)
et aussi une dernière remarque :faus arrâtter avec artaud c 'est une référence erronée artaud n'a jamais eu accés au plaisir
artaud n'étais que souffrance et pour lui la consomation de psychotrope n'étais que médication ou fuite faut le lire entièrement ce con (ce que trés peu de gens fons) et ce fait généralement on s'abstient
d'ailleurd je joint un chapitre du mémoire que j'ai écris pour l'unif et qui parle du peye ça pourrais peut être t'interresser
P.S. sorry pour l'orthographe mais là j'ai une demi bouteille de pastis dans la gueule et c'est pas franchement le cadet de mes soucis

par **Petitgris** » 27 Sep 2004, 18:18

L’article ne déborde pas d’enthousiasme pourtant. A part une phrase où il est question de jouissance, le ton est plutôt désabusé voire nihiliste.
Oui barba, la philosophie ascétique n’est pas chose récente, comme le végétarisme d’ailleurs.
Maintenant, ce texte ne prétend pas distinguer la nouveauté de cette « philosophie de la sobriété », il esquisse simplement certains de ses attributs « actuels ».
Je ne me vois pas nier le drame des accidents de la route et j’ai du mal à comprendre ta sortie sur la philo et le « quand ça fait mal, ça fait mal et ça n’a rien de glorieux » (que vient faire la gloire ici ?). Je ne vois pas non plus les signes d’un refus d’approfondissement dans ma dernière intervention.
C’est l’existence même de cet article que je trouve enthousiasmante, en fait. C’est un point de vue qui n’a que trop rarement droit au chapitre. Ton orthographe n’est pas trop gênante. Le ton est puant, sans vouloir te casser, mais ça se lit tout seul.
Et je vais voir ton chapitre de mémoire…

par **kriiizzz** » 28 Sep 2004, 00:50

Le ton est puant

c'est vrai que l'aleine d'un buveur de partagua n'a rien d'exitante... :mrgreen:

PS: je pense a toi barba (sic. overbooked en ce moment)

par **Anonymous** » 28 Sep 2004, 11:23

Sorry pour le ton puant ,comme je l'ai dit le pastaga ça emballe et ça empèche de réfléchir à la politesse la plus élémentaire.
Cela dit l'argumentation de cet article me semble quand même toujours un peu bateau (bien que cela dit tu aie raison Petitgris le simple fait de son existence peut paraitre enthousiasmant parce qu'elle a l'avantage d'ouvrir un débat) je le trouve toujours univoque même aprés relecture, on sent trés bien de quel coté se situe l'auteur et il ne remet pas vraiment en cause ce qu'il pense, ne fut ce que pour le plaisir de la pensée critique.
Je ne voudrais pas non plus passser pour un opposé acharné au discour dudit Philipe Garnier
"enivrezvous" disait Baudelaire et dieu sait que j'ai obéï à cette injonction tout au long de ma courte existence mais j'ai toujours des difficuté avec des discours qui me semble occulté ou refuser une partie du monde. Oui philipe Garnier a raison, mais les autres les représentant de cette société des vitesses et des consomations ont raison aussi.
Je crois que le recours à l'ivresse , aux états altérés (ou expansés ) de la conscience devrait nous apprendre un peu plus l'humilité , puisque qu'il nous montre la fragilité et le flou des contours de notre éducation , de notre acquis culturel.
Pour moi le ton de l'article est le même que celui qu'emploierais les partisant de ce monde réel et hypra sobre et ça me gène.
Enfin je joue peut être a l'avocat du diable mais c'est pour le plaisir de la discussion et sans vélléïté aucune cela dit.
J'éspère que le ton est moin puant ,auquel cas faus le dire j'achéterai un max de pastie mentolée pour la prochaine fois.

par **Durban** » 28 Sep 2004, 12:32

Faut l'excuser le Barba, il est habitué à la bière ... :ptdr:

par **Petitgris** » 28 Sep 2004, 13:21

Je ne le trouve pas banal (synonyme de « bateau ») moi cet article. Je l’ai même jugé suffisamment singulier pour le retranscrire sur ce forum. Je ne suis pas d’accord avec toi non plus sur ce reproche d’univocité. A la relecture, ce texte pose bien plus de questions qu’il n’apporte de réponses (aucun « tu dois ») et c’est précisément ce « ton » qui le distingue de son pendant « sanitaire » peu familier des interrogations existentielles (voir les injonctions de l’OMS).
Plutôt qu’un « enivrez-vous », j’y ai vu un « pourquoi être sobre plutôt que défoncé », ce n’est pas exactement la même chose.
Ca va mieux l’haleine, ne change plus rien.

par **Anonymous** » 28 Sep 2004, 14:24

Je pense (ça arrive lol!) en substance sur cet article, que les lois morales étaient autrefois promulguées par les sorciers et plus tard par les prêtres des religions déïstes. Nous avons rejetté en bloc (en apparence) l' autorité religieuse et l' avons remplacé par le totalitarisme des dogmes de la science officielle.Les gens aujourd' hui font plus confiance à un scientifique manipulé par l' argent de son salaire versé la plupart du temps par des groupes influants et pratiquant la corruption multi-niveaux, qu' à leurs anciens gourous-prêtrisant...La vérité est très certainement ailleurs et au delà de ces apparences trompeuses.
A quoi assistons nous actuellement au juste ? Bien, vu que certaines sociétés contemporaines se décrètent laïques, mais vu que les castes dirigeantes actuelles sont des émanations "puantes" des précédentes (déïstes), il fallait bien que ces braves gens trouvent un moyen de nous persuader qu' en larbinant pour eux, notre avenir en leur factice et illusoire société de cons-sommation serait pour nous, le meilleur moyen d' obtenir notre nirvana terrestre...(enfin du moins l' espèrent-ils).
Il m' amuse de faire l' anal-ogie avec (c' est pas vieux à l' échelle de l' histoire contemporaine) les anciens maitres (sudistes?)et leurs esclaves. A quoi aspirait le maitre ? à gérer "en bon père de famille" son cheptel humain dans le but de lui assurer un maximum de profits pouvant améliorer son confort et celui des siens. A quoi aspirait l' esclave? à simplement sauver sa peau et survivre... Nous avons là 2 points de vue subjectifs et différents de la même "réalité". Le maitre aurait-il souhaité que tous ses esclaves entre en dépression et se pendent ? non, alors ils les émancipèrent en apparence, en échange à partir de ce moment "le collier" se transformera en de subtiles manoeuvres d' asservissement, dont la plus connue est la course à l' argent comme néo moyen de sauver sa peau à notre époque... Seulement voilà, de tout temps certains d' entre nous on comprit ce lamentable manège et ont "basculé" dans les paradis artificiels. Après tout si l' on applique la maxime "un tiens vaut mieux que 2 tu l' auras", c' est la planète entière qui devrait jouir de l' instant présent en expérimentant les hautes sphères de la conscience modifiée... La science officielle actuelle est engluée dans un système s' auto-alimentant (un peu comme la justice d' ailleurs qui fabriquent des délinquants pour pouvoir justifier sa puante présence et se faire financer directement par le biais des amendent perçues de tous les trafficants de cette magnifique contrée) il est logique pour moi dès lors que malgrès tout ce qu' on pourra dire, NOUS LEURS APPARTENONS.
Me reviennent des indices et des débuts de preuves à l' esprit de ce que je déduit (sous l' emprise de la drogue bien entendu!), pas de le droit de toucher soi-mm, à son intégrité physique et morale (d' ou prohibitions diverses et variées selon les époques) et pire aujourd' hui plus le droit (un exemple que j' affectionne particulièrement) de rouler dans sa caisse sans se mettre ses menottes corporelles. Et si moi mon délire c' est d' être conscient de prendre des risques en non-mettant ma ceinture ? A qui est ce que je crée du tort à par à moi-mm? Et si j' étais boudiste et que ce soit mon karma de connaitre les affres de la souffrance en me transformant en minéral ? Ben alors se serait rapé pour moi quoi, je devrait me réincarner à nouveau à cause de leurs images imprimées ($ £ €) qu' ils adorent plus que tout ? La science serait elle devenue une deïté ?
Je pense que non, c' est juste un instrument de plus détenu entre les mains des castes dirigeantes; ne fumez pas ça donne le cancer! n' allez plus aux filles , c' est pas bien, masturbezvous au moins vous choperez pas le sida et continuerez à nous reverser la plus grande partie de ces images que nous vous distribuons avec tant de parcimonie, vous faisant croire par là même que cette "monaie d' échange " (à la base) est d' une rareté incroyable, (vu que tout le monde en cherche la majeure partie de sa vie) tellement rare soi disant que c' est l' objet de cotations comme une marchandise réelle et concrète, alors que tout cela ne sont que des bits dans des machines. Qui est dans l' illusion? Ou est la réalité "palpable", tout ceci existe-t-il vraiment ? Ne sommes nous pas en train de se faire enfermer dans une matrice concue par nous-mêmes? A quand un changement de PARADIGME ? Il serait tant que les bipèdes pensant de cette boule bleue perdue au milieu de nulle part réalise que la seule et Unique organisation vitale dont nous ayons réellement besoin est celle de la "cellule familiale", tout le reste n' étant que douce musique dont les 1er accords sont : So Do Mi....
C' est parti dans tous les sens, je reconnais....
PEACE