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Communiqué de presse du 17 janvier 2003
"Non à la politique de réduction des risques !"
Suite au malheureux communiqué de Jean-Luc Roméro, secrétaire national de l'
UMP à la toxicomanie, je déplore hautement son engagement en faveur de la
politique dite de réduction des risques qui a montré depuis des années son
inefficacité en terme de lutte contre la toxicomanie meme si l'on a pu noter
quelques "bons points" relatifs dans la lutte contre le SIDA. Notons que ce
meme Monsieur Roméro, homme plus gauchisant que représentant de la majorité
actuelle de part ses prises de positions atypiques et regrettables, est
partisan de la dépénalisation du cannabis... Plus rien ne nous étonne !
A mon grand désespoir, un amendement a été voté vite fait "bien" fait dans
la nuit du mercredi 14 janvier dernier au Sénat donnant une base légale à la
politique de réduction des risques chez les usagers de drogues.
Je condamne avec la plus grande fermeté cette dérive qui n'est pas digne
d'une société défendant les libertés individuelles. Contrairement à Monsieur
Roméro, j'inscris mon action politique contre la banalisation et la
consommation des drogues illicites suivant cette phrase du Ministre de
l'Intérieur Nicolas Sarkozy : "Pour moi, la liberté d'un homme exclut d'etre
esclave de la drogue". Consommer de la drogue est un délit. Les
consommateurs de drogue ne sont pas seulement des malades mais aussi des
délinquants. Il ne faut pas apprendre à mieux consommer, il faut apprendre à
ne pas consommer du tout en éduquant puis en réprimant le cas échéant.
La base du raisonnement de cette politique dite de réduction des risques,
que je considère démagogique et pernicieuse, est de promouvoir le fait de
"mieux consommer" de la drogue en partant du principe qu'il est vain de
lutter contre sa consommation. Ainsi, après avoir "mieux consommé" on va
nous dire qu'il faut médicaliser les drogues illicites puis les dépénaliser.
Je n'adhère pas à cette logique. Mieux, je la refuse.
Apprendre à "mieux consommer" de la drogue pour séduire la pensée unique est
comparable, pour moi, au fait d'apprendre à "savoir comment battre sa femme
sans laisser de traces de coups" tel que le recommande un islamiste
espagnol, d'ailleurs condamné par la justice de son pays. Ce genre
d'attitudes de façade est nuisible à long terme.
Je regrette par ce communiqué de presse que le Premier Ministre ait apporté
son soutien à une telle mesure. C'est une grave erreur politique en matière
de santé publique et donc de lutte contre la drogue que je ne comprends pas
et dont je souhaite qu'elle soit corrigée rapidement.
Enfin, j'appelle les Français disposés à le faire à s'engager à mes cotés
dans ce combat pour la Liberté. Refusons la toxicomanie.
Liberté - Responsabilité,
Tel est mon propos.
Alexandre-G. TOLLINCHI (UMP)
Conseiller de la Jeunesse de Paris
Président du Club de Lutte Contre les Drogues Illicites