Le travail m'apporte un équilibre dans la vie. Pour ça j'ai choisi une branche qui me botte, c'est à dire que je ne m'endors pas la veille avec la hantise de me reveillé le lendemain pour aller au taf. J'y passe 35 heures par semaine. Autant me régaler. C'est un morceau de ma vie, ce n'est pas que ma vie. Si j'avais voulu être millardaire, c'est pas cette corpo que j'aurais choisi. Juste une question de ce que l'on veut faire, ce que l'on veut être, une histoire de priorité. Ce que je gagne en travaillant me sert à vivre. Je ne roule pas sur l'or, mais je ne suis pas à plaindre. Il faut arreter de regarder ce que les autres ont en plus (convoitise, ayayaye!!!), mais penser à regarder ailleurs pour voir ce qu'est la vrai misére. Des peuples entiers crévent la faim, n'ont pas d'electricité, n'ont pas d'eau, n'ont pas d'ordinateur pour se plaindre. J'ai envie de dire que se plaindre est presque un luxe.
Mais c'est pas tout de se lamenter sur son sort, ou celui des plus à plaindre. Que fait on pour que ça change? Il y a des assos humanitaires, il y a des metiers tournés vers les autres. Nous parlons souvent d'une misére loin de nous, alors que souvent suffit de traverser le palier de sa maison pour la trouver. Aider les autres, parfois c'est presque rien, un sourire, un regard, une écoute, et surtout arreter de se plaindre.
Aïe! Je pense que j'y suis aller un peu fort dans la forme, mais le fond c'est bien ça! Mille excuses aux personnes que je rique de froisser.
