"Secours vert" est un concept né d’une discussion, plus généralement d’une constatation hélas trop souvent observée.
On parle de plus en plus souvent, dans la presse locale et nationale, de situations tout à fait ubuesques. Situations où des malades se font dépouiller de leur traitement par la police, sous prétexte que ce traitement est interdit dans la législation française.
« Secours vert » est un réseau d’entraide d’urgence pour des personnes atteintes de maladies graves qui recourent au cannabis afin de soulager leurs douleurs. Le but est d’apporter une aide matérielle, financière ou juridictionnelle aux malades qui sollicitent ce réseau de solidarité, en faisant appel à la générosité de donateurs.
« Secours vert » est une association de fait, initiative citoyenne sans existence légale, étant donné le contexte législatif français pouvant considérer cette opération comme une multitude d’I.LS. (Infractions à la Législation sur les Stupéfiants). Prenant en compte l’action de la PRISAM (Patients et Réseau d’Information sur les Alternatives Médicales), pour laquelle les poursuites judiciaires auront causé de nombreux soucis à son initiateur, dont des conséquences directes sur sa santé, « Secours vert » accomplira donc sa mission de manière clandestine.
Nous plaidons une réforme de la loi française relative aux stupéfiants pour que cesse cette « mise en danger d’autrui », consistant à priver un patient, cultivateur ou non de cannabis, d’un remède qui le soulage de manière optimum, sans comparaison avec les médicaments synthétiques, ne parlons pas des effets secondaires...
« Secours vert » souligne pour justifier son action de désobéissance civile que le législateur est responsable de « non assistance à personne en danger », en choisissant d’ignorer le problème et de maintenir une loi dont les effets "secondaires" sont souvent plus graves que ceux des substances elles-même.
Rappelons que la loi française sur les stupéfiants interdit « la production, le transport, la cession, l’usage... » de produits stupéfiants. Face à cette réalité, « Secours vert » s’organise comme un réseau de résistants, et appelle à la désobéissance civile et collective pour une solidarité compassionnelle revendiquée et effective.
http://www.secoursvert.net/
(syrinx pour CSF)