Peut être pense tu à d'autre solutions pour lutter contre l'héroine ?
je suis prenneur
Comme dit le chercheur néerlandais Martin Jelsma dans son passionnant rapport du TNI, quelles que soient les solutions adoptées en Afghanistan, cela ne changera que peu de choses à la consommation sous nos lattitudes, qui doît être traitée comme un problème à part entière. Si l'héroïne n'est plus produite en Afghanistan, elle le sera ailleurs (Birmanie, Laos, Mexique, Colombie...), c'est ce que l'on appelle l'effet ballon, ou saucisse (moins élégant): quand la production baisse quelque part, les prix montent ce qui incite d'autres régions ou d'autres pays à produire plus ou même à se lancer dans la production. Il y a en fait peu de liens directs entre niveaux de production en Afghanistan et consommation en France ou ailleurs.