A Paris, jeunes riches et alcooliques

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Re: A Paris, jeunes riches et alcooliques

Messagepar Anonymous » 20 Jan 2006, 16:28

et oui et c'est pas nouveau

fatalement ils ont plus d'argent , et ce font autan chier que les jeune prolo :) donc du coup il fume et boive plus .....
Anonymous
 

A Paris, jeunes riches et alcooliques

Messagepar Anonymous » 23 Jan 2006, 00:19

et ce font autan chier que les jeune prolo

Sauf qu'ils partent en vacances et ont de l'argent pour leurs loisirs. Mais comme les parents ne sont généralement pas trop présents, ça doit laisser du temps pour faire des conneries.


«Les jeunes des quartiers populaires ont tendance à éviter les drogues pour ne pas être davantage stigmatisés»
Trois questions à Stéphane Legleye, un des co-auteurs de l'Enquête sur la santé et les consommations, qui relève une différence entre les quartiers parisiens.

Par Marie-Aurore GHIS-MALFILATRE
mercredi 18 janvier 2006 (Liberation.fr - 19:10)

Paris, les jeunes des quartiers favorisés consomment plus de drogues que ceux des quartiers populaires. C'est ce que révèle l'enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Trois questions à Stéphane Legleye, un des co-auteurs de l'Enquête sur la santé et les consommations (ESCAPAD), réalisée à partir de questionnaires anonymes remplis par 1.552 jeunes Parisiens âgés de 17 ans.

En quoi l'échantillon étudié est-il représentatif des jeunes Parisiens?
L'étude recouvre l'ensemble des Parisiens âgés de 17 ans, scolarisés ou non, parce que les questionnaires ont été distribués lors de l'appel de préparation à la défense qui est obligatoire. Le taux d'abstention à cette convocation est très faible puisque sans l'obtention du certificat de participation, on ne peut pas passer le permis de conduire ni de diplôme (BEP, BAC, etc). Le seul défaut de cet échantillon, c'est qu'il ne représente pas les jeunes qui n'ont pas la nationalité française. Mais ils représentent moins de 6% de la population étudiée. Ce qui ne remet pas en cause les résultats de l'étude.

Les résultats de l'enquête mettent en évidence des différences de comportement et de consommation de drogues entre les quartiers favorisés et ceux plus défavorisés.
C'est dans les arrondissements du sud-ouest que la consommation de drogues — alcool, cigarettes, poppers et cocaïne — est la plus fréquente chez les jeunes. La seule exception à cette règle concerne l'héroïne, produit qui apparaît légèrement plus expérimenté dans le nord-est, tout en y restant à un niveau bas (2% des jeunes de 17 ans). Les usages réguliers ou quotidiens de cannabis sont répartis de façon plus homogène sur tous les arrondissements. 33% des adolescents du sud-ouest parisien fument quotidiennement des cigarettes et 15% boivent de l'alcool contre 24% dans le nord-est et seulement 7% de consommateurs réguliers d'alcool. On peut expliquer cette tendance par le fait que les jeunes des quartiers favorisés ont plus d'argent de poche, ils ont donc plus de moyens pour sortir, consommer et se retrouver dans des bars. On peut aussi imaginer qu'ils ont généralement des appartements plus grands où ils peuvent se retrouver entre eux et être conduits à expérimenter des drogues. D'après les commentaires relevés dans les questionnaires, il apparaît aussi que les jeunes des quartiers populaires ont tendance à éviter les drogues pour ne pas être davantage stigmatisés.

Les comportements des jeunes Parisiens sont-ils différents des autres jeunes Français?
Les jeunes Parisiens consomment moins de drogues que les autres, mis à part le poppers qui est une drogue très urbaine puisqu'on la trouve surtout dans les sex shops. En moyenne, 28% des jeunes Parisiens fument contre 39% dans le reste de la France, 11% consomment de l'alcool de manière régulière contre 13%. Il est difficile d'expliquer ces différences mais les facteurs économiques et sociaux aident sans doute à les comprendre. Paris est plus riche que le reste de la France. Il y a beaucoup plus de cadres à Paris et leurs pratiques diffèrent. Leurs enfants sont sans doute plus sensibilisés aux méfaits du tabac et de l'alcool. Les campagnes de sensibilisation antitabac sont aussi plus nombreuses qu'ailleurs.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=352252
Anonymous
 


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