La Culture dans les arbres

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La Culture dans les arbres

Messagepar Trinita_ » 20 Jan 2006, 06:38

La Culture dans les arbres !

Posté par Joe Bud sur un site disparu
Un must...
bonne lecture! :-)



Vous habitez près d’une forêt pas trop fréquentée , vous cherchez un moyen de cultiver une bonne herbe naturelle sans risque vis à vis des babyloniens modernes ...

La culture dans les arbres est ce qu’il vous faut Si vous êtes un peu bricoleur vous vous rendrez vite compte qu’il ne faut pas nécessairement être un Tarzan pour réaliser une culture bien camouflée dans les arbres ; l’ingéniosité surpasse en général le muscle dans cette entreprise ... .Seulement et j’oubliais de le signaler , il ne faut pas être sujet au vertige auquel cas je vous conseillerai d’abandonner tout de suite ou de faire un stage dans l’entretien de la tour Eifel ...

La culture dans les arbres vous permettera de créer des surfaces cultivable largement suffisantes à un consommation régulière et partagée d’herbe de qualité .De plus elle révèlera votre aspect créatif : qui n’a pas rêvé un jour de recréer un univers à soi dans les arbres ? Et vous verrez que vous vous laisserez griser par l’air oxygéné qui règne à la hauteur des arbres .

Je vais donc vous proposer deux methodes plus ou moins simples et plus ou moins efficaces afin de vous initier aux joies de cette culture . Attention , je ne prétends pas vous donner toute les combinaisons possibles , ces pages auront seulement pour but de vous fournir les bases et les idées préliminaires qui devraient vous permettre par la suite de mettre au point votre propre methode de culture adaptée à vos besoins et vos conditions de culture .Alors petit jardinier curieux lit ces quelques pages ; la réussite est garantie dans la serre de Jah: la forêt .

Denichez votre lieu de culture

Trouver le bon emplacement

Le lieu idéal Le lieu idéal sera celui qui ne sera pas trop éloigné de chez vous , en effet , vou aurez beaucoup de materiel à tranporter , afin de limiter les déplacements et la sueur du tranport , je vous conseille de trouver un endroit assez proche de chez vous .Surtout si vous n’avez pas de voiture ,dans le cas contraire vous ne serez pas trop gêné car le jardin arboricole ne nécessite pas de visite très régulière : une fois par semaine est bien .Par contre il ne faut pas perdre de vue que même si vous bénéficiez d’une voiture vous accéderez à la forêt par une route ou un chemin quelconque à partir duquel vous déchargerez votre matériel , le problème de tranport reste donc le même à partir de votre chemin ; ainsi trouvez un endroit assez prêt de l’endroit au delà duquel vous avez au vous devez garer votre vehicule .Ce sont des conseils basiques mais qui vous éviteront beaucoup de travail si vous en tenez compte .

Un lieu camouflé

Vous devez maintenant trouver un lieu duquel on ne soupçonnera pas vos tribulations de planteur arboricole surtout dans la phase de construction de votre lieu de culture car c’est là ou vous devrez transporter le matériel et ou vous serez le plus visible car à terre sur le plancher des vaches . Attention , les gens sont curieux ; ainsi vous devrez trouver le lieu duquel personne ne vous verra . Il existe plusieures autres methodes plus risquées , construisez votre emplacement bien avant le commencement de la culture fera oublier aux curieux qui vous auraient surpris les étranges installations .De toute les façons essayez d’être le moins vu que possible pendant la période de fabrication de l’emplacement de culture .

Un danger : les chasseurs

Les chasseurs , bien qu’ils ne pratiquent normalement pendant les pèriodes ou on ne cultive pas , ont la facheuse habitude de regarder partout autour d’eux y compris dans les arbres pour repérer les oiseaux ou autres gibiers . En outre ils conaissent très bien la forêt et repèrent les traces suspèctes , c’est en cela qu’ils sont dangereux . Evitez les arbres dans lesquels le gibier aime bien manger (cerisiers , merisiers et autres aebres fruitiers appréciés par les oiseaux ).En outre , ne laissez pas de traces derrière vous , ce sont elles qui en premier lieu pourraient vous trahir

vous avez suivant ces quelques points trouvés l’emplacement rêvé , il faut maintenant trouver l’arbre idéal sur lequel vous allez réaliser votre culture .

Comment choisir son arbre

Suivant sa génétique .

Tout d’abord , vous choisirez un arbre suivant les caractères propres à son espèce .Par exemple , le chêne est très bien car ses branches sont solides , l’arbre est souvent en lui même assez aéré ce qui est un bon point .En outre les branches sont grosses et constituent des appuis puissants pour votre entreprise. Le peuplier au contraire convient mal , c’est un arbre tout en hauteur aux branches maigres et au feuillage parasol .J’ai choisi ces deux cas extrèmes pour vous donner une idée de comment doit être votre arbre . Cependant les caractères génétiques sont généraux et il se peut aussi qu’un chêne ne convienne pas du tout à votre entreprise et vice versa .Enfin je vous conseille certains arbres : le chêne , le marronnier , certains hêtres , le chataignier ...

Suivant son accéssibilité

Vous avez trouvé un arbre ou des arbres « idéaux » pour votre culture ,vous vous demandez comment y accéder et arriver à y grimper sans danger , dites vous qu’il n’est pas nécessaire d’être un athlète pour grimper les plus gros arbres , avec un corde judicieusement utilisée , vous pourrez accéder sans problème au sommet de l’arbre même si celui-ci semble impossible d’accès au premier abord ; c’est souvent le début de l’arbre le plus difficile car les branches sont rares , énormes ou mortes , une échelle de corde ou autre peut vous aider à franchir cette première étape .Ne renonssez pas à la première difficulté , changez d’arbre , certains arbres faciles à grimper restent très discrets car ils sont généralement très touffus et pourvus en branche , ils sont donc malgrès tout très appropriés pour votre entreprise .Les grimpeurs expèrimentés chercheront tout de même la difficulté car les arbres les plus difficiles sont souvent aussi ceux qui offrent le plus de possssibilités d’amènagements ( ce que nous verrons par la suite . ) . Il vous reste à déterminer l’endroit sur lequel vous allez installer votre plate forme . En étudiant ceci , le premier aspect à prendre en compte est le soleil , il faut que vos plantes puisse en bénéficier suffisament ( cf manuel de culture extèrieure chapitre lumière ) . Un problème se pose à vous , la lumière se trouve souvent en haut de l’arbre et c’est aussi là ou les branches sont le moins solides . Les conseils que je vais donner devraient pouvoir remédier à ce lourd problème .En tout cas , choisissez un jour ensoleillé pour séléctioner votre lieu de culture vous vous rendrez mieux compte de la qualité de votre lieu en terme de lumière . J’ai lu qu’il fallait quatre heure par jour de soleil direct au cannabis pour bien pousser cela me semble un chiffre exact , tenez en compte ...

Trouver une bonne configuration de branches

Quelque soit la methode que vous utiliserez , votre plate forme sera soutenue d’un moyen ou d’un autre par les branches de votre arbre , il faut ainsi dénicher un endroit aéré de l’arbre et ensoleillé , entouré de plusieurs branches assez solides pour supporter le poids de votre aménagement .Sachez aussi que les petites branches peuvent être très utiles si elles sont judicieusement utilisées : une ficelle nouée à la base de celle-ci pourrait soutenir aisément une planche même si celle-ci est très lourde .

Culture sur Plate forme

Installation d’une plate forme

La patte d’oie

La configuration de branches la plus simple pour votre projet est la « patte d’oie » . En effet celle-ci vous permet de placer en transversale des planches ; vous ajusterez les planches à la même hauteur dans un plan horizontal au moyen de cales disposées à même les branches porteuses ou au moyen de ficelle à l’aide de laquelle vous suspendrez tout ou partie de la planche afin de la ramener dans le plan horizontal avec l’autre planche .Ce procédé est très efficace . De toute façon cest la corde qui résoudra presque tous vos problèmes de votre entreprise sachez le et ne soyez pas radin sur de la bonne corde . De même , l’utilisation de palettes si vous en disposez vous évitera beaucoup de labeur , elles sont faciles à fixer et vous disposez tout de suite d’1m² de surface cultivable .De même , l’utilisation d’une poulie est dans tous les cas très utile pour acheminer très haut le matériel , si l’arbre le permet , installez en une grâce à une roue de vélo par exemple (cela marche très bien , fixez la à un branche avec quelque chose de rigide car une fois posée , elle doit tourner sans modifier son axe ; le fil de fer marche bien .

La plate forme suspendue .

C’est une bonne methode pour accéder à de la lumière , et encore assez simple , il sagit de fabriquer une plate forme à terre ou d’utiliser une grande et large planche ou encore un palette , que vous suspendrez grâce à de la ficelle . Chaque coin est rattaché par deux ficelles une partant vers les branches du haut elle sert de suspension à l’installation , l’autre sort vers les branches du bas telle que les deux ficelles soient tendues dans le même plan , les forces s’opposent ainsi et la plate forme est stabilisée . Il n’est pas interdit qu’une partie de votre installation repose sur un branche , ce qui crée ainsi un maintient et une sécurité supplémentaire à l’installation .

Le pont Aztèque

N’ayez pas peur du nom que je lui ai attribué car cette methode reste assez simple dans le principe , même si elle peut être fastidieuse . Comme son nom l’indique , ce genre de plate forme s’inspire largement des techniques Aztèques . Il sagit en fait de tisssser des branches ou rondins entre eux grâce à un cordage solide (certaines cordes en laines , nylon ou autres matières fonctionnent bien à condition qu’elles ne craignent pas les intempéries et qu’elles soient assez solides .) , utilisez donc les methodes de tissage traditionnelles où la corde passe alternativement au dessus et en dessous d’un rondin .Toute la surface du bois ne doit pas forcément être encordée , seulement il faut que ce soit solide , les cordes sont ensuites reliées à une branche de l’arbre . Vous vous arrangerez de cettemanière à stabiliser votre installation . Pour cela comme pour les autres points délicats de la construction dans les arbres vous aurez surement besoin d’un ami auquel vous donnerez un pourcentage de la récolte ; si vous le faite tout seul , vous risquez de galérer , mais vous y arriverez quand même à force de labeur .

Dans ce cas présent comme dans les autres , n’oubliez pas qu’il faudra pouvoir accéder à votre instalation assez facilement ,créez vous des passages (un pont de singe est facile à faire et très pratique ..)

Le bac suspendu

Cette technique est très simple et très efficace , elle consisite simplement à récupérer un bac ( les bacs à sable pour bébés en forme de coquillage sont adaptés ,sinon fabriquez vous un bac assez grand dans lequel vous metterez directement votre milieu de culture ; vous suspendrez ensuite celui-ci par des méthodes similaires à celles enoncées précédemment ou alors vous le poserez directement sur la plate forme .Cette technique est judicieuse , le problème des pots est éliminé tandis qu’elle offre le meilleur départ pour une hydrophonie.

Bien sur , cette liste n’est en aucun cas exhaustive , vous pouvez adapter chacune de ces methodes ou encore rassembler des éléments de chacune pour créer votre propre originalité de plate forme .Mais n’oubliez jomais ces paramètres : accessibilité , solidité , discrétion et ensoleillement (exposez les sud est , sud ouest ) sont les facteurs principaux de réussite .Vous avez maintenant votre plate forme. Mais beaucoup de travail reste encore à faire

Le camouflage

L’essentiel du camouflage réside dans le fait que votre installation est en hauteur , là ou les regards ne se dirigent pas , en outre , la hauteur que vous aurez prise fera que de nombreuses branches antécédentes boucheront votre plate forme de la vue de l’observateur terrestre surtout en été ou l’exubérence du feuillage sera un très bon camouflage .Cependant prenez garde qu’en hiver personne ne surprenne votre aménagement , pour cela , vous pouvez peindre l’ensemble avec de la peinture noire ou marron mais veillez à ce que la peinture ne soit pas brillante mais parfaitement mate .Pour un meilleur résultat encore , je vous conseille d’entourer d’herbes ou de fougères sèches ou de branchages la parcelle .Même si cela parraîtera étrange , les observateurs n’écouteront que leur flèmardise et dédaigneront de grimper pour trouver quelques herbes sèches en tas ; alors que la vision de planches attire la suspission : est ce un repaire de braconnier une cabanne d’enfant ?Les planches attisent plus l’imagination que des herbes sèches et c’est compréhensible.

Les intempéries .

Les intempéries sont un grave problème . Plus haut vous irez dans l’arbre plus le vent soufflera fort , plus la pluie se fera sentir et la grêle en sera le pire fléo . Il faut absolument que vous pensiez ces facteurs .

Le vent peut renverser toute votre installation d’une seule traite , fabriquez une parcelle solide , n’hésitez pas à y fixer les pots avec de la ficelle ou du fil de fer . Mais ce n’est pas tout , une raffale peut casser la tige de votre herbe à la base .Afin d’éviter le désastre entourez à bonne hauteur votre culture d’un muret de plastique (transparent ) ou de paille ( plus efficace mais moins lumineux ) . une hauteur d’1m est bien , 1,5 est le mieux . Pour cela , vous réaliserez les fondations grâce à des piquets attachés et stabilisés verticalement que vous entourerez de plastique transparent comme pour une serre coupée .

La pluie et la grêle si vous la craignez dans votre région peut vous amener à couvrir votre demi serre par le haut . Une agraffeuse s’avère utile pour raccorder les morceaux de plastique . Veillez à vous garder un passage pour manoeuvrer . Il faut aussi que vous gardiez en vue que le plastique même transparent absorbe de lalumière , plus le volume de votre serre est grand plus la surface proportionelle de lumière filtrée est petite donc plus le volume de la serre est important moins les effets de la filtration se font sentir et vous aurez une lumière interne qui se rapprochera de plus en plus de la luminosité extèrieure . Ce sera l’inverse si le volume est de plus en plus petit donc préférez mettre en place une serre encadrant toutes vos plantes que plusieures serres individuelles . Ceci vient du fait que la surface et le volume n’appartiennent pas à la même dimension les rapports en sont donc aproportionnels .notez aussi que si votre serrre a une hauteur de 1.2m , il est très possible que vos plants dépasseront cette hauteur , ainsi vous pourrez soit tailler vos plants pour qu’ils restent à cette hauteur , soit vous pouvez retirer la couverture qui protégeait de la pluie car l’époque ou vos plantes atteindront cette hauteur correspond aussi à l’époque ou les pluies seront moins violentes et ou vos plants seront assez forts pour faire face à la pluie ; enfin si vous ne voulez vraiment courir aucun risque il vous faudra remonter votre serre jusqu'à près de 2.5 m suivant la santé et la génétique de vos plantes vous ferez varier cette hauteur .

Culture sans plate forme .

Cela vous étonne , mais il reste encore une foulle de moyens pour cultiver sans nécessité d’une plate forme , beaucoup de ces techniques se rapprochent du bac suspendu et utilisent largement la ficelle . Celles-ci , si vous les utilez bien pourraient vous demander un moindre travail . Cependant du matériel plus varié ainsi que de l’imagination est nécessaire .

Quelques installations possibles

Le pot attaché .

Le pot attaché , tel que son nom l’indique , consiste à utiliser les pots de plantation directement . Vous devrez pour cela fixer solidement vos pots à une branche ou plusieures branches comme vous le désirez ou comme la situation se présente . Pour fixer votre pot , je vous conseille d’utiliser de la ficelle que vous nouerez solidement au pot soit par des trous que vous aurez formés ou alors par l’ance du seau si c’est ce que vous utilisez . Le pot doit être quasiment soudé à la branche , à moins que vous ne préfèreriez laisser du balancement pou que justement en cas de vent , le jeu contraire de votre installation annule les effets de l’intempérie . C’est une question de point de vue . Si vous trouvez que les fixations à même le pot sont dérisoires ou ne conviennent pas à ce que vous voullez faire , vous pouvez toujours créer un support qui s’emboitera au pot et qui sera prévu par rapport à l’arbre et au pot pour fixer le tout .

Cette technique est un peu laborieuse , elle permet cependant de fixer discrètement des plantes dans de petits arbres , à petite hauteur . Cette culture est valable pour les petits agriculteurs ou pour une culture de dernière minute . Mais ce genre de culture est très bien camouflée car les pots sont individuels ; elle permet de placer tous les plants dans des lieux idéaux de lumière . Il existe bien sur plusieures variantes à cette version bien générale .

L’enfilade

Percez deux trous diamètralement opposés à la surface de vos pots ( dans le cas ou vous utilisez des pots cylindriques . ) enfilez dans une corde solide chacun de vos pots puis tendez la corde dans l’arbre , remplissez de terre le pots et plantez ! c’est si simple que cela . Pour plus de sécurité (face au vent ) , enfilez vos pots à travers deux cordes l’une en haut , l’autre en bas ou une de chaque coté du pot . Pour une sécurité absolue comptez trois cordes bien ajustées . Un inconvénient à cette méthode est l’accessibilité .

La garde robe

Cette technique consiste effectivement à tendre un fil ou une barre à l’horizontale du sol . Vous fixez ensuite un ceintre à chacun de vos pots que vous suspendrez à la ficelle (ou à la barre ) par le crochet . Le crochet peut facilement être remplacé par du fil de fer ou autre chose enfin le principe est là et vous pouvez mettre plusieurs pots sur la même barre . L’instabilité doit être bien gérée sur cette installation qui permet aux plantes d’être mieux ensoleillées , si vous vous arrangez bien . De plus il sera facile pour vous de ramener au bord vos pots pour les arroser ou procéder à un autre entretient . Si vous vous débrouillez bien , vous aurez de bons résultats . Mais vous êtes seul juge de la fiabilité de votre aménagement .

Sur rails

Il sagit de tendre non plus une mais deux ficelles ou barres dans le même plan horizontal et parallèles espassées de la largeur des pots que vous utiliserez . A chaque pot , vous devrez y planter en surface deux tiges à la même hauteur cela ainsi fait , vous pouvez poser chaque pot entre les deux cordes tendues .Rien ne vous empêche d’en faire plusieures rangées côte à côte . C’est une méthode astucieuse qui peut s’appliquer dans de nombreux cas et qui vous permet une culture de bonne taille .

La culture sans plate forme :des problèmes différents

Les intempéries

Faire face aux intempéries alors que vos plantes sont suspendues en l’air est un autre histoire que sur plate forme , Je pense que vous devrez simplement créer un paravent individuel à chaque pot . Plantez dans chaque pot quetres ou trois piquets aux extrèmités du pot , entourez les de toile plastifiée transparente en débordant sur le pot . Je pense que pour une bonne protèxion 1m au mois doivent dépasser à partir du haut du pot .Je pense que recouvrir le haut de la mini serre ainsi constituée n’est pas une nécessité mais si ta grêle menace , faites le quand même .

L’eau

Vous devrez en acheminer beaucoup , vous pouvez suspendre de gros bidons et installer un bidon arroisoir sur coulisse en parallèle de votre installation sur rail ou autre . Ce sera très pratique .

Le camoufflage

Il est en partie déjà constitué par l’arbre , mais si cela craint un peu alors entourez vos pots de sacs genre sacs en toile grise . Plantez y du lierre ou des branchages . Pour ce qui est des « mini serres » je n’ai toujours pas trouvé le moyen de bien les camoufler , si quelqu’un a une solution qu’il me la donne cela m’intéresse .

Généralités sur la culture dans les arbres

La culture en extèrieur

La culture dans les arbres répond aux principes généraux de culture en extèrieur . Avant de commencer il est judicieux de s’être renseigné sur celle-ci .Achetez par exemple j’attend une récolte de jean Pierre Galland ou trouvez sur Yahooka.com les informations , cela ne devrait pas être trop difficile. Il existe cependant certaines différences importantes avec la culture dans les arbres ce sont des petites originalités dont je vais essayer de vous faire part maintenant .

Ou débuter votre culture ?

Le début de la culture est comme tout cultivateur le sait le moment le plus délicat . En effet vos plants sont très fragiles jusque 3 mois environ , il faut éviter un maximum de les bouleverser vous risqueriez d’avoir de nombreuses pertes .

Plusieurs alternatives sont donc envisageables , suivant ce que vous pouvez faire . Une bonne methode consiste à débuter chez soi vos plantes à la manière dont vous voulez du moment qu’elle vous permet sans rempotage d’obtenir des plants entre 35 et 60 cm . Une fois ce stade atteint , rempotez en forêt dans votre installation les plantes qui sont solides et supporteront le choc du transfert . Avant , je pense que les plantes sont trop fragiles . Cette technique vous permet entre autre de débuter vos plantes dès février , lorsqu’il gèle encore dehors et de les transplanter dès qu’il fait un bon climat .Vous prenez ainsi une avance considérable , vous aurez des plants qui seront plus gros et plus productifs , ils auront trois mois de croissance préflorale en plus que les autres , c’est un avantage .De plus , vos plantes ne sont pas encombrantes à ces hauteurs là (elles tiennent dans des pots grands comme une demi brique de lait ) ; les garder chez vous ne devrait pas constituer de problème .Si toutefois vous ne pouvez pas espère débuter vos plantes chez vous parce que cela craint de trop ou que le transport des plantes vous fait peur pour diverses raisons , vous pouvez débuter vos plantes directement en extèrieur , dès que les gelées seront passées . Suivant le rendement de germination de vos graines plantez entre deux et quatre graines par pot ( comptez que vous retirerez les males ) . Soit vous débutez les graines dans les pots définitifs , soit dans de plus petits pots ( je conseille une demibrique de lait ou une bouteille de soda , cela dépend de la hauteur avec laquelle vous les transplanterez . ) . Une bache transparente tendue au dessus de vos pots constitue une première serre qui protègera vos plantes des agressions extèrieures .

Quel matériel avoir sous la main .

Certaines choses doivent être toujours présentes sur votre lieu de culture parmis cela , de la corde , des outils constitue un matériel qui sera nécessaire dans les cas d’urgence . Une planche de la toile transparente , une agraffeuse des piquets ... doivent toujours rester là ou vous cultivez . Un carnet de bord pour votre culture peut être très intéressant couvrez le et laissez le dans un endroit sec ; pour des raisons de sécurité , je vous conseille de ne jamais ramener de notes écrites chez vous à moins qu’elles ne soient compréhensibles que par vous .De l’engrais ainsi que des produits de traitement peuvent y être emmagasinés pour éviter des déplacements .

Ou trouver le matériel ?

Tout le matériel cité et dont vous aurez besoin est du matériel qui peut être récupére , cela ne vous coutera donc pas un pistol si vous vous débrouillez bien . Vous trouverez les planches dans les ordures d’un bricorama dans des chantiers de démolition vous y trouverez du parquet ou autre et sur le bord de la reoute ou dans des endroits de livraison de nombreuses palettes devraient trainer . Allez faire les poubelles d’une entreprise de peinture pour y trouver des pots de 20 L . Les toiles transparentes se trouvent aussi facilement . Des tiges de fer chez les plombiers ou éléctriciens . Certains outils et la corde devront cependant être achetés . De même , si votre matériel de récupèration n’est pas adaptè , il vous faudra peut être faire des achats . Mais tout cela pour dire que plus que de l’argent , c’est de la sueur que vous dépenserez , surtout la première année ou vous aurez tout à installer . Je n’ai pas établi de liste de matériel pour la culture dans les arbres , car il existe tellement de méthodes , qu’on ne peut établir une liste complète sans qu’elle fasse trois pages . Mais si vous avez lu attentivement ce que j’ai écris vous devriez avoir une idée de ce dont vous auriez besoin .

Les champignons

Sachez qu’en forêt il règne une humidité forte et donc propice au développement des champignons , surtout si vous utilisez un terreau assez gras et enrichit au fumier , des champignons pourraient s’y développer sur les racines . Utilisez alors un fongicide naturel de préférence ou bien choisissez une autre terre , mon expèrience avec le sable mélangé n’a révellé aucun problème de ce type pourtant les conditions s’y prêtaient .N’utilisez jamais un produit actif et dangereux même pour vos plantes sans conaissance des causes exactes .

Le matériel à transporter .

Vous avez encore beaucoup à faire , en effet vos plantes auront besoin de bacs , de terre , d’eau et accessoirement de l’engrais .J’avais conseillé plus haut l’installation d’une poulie , c’est là qu’elle peut encore intervenir .

Vous devez monter vos bacs de la taille voulue ( entre 12 et 25 litres sont de rigueur ) . Vous pouvez les monter remplits ou non de terre .

Ensuite , je vous conseille d’acheminer de bros bidons d’eau qui constitueront des réserves à renouveler régulièrement chez vous ou après un orage dans un fossé ou encore dans un étang à proximité de votre arbre . Les eaux stagnantes sont parfois polluée assurez vous que non avant de les utiliser . Certains cultivateurs ont une phobie des bactèries , si cela se comprend au début du développement de la plante , après 3mois , vous pouvez utiliser ces eaux bactèriophyles sans dangers .L’eau est vraiment importante , elle constitura pour vous le même problème que lors d’une culture en intèrieure or vos pots ne peuvent pas accumuler des réserves infinies d’eau contrairement au sol .C’est l’eau qui malheureusement devrait vous donner le plus de travail . Je vous conseille donc d’en accumuler un maximum pendant que vos plantes sont jeunes et n’en demandent pas de trop pour ne pas vous laisser ensuite distancer par les quantités d’eau à fournir ensuites aux plantes matures .Rassurez vous quand même , vos plantes ne sont pas très sensibles à la sécheresse , il sera facile pour vous de rattraper le coup dans le cas ou l’eau viendrait à vous manquer , cependant un plant qui n’a pas d’eau ne grandit pas pendant cette pèriode , ce qui peut influer sur la récolte finale .Si maintenant vous avez maitrisé le problème de l’eau et que vous avez le matériel suffisant pourquoi ne pas vous lancer dans un système goutte à goutte classique que vous aurez bricolé avec un réservoir de 50 ou 100 litre par exemple .C’est très facile si vous avez réussi à acheminer votre eau sur la plate forme .Les plus doués peuvent même tenter une hydrophonique ! Au risque toutefois de perdre en saveur de votre herbe .

La terre constitue un nouveau problème , comme l’eau , elle est très lourde et l’utilisation de la poulie devient imminente .Maintenant quelle terre choisire ? vous trouverez dans les manuels de culture la description de la terre parfaite que vous pouvez utiliser , elle convient très bien . Mais gardez en vue que vous êtes dans la forêt , il serait dommage de ne pas exploiter à fond cette ressource . Je vous conseille de mettre à profit les couches naturelles d’humus ( terre très riche provenant de la dégradation des feuilles mortes .) que vous récolterez au début du printemps au moment de commencer votre culture . Utilisez le ensuite comme additif à un terre de votre choix .Celle-ci peut provenir du commerce ou bien encore de votre forêt , attention toutefois à une terre argileuse , j’ai une fois ramassé la terre de certaines taupignères qui me semblait bien car elle était bien aérée . J’y ai planté quelques jeunes plants tels quels , au bout d’une semaine ils sont devenus marrons , tout secs , irrécupérables , en les déracinant j’ai découvert une terre compacte dans laquelle une goutte d’eau n’eut put s’infiltrer . Un arrosage avait suffit pour rendre cette terre d’apparence aérée complètement suffoquante pour les racines . Donc faites très attention . Maintenant j’utilise le sable que je trouve sur les souches des arbres déracinés , mais attention , il ne faut pas l'u’iliser pur car ce sable est pauvre ( l’arbre lui en a dépourvu de toute matière nutritive .) il faut donc l’enrichir avec l’humus , un peu d’argile ou de tourbe (c’est la terre noire riche et très compacte qu’on trouver dans les marécages .) ; de plus , votre forêt regorge peut être d’animaux , récoltez leurs crottes fraiches que vous mélangerez ensuite à de la paille ou du sable , faites fermenter votre mélange au soleil sous un plastique de préférence opaque en humidifiant régulièrement vous procurera un fumier de première qualité : la fermentation aura libéré les qualités nutritives de l’excrément . Vous mélangez ensuite votre fumier mature à votre mélange de terre suivant les proportions qui vous semble convenir . Faites cependant attention , un tel mélange acidifie votre terre et attire certaines larves néfastes lorsqu’il est utilisé en grande quantité ;en outre ce mélange ne satisfait pas tous les besoins de votre plante , il sert juste d’enrichissement de votre terre , pas d’engrais J’espère que vous avez ainsi pu obtenir une terre de bonne qualité , aérée ( n’hésitez pas à mettre du gravier , lave ou autre matière retenant de l’air au fond de vos pots .) et riche ; consultez un manuel de culture si mes conseils ne suffisent pas , notament pour le ph de votre terre . Pour isoler mes plantes du gel , de certaines bêtes , j’entoure les pieds de tiges de fougère séchées ( cela ressemble à de la paille ) je pense que cela protège vraiment la plante et on en trouve facilement en forêt .Certains jardiniers ont peur de la terre récoltée disant qu’elle est pleine d’insectes , de maladies mauvaises pour la plante. Cela est vrai et dangereux pour le stade le moins avancé de la plante . Après cela elle ne craint presque plus rien , enfin pour éviter ces risques plantez vos graines dans une terre de commerce sure et transférez les ensuite dans une terre de forêt est plus sur . Si vous fabriquez votre fumier , vous y verrez des insectes scarabés et autre . Certains sont mauvais pour vos plantes ; attendez donc que ces bestioles quittent le fumier (ce qui arrive lorsqu’il devient plus sec et ne contient plus pour eux d’éléments nutritifs ) pour ensuite l’incorporer à la terre .

Pour ce qui est des engrais , je vous conseille encore une fois d’utiliser ce que vous trouvez à proximité ,choisissez des engrais organiques adaptés suivant le stade de la plante . Vous pouvez vous constituer votre propre engrais complet en mélangeant plusieures sortes d’excréments , des os broyés ou insectes morts ...Si vous avez le goût de l’expèrience , vous arriverez à vous fabriquer votre propre engrais et à déterminer les quantités à fournir , vous verrez , cela ira encore mieux que l’algoflash .

Le reste de l’entretien de vos plantes répond aux procédés habituels utilisés je vous laisse les retrouver vous même ou les improviser à votre manière .

La génétique de vos graines

Choisissez une génétique de plantes extèrieur ( outdoor ) la mexicaine , le ruderalis indica ou un autre hybride marche très bien , j’ai essayé aussi la colombienne mais sans succès .Si vous pouvez avoir des graines d’un cultivateur local qui plante lui aussi en extèrieur depuis quelque temps sera le mieux pour commencer . Je vous conseille de vite faire démarer plusieurs variétés pour des croisements ou des trips différents .

Les animaux

Les animaux seront pour vous une source de problème constants , certains oiseaux pourraient saccager votre plante et surtout vos graines si vous faites de la reproduction , ils en sont très friands .Pour y remédier , vous pouvez installer un grillage ( au cas ou vous n’aviez pas recouvert votre serre ) ou encore , si votre serre est petite et non couverte , vous n’aurez rien à ajouter car la simple vue du plastique dissuadera les oiseaux , le seul danger que vos plantes courrent est de recevoir une déjéction sur une feuille ce qui ne constitue évidemment pas de problème pour la plante . Les insectes que vous trouverez à la cime des arbres ne seront en général pas dangereux pour votre herbe , il sagira essentiellement de mouches , abeilles , papillons ( totalements inoffensifs ) ... Prenez garde cependant aux chenilles , aux fourmis ( elles ne sont pas dangereuses en soi , mais elles pourraient bien élever une colonie de pucerons sur vos plants ce qui serait regrettable .) , et aux cloportes qui ne doivent pas investir votre lieu de culture .Rassurez vous , car ces dangers , pour la plus part ne vallent que lorsque vos plantes sont jeunes ,au delà considérez qu’une chenille ne mangera guère plus que la pointe de certaines feuilles , les cloportes seront repoussés par le goût de plus en plus fort et fibreux de la tige .Les pucerons resteront un problème .Pour y remédier , sachez que bon nombre d’insectes sont repoussés par la citronelle que vous pourrez cultiver facilement pour cet effet .Vous la disposerez autour des pots ou des pieds de marie jeanne .Il parrait que la bouillie d’hortie fermentée .Si de très graves problèmes persistent , utilisez alors un insecticide du commerce en cas de dernier recours ! Retenez qu’avec la hauteur , vous trouverez moins d’insectes pas de limaces ni escargots , pas de scarabés et pas de chevreuils sangliers ou cers ce qui est un bel avantage malgré tout .

Pourquoi la forêt

La forêt est pour moi le lieu idéal de culture , cet espace est plein de ressources , et on y mélange le plaisir de la culture avec le plaisir de la nature , c’est un vrai retour aux racines et un cadre de loisir epoustoufflant . De plus , cet univers est souvent très peu fréquenté et très peu connu sauf pour les chasseurs malheureusement .Il est donc très agréable efficace et discret d’y planter . Vos plantes seront dans un cadre agréable mais aussi de compétitivité avec les autres plantes notament vis à vis du gaz carbonique assez rare dans la forêt . Même si vous la cultivez en pot , l’herbe de forêt a donc cet aspect sauvage et c’est un goût unique qu’elle obtient . A titre comparatif , une mûre de forêt est bien meilleur qu’une mûre du commerce et cela va pour tous les végétaux . Les plantes ont en elles des capteurs qui sentent la présence d’autres plantes , d’autres variétés ; ces capteurs mettent la plante en état d’agressivité , de violence pour la vie et la survie grâce à des libèrations hormonales ( giberrèlines , citokinines et auxines pour ne citer que les principales ) c’est un véritable combat pour la vie qui s’opère d’ou une florescence plus exubérente et plus parfumée . Vous aurez ainsi une quantité moyenne à bonne de fleurs mais en top qualité ! Ceci est ma théorie , je reconnais qu’on puisse la remettre en cause mais les résultats comparatifs sont bien là .

Compte rendu personnel .

Voilà , j’ai essayé de vous faire part de mon expèrience personelle et des différentes idées que j’avais envisagées au départ pour mon installation . Evidemment je n’ai pas testé toutes ces méthodes , mais je pense que chacune peut être une base pour vous qui voulez vous lancer dans la culture dans les arbres . Je ne suis pas infaillible , mais si vous avez des suggestions pour améliorer certaines pratiques énnoncées , vous en avez d’autres à me suggérer , j’ai laissé trainer des fautes d’orthographes certains points sont trop lourds et d’autres pas assez clairs , faites le moi savoir.

Sachez que si vous cultivez en extèrieur , vous aurez du mal à trouver un espace protégé qui dépasse 1m² , certaines cultures dans les arbres en atteignent 3 ou 4 ce qui équivaut à une cinquantaine de plantes donc à une récole finale pouvant dépasser avec l’expèrience la barre mythique du kg de fleurs sèches !

Si vous aussi vous avez déjà planté dans les arbres je serais curieux que vous me fassiez part de votre expèrience . Mais aussi , si j’ai réussi à te convaincre d’essayer cette culture , je serais aussi heureux de connaître les nouveaux adeptes .

A travers ces pages , je n’ai pas voulu faire de prosélytisme , tu ne fumes pas , tant mieux pour toi ...J’ai seulement voulu apporter ma pierre à l’édifice du CIRC( collectif information recherche cannabique ) et de tous les planteurs extèrieurs ou intèrieurs . L’autoproduction est le meilleur engagement contre la prohibition , elle permet d’affirmer vos droits dans l’anonymat , sans engraisser les mafias . Vous laissez tomber le tchernobil pour une consommation saine , vous nourissez votre petite famille de copains fumeurs en toute sérénité . Apprenez que les peines que vous encourrez sont très lourdes si vous cultivez , surtout si votre look déplait aux jurés ( la couleur de peau dans le pays des droits de l’homme reste déterminant en matière de justice ... c’est injuste non ? ) ou si votre situation sociale est perçuecomme un échec ( un chomeur en prison est moins couteux et plus rentable qu’un chomeur cultivateur de cannabis ) Suivant ces facteurs sachez que vous risquez jusqu'à 20ans de prison et 50 millions de francs d’amente soit 8 millions d’euros . Ne vous découragez pas mais soyez très très vigilants et ne plantez que si tous les risques sont écartés

J’espère que ce que j’ai écris vous aura donné envie de suivre ce genre de culture . Les méthodes qui y sont présentées demandent beaucoup de travail , mais si vous êtes soigneux , pas trop ambitieux quant aux premiers résultats , vous serez récompensés .

Cette culture exploite à fond le domaine forestier, ne le détèriorez pas à outrance , il sagit d’adapter une méthode agraire aux arbres , ne saccagez pas la forêt source de votre culture , elle ne le supporterait pas .

Soyez prêt à respécter ces règles élémentaires et lancez vous c’est la mise en route qui est difficile , après ça roule tout seul . N’hésitez pas à installer un hamac ou un matelat en mousse non loin de vos plantations , vous dépasserez peut être le stade de jardinier pour atteindre un état de quiétude spirituelle l’air oxygéné des forêts aidant , vous serez vite grisé
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