Cannabis Ravages au volant

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Re: Cannabis Ravages au volant

Messagepar Anonymous » 01 Déc 2005, 20:57

salut tou le monde

alala les statistiques...
et dire k ils ont omis de dire que 90% avaient bu un café!!!
lecafé serait il la premiere cause de mortalité??? :lol:

j pense c est plutot 30% des jeunes fetards qui fument non ?
ceux ki finissent ds les platanes koi...
et si ça strouve 100% des gens ki ecrasent des ecoliers votent UMP :lol:

deduiser z en ce ke vous en voudrai :wink:
~s€€ Y@~
Anonymous
 

Re: Cannabis Ravages au volant

Messagepar Anonymous » 03 Déc 2005, 14:49

Bien vu Soron, c'est effectivement du Mura tout craché... Mura, c'est un peu le Nahas français.

Sur la route, l'alcool tue dix fois plus que le joint
Première mondiale, une enquête effectuée à partir de prélèvements réalisés sur plus de 10 000 accidents de la route analyse les typologies des consommateurs et les différents facteurs de risques. Et souligne le danger du mélange.

Par Matthieu ECOIFFIER
samedi 03 décembre 2005





«Irresponsable», «obsolète», «relativisant les dangers du cannabis au volant». Depuis deux mois, ces éminents chercheurs ont tout entendu sur leur étude «Stupéfiants et accidents mortels» (SAM), sans pouvoir répondre. Pour eux, l'enjeu était de taille, après quatre ans de travail pour décortiquer les PV des 10 800 accidents mortels qui ont eu lieu en France entre octobre 2001 et septembre 2003. Et ce, avec l'aide des gendarmes, des policiers et des tribunaux qui ont organisé des prélèvements de sang sur tous les conducteurs morts ou rescapés. Et des labos qui ont recherché la présence de drogues dans ces milliers d'échantillons sanguins. Puis, épidémiologistes et accidentologues ont déterminé les responsabilités des conducteurs sous influence, en les comparant à un groupe témoin d'accidentés sans drogue dans le sang. Une énorme machinerie.

Reconnaissance. Au printemps, ils ont eu le bonheur de voir leur enquête ­ la première au monde possédant une telle puissance statistique ­ acceptée par le prestigieux British Medical Journal (BMJ). Qui l'a finalement rendue publique vendredi, déliant du même coup ses auteurs du silence que ce type de revue scientifique impose jusqu'au jour de publication. Entre-temps, la révélation par Libération ­ le 3 octobre ­ des principales conclusions qui circulaient officieusement au gouvernement a déclenché une polémique sans précédent. Avec une montée au créneau de certains députés UMP, ministres et toxicologues en pleine croisade antihachisch et antijeunes. Les mêmes étaient à l'origine de la loi Dell Agnola de 2003, qui punit toute trace de cannabis chez le conducteur de deux ans de prison et 4 500 euros d'amende. Des peines équivalentes à celles réservées à une alcoolémie supérieure au taux légal de à 0,5 gramme par litre de sang.

Les faits sont têtus : au volant, le cannabis est quatre fois moins dangereux que l'alcool. Et il fait dix fois moins de morts. Ces résultats ont été confirmés vendredi (voir encadré). «Entre le déni de ceux qui assurent que le cannabis n'a jamais tué personne sur la route et les missionnaires apocalyptiques qui lui attribuent 1 500 morts par an chez les jeunes, il y a une approche scientifique. Elle a été validée par une des meilleures revues au monde», a conclu vendredi Claude Got, de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui a coordonné l'étude.

Conduire sous l'emprise du cannabis double le risque d'avoir un accident mortel sur la route. Avec l'alcool, il est multiplié par 8,5. Et par 15, si on mélange les deux substances.

«Au final, on peut attribuer 2,5 % des accidents mortels à la conduite sous influence cannabique. Contre 28,6 % sous alcool», a expliqué Bernard Laumon, un des auteurs de l'étude. Avec son équipe de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets), il a pour la première fois mis en évidence une relation «effet-dose» : plus on fume de shit, plus on risque le carton. Mais, le cannabis étant illégal et sa concentration et ses effets sur le cerveau variables selon les personnes, il est donc impossible de traduire les risques en nombre de joints. Impossible donc de formuler un message efficace à destination des jeunes.

Didier Jayle, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), et Remi Heitz, délégué à la sécurité routière, ont rappelé que la consommation de cannabis est de toute façon interdite, au volant comme ailleurs, quel que soit le seuil. Une campagne de communication doit le marteler en 2006. Par ailleurs, les contrôles sur la route, en augmentation ­ 2 138 en 2003, 15 905 en 2004 ­ nécessitent pour l'instant un dépistage urinaire lourd. Le test salivaire annoncé pour 2006 «n'est pas encore fiable», a rappelé Remi Heitz.

Profil. L'étude SAM est passionnante car elle réussit à dégager un profil de ceux qui roulent au shit : les garçons sont trois fois plus nombreux que les filles. Et les plus dangereux, ceux qui mélangent fumette et alcool, sont «exclusivement des hommes». Et ils sont jeunes : chez les conducteurs de moins de 25 ans, un sur dix est sous influence du cannabis, autant sous alcool. Et 2 % sous l'emprise des deux. Des proportions deux fois moindre chez les 25 à 34 ans. Et quasi inexistante au-delà.

On rencontre des conducteurs sous influence du hachisch toute la semaine sur les routes, mais la nuit du samedi au dimanche, ils sont plus nombreux car ils sont rejoints par ceux qui associent cannabis et alcool. Enfin, chez les conducteurs de deux-roues, 5 % ont fumé, 10 % ont bu. Au volant des utilitaires, 6 % ont fumé, 3 % ont bu. Chez les conducteurs de poids lourds, 2 % se sont roulé un petit joint, «alors qu'ils respectent bien la législation sur l'alcool», a précisé Bernard Laumon.

«Le problème majeur du cannabis au volant est son association avec l'alcool, a conclu le chercheur. Ce sont des résultats suffisamment alarmants.» Pas pour certains, dont Nicolas Sarkozy : «J'ai lu avec attention les conclusions d'un rapport tendant à relativiser le problème en indiquant que le nombre de victimes de la route dues à la consommation de stupéfiants se situerait autour de 200 personnes par an. C'est peut-être une approche, mais je pense qu'elle ne reflète que très partiellement la sensibilité de cette question», déclarait le 20 octobre le ministre de l'Intérieur. Le travail de sape avait commencé.

Vendredi, Remi Heitz, le délégué à la sécurité routière, a pris le contre-pied et martelé que l'enquête SAM «fait référence sur la question». Deux jours avant, une autre étude, très alarmiste, de moindre ampleur, était publiée à la une du Figaro. Un groupe de toxicologues y affirme que depuis 2003 la fumette aurait explosé, rendant «obsolète» l'étude SAM. Des traces de THC, encore actif ou non, auraient été trouvées chez 40 % des moins de 30 ans tués dans un accident de la route. Les chercheurs ont réfuté vendredi ces travaux : «Cette étude ne précise pas la part des autres facteurs de risque, souvent associés au cannabis chez les jeunes, comme alcool, vitesse, état de la voiture. Si on suit ses conclusions, cela voudrait dire que près de la moitié des jeunes conduirait sous influence du cannabis.» «Soyons sérieux !» fustigent les chercheurs. Un jeune sur dix, c'est déjà beaucoup.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=342251

Société

Des morts sous influence

samedi 03 décembre 2005

Le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par 1,78 en conduisant sous cannabis, par 8,5 sous influence de l'alcool, par 15 en mélangeant les deux.

2,5 % des accidents mortels sont attribuables au cannabis, 28,6 % à l'alcool.

Sur la route, le cannabis fait dix fois moins de morts par an que l'alcool : 230 (contre 2 270), dont la moitié a moins de 25 ans.

Entre 0 et 1 nanogramme par millilitre de sang de principe actif, le risque est multiplié par 1,9. Par 3,1 pour 5 ng/ml.

Chez les conducteurs de moins de 25 ans, un sur dix est sous influence du cannabis.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=342252



© Libération
Anonymous
 

Cannabis Ravages au volant

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 04:00

"Querelle d'experts", tu parles ! Le Figaro est piteux après avoir présenté
triomphalement l'étude de Mura, c'est tout.
Raph

Date : 3/12/05
Source : Le Figaro
Site : http://www.lefigaro.fr
URL : http://www.lefigaro.fr/societe/20051203 ... tml?094037

Société


Alcool et cannabis, cocktail mortel au volant

Corinne Caillaud
[03 décembre 2005]

C'EST sur fond de querelle d'experts que les résultats de l'étude
«Stupéfiants et accidents mortels de la circulation» (SAM), publiés dans le
British Medical Journal, ont été présentés hier officiellement. Selon cette
analyse, pilotée par Bernard Laumon de l'Inrets (Institut national de
recherche sur les transports et leur sécurité), sur les 10 748 conducteurs
impliqués dans 7 458 accidents mortels, entre octobre 2001 et septembre
2003, 8,8% des automobilistes responsables d'accidents mortels ont été
retrouvés positifs au cannabis.

D'après une récente étude du président de la Société française de
toxicologie analytique, le professeur Mura (nos éditions du 30 novembre
2005), portant uniquement sur des conducteurs de moins de 30 ans décédés
lors d'accidents de la route, le pourcentage de victimes ayant consommé du
cannabis quelques heures avant l'accident s'élève à 28,9%.

Un résultat contesté par le groupe SAM qui remet en question la fiabilité
scientifique de l'étude du professeur Mura. Toutefois, le 20 octobre
dernier, Nicolas Sarkozy, dans son discours d'ouverture des états généraux
de la sécurité routière, soulignait à propos de l'étude SAM «tendant à
relativiser quelque peu le problème (de l'usage des stupéfiants). C'est
peut-être une approche mais je pense qu'elle ne reflète que très
partiellement la sensibilité de cette question».

Au-delà de la controverse, l'étude SAM démontre que conduire sous l'effet
du cannabis double en moyenne le risque d'être responsable d'un accident
mortel. Un danger moindre que la consommation d'alcool, qui multiplie le
risque d'avoir d'un accident mortel par 8,5. Toutefois, le cocktail
cannabis et alcool, effectif chez 40% des conducteurs positifs au cannabis,
entraîne un cumul des effets et multiplie le péril par 14.

Cette analyse met également pour la première fois en évidence l'existence
d'«un effet dose», c'est-à-dire que le risque augmente avec la
concentration de THC (principe actif du cannabis) dans le sang.

Améliorer le dépistage

Enfin, si le nombre de victimes imputable au cannabis s'élève à 230 morts
par an, 3% de l'ensemble des conducteurs conduisent sous cannabis, une
proportion qui atteint plus de 10% parmi les moins de 25 ans.

L'étude SAM, qualifiée «d'enquête de référence» par Rémy Heitz, délégué
interministériel à la sécurité routière, renforce la nécessité d'une
politique énergique et déterminée en matière de stupéfiants. «Le
gouvernement travaille à améliorer la pratique du dépistage au volant. En
2004, sur les 15 905 tests urinaires de stupéfiants effectués (contre 2 138
en 2003), 21,9% se sont révélés positifs.» Soulignant la «lourdeur» de ces
tests, qui nécessitent la présence d'un médecin et d'une logistique
particulière, Rémy Heitz a indiqué qu'une expérimentation grandeur nature
avec des tests salivaires devrait être réalisée prochainement. Une campagne
de communication destinée aux jeunes sera lancée en 2006.
Anonymous
 


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