Renaud et le chichon

Ici vous pouvez poster toutes les infos qui concernent le cannabis.

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Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 27 Oct 2005, 12:37

Invité chez Fogiel dans "On ne peut pas plaire à tout le monde" pour parler
d'un concert de soutien à Ingrid Betancourt, Renaud conclue : « faut dire
aux gamins qui fument du chichon de boycotter la colombienne : ça enrichit
les preneurs d'otages ! »
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Re: Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 27 Oct 2005, 14:41

Il est né en 1952 ...
Un an avant moi :lol:
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Re: Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 28 Oct 2005, 06:56

http://www.educweb.org/Ingrid/indexFr.htm

Le 23 février prochain Ingrid Betancourt accomplira 3 ans de privation de liberté, l’équivalent de 1095 jours ou 26280 heures ou 1566000 minutes, sans pouvoir agir pour son propre compte et prendre ses propres décisions. Sa tragédie, la vivent aussi plus de 3000 personnes séquestrés en Colombie
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Re: Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 28 Oct 2005, 07:32

Pour info a Renaud ... 8O

Date : 22/10/05
Source : Le Figaro Magazine
Site : http://www.lefigaro.fr/
http://www.lefigaro.fr/magazine/20051021.MAG0006.html

Figaro Magazine


Dans l'océan Indien, la Marine nationale multiplie les opérations : ici,
elle intercepte un boutre chargé de cocaïne.
PHOTOS : MARINE NATIONALE

Razzia sur la coke

Le trafic de cocaïne vers l'Europe explose. Et pas seulement au Pays basque
où l'argent de la mafia calabraise transite sur des comptes pour acheter la
poudre colombienne...

PAR DOMINIQUE RIZET
[22 octobre 2005]

C'est l'une des plus grosses affaires internationales de blanchiment de
l'argent de la drogue. Ouverte il y a deux ans, sur commission rogatoire du
juge Roger Le Loire du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), l'enquête
des policiers français de l'Office central pour la répression du trafic
illicite des stupéfiants (OCRTIS) et de l'Office pour la répression de la
criminalité et de la grande délinquance financière (ORCGDF) a permis
l'arrestation de quatre personnes à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Trois
d'entre elles, écrouées le 26 septembre, faisaient fonction de
«blanchisseurs». La quatrième, un Colombien écroué à Bobigny le 24
septembre, était le responsable pour l'Europe de la collecte et du
transfert vers la Colombie de l'argent de la cocaïne vendue par un «baby
cartel» à la mafia calabraise. Au total, sept personnes sont déjà
incarcérées dans ce dossier et sept mandats d'arrêt internationaux délivrés
contre les responsables de la mafia italienne et du «baby-cartel» de Cali,
en Colombie.

Tout commence par l'interpellation presque banale d'un voyageur à
l'aéroport de Roissy le 22 août 2003. José-Luis A., un Espagnol de 50 ans,
est contrôlé par les douanes au moment où il prend l'avion pour le
Venezuela. Dans les semelles de ses Caterpillar, chaussures inspirées des
souliers de sécurité pour chantiers, l'homme dissimule... 439 900 euros en
billets de 500 ! A. prétend qu'il veut investir cet argent dans des usines
de poisson installées sur des plates-formes au large du Venezuela.

Son passeport est noirci de tampons attestant qu'il circule très
régulièrement entre la France et le Venezuela. Le parquet de Bobigny saisit
l'OCRTIS. Deux équipes de policiers perquisitionnent aussitôt les domiciles
de l'homme aux semelles d'argent, deux maisons dans la région d'Hendaye.

Là, les policiers de l'OCRTIS mettent la main sur une abondante
documentation révélant l'existence de dizaines de comptes en banque dans le
département et en Espagne, aux noms de José-Luis A. et de quelques-uns de
ses «amis». Mais aussi sur des listings de virements effectués depuis ces
comptes sur ceux de diverses personnes en Colombie.

Parmi les amis d'A., Marcelino R., d'origine espagnole, qui s'avérera vite
être l'élément central d'une équipe de blanchisseurs d'origine espagnole.
José-Luis A., lui, n'est pas le premier venu. Ancien banquier, il a mis au
service de ceux pour lesquels il travaille tout son talent de financier et
sa parfaite connaissance du «schtroumpfage», qui consiste à ouvrir, sous
des prête-noms, quantité de comptes, de façon à virer et faire circuler des
petites sommes qui n'attirent pas l'attention des organismes de
surveillance bancaire.

En 2004, le juge Le Loire, épaulé par l'ORCGDF, lance toute une série
d'opérations sur des sociétés bancaires du Pays basque français. Toutes
avaient mis en place un système, prétendument légal, de récupération des
fuites de capitaux espagnols dans le cadre d'opérations d'évasion fiscale.
En effet, pour ne pas être imposées en Espagne, les grosses sociétés
espagnoles disposent de comptes au Pays basque, qui fonctionne comme une
petite Suisse. Et cela représente jusqu'à 70% de l'activité de certaines
banques du Pays basque français...

Maîtrisant parfaitement cette astuce financière, José-Luis A., Marcelino R.
et leurs complices s'en servaient pour écouler l'argent de la mafia
calabraise vers la Colombie, via ces «comptes-relais» au Pays basque et en
Espagne...

L'enquête de l'ORCGDF et de l'OCRTIS a démontré que cet argent servait à
acheter de la drogue. De 2000 à 2004, il a été établi que des transports de
plusieurs tonnes de cocaïne étaient effectués régulièrement en voiliers par
des skippers ou dans les cales de cargos depuis l'Amérique du Sud vers les
côtes de l'Afrique (Togo) ou directement en Europe sur le rivage espagnol.
L'enquête est toujours en cours.

Depuis la fermeture quasi hermétique des Etats-Unis au trafic de cocaïne en
provenance de l'Amérique du Sud, les producteurs colombiens ont choisi
l'Europe pour nouvelle destination. En quelques années, la consommation de
coke a explosé sur le Vieux Continent, en même temps que le nombre de
trafiquants colombiens aujourd'hui enfermés dans les prisons européennes,
et tout particulièrement en Espagne. Preuve de cet engouement : la quantité
disponible sur le marché provoque l'effondrement des prix.

Le 29 septembre dernier dans une maison du Val-de-Marne est découvert un
laboratoire de transformation de la cocaïne. De mémoire de policier, il
faut remonter aux années 70, celles de la «French Connection», pour
retrouver trace d'une pareille découverte. Les policiers des «Stups»
interpellent un homme étroitement surveillé depuis plusieurs semaines. Sur
lui, ils découvrent 3 kilos de cocaïne. Cinq autres personnes vont être
arrêtées peu après, et, au domicile de l'une d'elles, dans un appartement
du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), les enquêteurs découvrent encore 36
kilos de la même drogue et un laboratoire de traitement avec une presse de
300 kilos destinée au conditionnement de la marchandise sous forme de
pains. Selon les premiers éléments de l'enquête, cette unité de
transformation de cocaïne fonctionnait depuis des mois. Quatre hommes, de
35 à 60 ans, ont été écroués et plusieurs armes saisies, parmi lesquelles
un fusil à pompe, un pistolet-mitrailleur et plusieurs pistolets. L'enquête
est en cours mais aucun doute n'existe sur la provenance de la drogue. Ne
reste plus qu'à découvrir comment elle a été acheminée depuis l'Amérique du
Sud.
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Re: Renaud et le chichon

Messagepar daniel » 21 Jan 2013, 04:00

Comment promouvoir la paix et la démocratie dans un tel merdier ?
Une femme a osé c'est Ingrid
Elle mérite notre soutient

Date : 8/12/05
Source : Libération
Site : http://www.liberation.fr/
URL : http://www.libe.fr/page.php?Article=343409



Monde

Terreur paramilitaire en Colombie
Les milices, théoriquement désarmées, imposent leur loi dans un quartier
pauvre de Bogota.

Par Michel TAILLE
jeudi 08 décembre 2005

Bogotá de notre correspondant

Andrew et Camilo n'auront jamais pu présenter leur pièce de théâtre. Les
deux étudiants de Ciudad Bolívar, immense quartier pauvre de Bogotá, ont
été retrouvés découpés en morceaux, il y a quatre mois. «Il n'y a pas eu de
funérailles, raconte Lucy (1), une de leurs amies, à cause des menaces.»
Andrew et Camilo ont grossi la liste des plus de 150 habitants de moins de
25 ans abattus en silence depuis l'an dernier dans le secteur, au cours
d'une violente offensive des paramilitaires. «Ils ont appelé la famille en
lui "conseillant" de ne pas faire de bruit, continue Lucy. Elle a préféré
disparaître.»

Ces milices ultraconservatrices, nées dans les années 80 sous l'impulsion
de narcotrafiquants, de grands propriétaires et d'officiers pour s'attaquer
aux guérillas et à toute organisation de gauche, sont pourtant
officiellement en trêve depuis décembre 2002. Fédérées au sein des
Autodéfenses unies de Colombie (AUC), elles négocient leur démobilisation
avec le gouvernement du président Alvaro Uribe : la moitié de leurs 20 000
hommes auraient déjà rendu les armes. «Mais ici, c'est le contraire : elles
sont en train d'imposer leur loi», constate Isaías, élu local du quartier
de Jerusalén, perché sur les collines de Ciudad Bolívar.

Sans-terre. Au début de l'année, des rapports des services de
renseignements colombiens constataient déjà la progression : malgré la
trêve, avertissaient-ils, Carlos Mario Jiménez, alias «Macaco», chef de
l'aile la plus puissante des AUC, avait lancé ses hommes sur la périphérie
de Bogotá. Le but : expulser les réduits de la guérilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (Farc) et contrôler ce secteur de 700 000
habitants, dont les hauteurs, peuplées depuis plus de vingt ans par les
sans-terre et les réfugiés venus de tout le pays, dominent le sud de la
capitale.

Les nouveaux venus se sont installés violemment, au nom de la lutte contre
la délinquance. Les rapines affectaient depuis longtemps ce secteur. «J'ai
beaucoup d'anciens compagnons d'école qui se sont mis à voler, à force de
voir leurs petits frères ou leur mère la faim au ventre», explique une
femme. Ces petites frappes, puis n'importe quel jeune traînant dans la rue,
voleur ou guérillero potentiel, ont fait les frais du nettoyage sanglant.
«Ils ont d'abord distribué des tracts, raconte Isaías : "Les bons garçons
se couchent à 21 heures, nous couchons les autres nous-mêmes".» Des motos
de grosses cylindrées et des tout-terrain aux vitres teintées, surréalistes
dans des quartiers où personne n'a de voiture, sont apparus sur les rues
boueuses, menant la chasse aux groupes de jeunes. «Ils abattent voleurs,
dealers, drogués... Qui ils veulent», raconte Manuela, dans le secteur de
Cedritos. Une mère adolescente raconte la mort de son frère : «Il a été tué
au coin de la rue par des hommes à moto, l'an dernier, sans que nous
sachions pourquoi», jure-t-elle. Les petits délinquants disparaissent : les
paramilitaires contrôleraient aujourd'hui eux-mêmes la vente de drogue,
selon les habitants.

Pour se financer, ils ont aussi recours au racket. «Certains commerçants
sont contents de payer, parce qu'ils disent qu'il y avait trop de vols»,
rapporte Isaías, désabusé. Lui a interdit à ses enfants de sortir après la
tombée de la nuit. Dans les zones les plus touchées, les adolescents se
sont organisés pour survivre : leurs petits frères guetteurs lancent
l'alerte à l'approche des mystérieux 4x4. Aucun ne cherche la protection
des autorités, accusées de complicité dans les meurtres.

Nouvel ordre. «Nous avons reconnu un policier, une nuit, en train de
canarder un coin où des amis s'étaient réunis, raconte un jeune père. Il
avait juste enfilé un pull sur son uniforme.» De son côté, Isaías a été
surpris par des rafales, au coin de sa maison, il y a quinze jours. «J'ai
entendu : "C'est bon, il est mort" ; aussitôt, le camion de la police est
arrivé pour faire disparaître le cadavre», raconte-t-il. Dans les ruelles
mal éclairées, le nouvel ordre s'impose en silence.

(1) Les prénoms sont modifiés.



© Libération
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