si ça ne rentre pas dans les autres rubriques culture, postez-le ici !
Modérateur: Aide-Modérateur
par Anonymous » 22 Oct 2005, 16:55
Il parait que les plantes aiment la musique ( jamais vérifié perso ), ca vous arrive de passer de la musique a vos plantes? Quel type? Vous avez deja vu un effet quelconque?
Perso je leur en passe heu quand j'en écoute ^^.
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Anonymous
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par Anonymous » 22 Oct 2005, 17:27
ReSalut ice, comme dans beaucoups de post il a été dit que le canna n'aime pas être stressé, imagine que celui ci n'aime pas la musique que tu écoutes (de toute manière ul n'arrivera pas à te le dire). voici mon avis........
Par contre à mon avis, une séquence de son..........ne peut pas lui être néfaste.......
Voici un article parru dans science sans frontières......:
Influence de la musique sur les plantes De nouvelles expériences prometteuses
"Invloed van variabele geluidsfrequenties op de groei en ontwikkeling van planten"... Sous ce titre peu évocateur pour un francophone se dissimule le premier mémoire de fin d'études concernant notamment les travaux de Joël Sternheimer et Pedro Ferrandiz sur l'influence de certaines séquences de sons musicaux sur les plantes. Son auteur, Yannick Van Doorne, étudiant à l'Ecole Supérieure de Gand, en Belgique, au Département d'Agriculture et de Science de Biotechnologie, a soutenu avec succès en juin dernier ce mémoire intitulé en Français "Influence de fréquences sonores variables sur la croissance et le développement des plantes". Il est aujourd'hui ingénieur industriel en agronomie.
Mais il n'est pas simple pour un étudiant de s'exposer en sortant ainsi des sentiers battus et de proposer de tels sujets... guidé par un souci d'employer des méthodes un peu plus respectueuses de la nature que la pratique aujourd'hui dominante dans les disciplines biotechnologiques. Selon les travaux de Joël Sternheimer, physicien, chercheur indépendant (cf. SF n° 7), certaines séquences sonores spécifiques, dont l'enchaînement des fréquences suit des lois voisines -proches sur le plan de l'harmonie et du rythme mais distinctes dans la répartition de leurs intervalles 1 - de celles qu'on rencontre en musique, pourraient avoir une influence sur les organismes vivants. Schématiquement, selon lui, «les acides aminés, lorsqu'ils s'assem-blent pour former une protéine, émettent une onde d'échelle, à une fréquence donnée qu'il est possible de calculer. La succession de ces ondes dans une chaîne protéique en formation constituerait précisément «l'humeur» associée à cette synthèse dans l'organisme. La transposition audible de cette suite de fréquences est alors une mélodie qui vient exprimer avec précision cette humeur et est capable de rétroagir sur elle.» Ainsi en faisant écouter à un organisme la mélodie spécifique d'une protéine, cela stimulerait sa synthèse - ou l'inhiberait pour une mélodie complémentaire, en «opposition de phase» avec la précédente... Sur un plan à la fois théorique et expérimental, Joël Sternheimer travaille depuis de nombreuses années sur cette «musique des protéines» pour en comprendre les mécanismes, répondre aux multiples demandes qu'elle suscite chez les uns... Et la faire accepter par les autres2. Car les théories de Joël Sternheimer en physique quantique, qui n'ont été que fort partiellement publiées3 et discutées dans des colloques, attendent toujours une publication détaillée - et sont de toute façon, pour un néophyte, plus que complexes4.
De plus, «le fait que ces travaux aient été vérifiés essentiellement par d'autres chercheurs indépendants, travaillant dans des conditions très simples, correspond certes pour moi à une préoccupation basique (d'appropriabilité par tous du progrès scientifique, en regard notamment de la «confiscation» à laquelle tentent de se livrer aujourd'hui à partir des biotechnologies, certains grands groupes multinationaux), mais n'empêche pas que des protocoles expérimentaux plus exigeants ou sophistiqués puissent être également employés», précise Joël Sternheimer. On se souviendra notamment de l'expérience des tomates africaines (cf. SF n°14). En 1996, au Sénégal, près de Dakar, une petite exploitation avait testé les effets de la «musique» de la protéine TAS 14 sur quelques milliers de plants de tomates. Cette protéine devait aider les plants à résister à la sécheresse. 3 minutes par jour, on diffusait à l'aide d'un radiocassette placé à côté des plants, la «mélodie» déduite de la séquence d'acides aminés de la TAS 14.
Les résultats furent impressionnants : les plants de tomates exposés tous les jours à cette «musique» de la protéine TAS14 anti-sécheresse, sont effectivement apparus comme ayant beaucoup moins besoin d'eau et ont eu une production bien supérieure, tout en devenant plus grands que ceux, à l'autre bout du champ, qui ne bénéficiaient pas de musique mais d'un arrosage plus important, conforme à l'usage dans la région. Mais des esprits chagrins pourront toujours dire que les conditions expérimentales n'étaient pas suffisamment contrôlées en plein air et qu'il existait de multiples facteurs non surveillés scientifiquement, comme la qualité de la terre, l'ensoleillement, etc. Bref pour que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes, il convenait de réaliser aussi ce type d'expérience sous contrôle, dans une serre de l'INRA ou au sein d'une université, à l'instar de ce que Pedro Ferrandiz avait réalisé pour la fermentation des levures5. C'est donc le défi qu'a relevé Yannick Van Doorne, jeune ingénieur industriel en agriculture tropicale à l'Ecole Supérieure de Gand, Belgique, avec son mémoire de 148 pages6 sur l'influence de la musique sur les plantes qui reprend, notamment, des expériences antérieurement con-duites à partir des travaux de Joël Sternheimer7. Mais tout n'a pas été simple et il faut tout de même rendre hommage à sa ténacité ! Pressions diverses, difficulté de trouver un directeur de mémoire avec un pareil sujet, refus de ce mémoire l'année dernière pour des questions de forme... Il lui aura fallu tout recommencer pour réussir cette année avec une note finale de 12 sur 20. Une pierre de plus pour la reconnaissance des travaux de Joël Sternheimer. D'autant plus qu'avec le travail de Yannick Van Doorne, on s'aperçoit qu'il existe de nombreuses recherches dans ce domaine…
NOTES
1 Ceux-ci évitent statistiquement les dissonnances — ce qui constitue en soi, une propriété très remarquable — mais sont notablement plus grands en moyenne : http://www.bekkoame.ne.jp/~dr.fuk/InterNonlocF.html
2 Le brevet de Joël Sternheimer intitulé «Procédé de régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle» (1992) a ainsi été délivré récemment en Australie et en Russie.
3 Joël Sternheimer, Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences (Paris), vol. 297, page 829 (1983); pli à l'Académie n° 17064 (1992). (Ce pli a été ouvert en 1999 et est donc désormais accessible).
4 Un livre «grand public» sur le sujet, Tampakushitsu-no ongaku («qu'est-ce que la musique des protéines»), écrit par un physicien, Yoichi Fukagawa, a cependant été récemment publié au Japon (éd. Chikuma, Tokyo, 1999).
5 Pedro Ferrandiz, Industries des Céréales, n° 85, p. 40, 1993. Complété d'une étude statistique de 45 pages réalisée par un universitaire bruxellois, Jean Cumps.
[color=red]6 Principalement l'expérience ariégeoise de 1993, de M. Ulmer et al., décrite dans l'ouvrage de Jean-Marie Pelt, Les langages secrets de la Nature, chapitre 18, Fayard 1996, rééd. Le Livre de Poche, n°14435.
http://www.bekkoame.ne.jp/~dr.fuk/TomateFranceF.htmlRégulation Épigénétique de la Biosynthèse des Protéines Appliquée à la Culture de Fruits et Légumes:
Compte-rendu d'Expérience en Jardin Potager
Martine Ulmer, Bruno Gil, Pedro Ferrandiz et Joël Sternheimer
Résumé: Une expérience utilisant plusieurs transpositions musicales de séquences protéiques a été réalisée de mai à août 1993, dans un jardin potager créé spécialement à Lacave (Ariège). Elle met clairement en évidence les effets de régulation épigénétique de ces transpositions, avec une signification dépassant 8 écarts-types pour leur existence et 5 écarts-types pour leur spécificité. Elle fait également apparaître leur intérêt économique, avec (dans le cas particulier des tomates) une multiplication cumulée de la production par un facteur 20 pour une quantité d'eau donnée, résultat obtenu avec simplement 6 molécules transposées (diffusées au total durant 3 minutes par jour).
[img]Régulation Épigénétique de la Biosynthèse des Protéines Appliquée à la Culture de Fruits et Légumes:
Compte-rendu d'Expérience en Jardin Potager
Martine Ulmer, Bruno Gil, Pedro Ferrandiz et Joël Sternheimer
Résumé: Une expérience utilisant plusieurs transpositions musicales de séquences protéiques a été réalisée de mai à août 1993, dans un jardin potager créé spécialement à Lacave (Ariège). Elle met clairement en évidence les effets de régulation épigénétique de ces transpositions, avec une signification dépassant 8 écarts-types pour leur existence et 5 écarts-types pour leur spécificité. Elle fait également apparaître leur intérêt économique, avec (dans le cas particulier des tomates) une multiplication cumulée de la production par un facteur 20 pour une quantité d'eau donnée, résultat obtenu avec simplement 6 molécules transposées (diffusées au total durant 3 minutes par jour).
Tomates du jardin témoin (en haut) et du jardin musical (en bas), juillet 1993
1. De mai à août 1993, l'expérience suivante a été réalisée à Lacave (Ariège), dans in jardin spécialement créé pour cela. Différents légumes -- tomates, poivrons, carottes, haricots verts, oignons, poireaux, courgettes, betteraves, aubergines, coriandre, etc... -- d'origines identiques ont été plantés en même temps dans un "jardin musical" et un jardin témoin ayant reçu une préparation équivalente et soumis aux mêmes conditions d'ensoleillement. Tous les jours, les plants du jardin musical recevaient une séquence sonore diffusée par le haut-parleur d'un radio-cassette ordinaire, correspondant à la transposition musicale de protéines spécifiques à leur développement et à leur saveur, selon le brevet d'invention n° 92 06765 (1). De fin mai à mi-juillet (2), ces séquences comprenaient, pour chaque espèce, trois protéines d'une durée totale (correspondant à la durée réelle de leur biosynthèse in situ) d'environ 1 minute 30 secondes, diffusées une à deux fois par jour. À partir de mi-juillet, les tomates ont reçu plus particulièrement les transpositions musicales de six protéines, diffusées presque chaque jour une seule fois, pendant 3 minutes environ. Le choix de ces protéines est explicité au Section 2; les résultats des expériences au Section 3.
2. Les tomates, plantées le 19 mai (10 premiers plants du jardin témoin; arrêt à cause de la pluie) et le 21 mai (10 derniers plants du jardin témoin et 20 plants du jardin musical), ont reçu; thaumatine I (pour la saveur), cytochrome C (métabolisme énergétique) et extensines de tomate (pour la croissance); puis à partir du 18 juillet: également LAT52 (protéine de floraison de la tomate) (3), TAS14 (anti-sécheresse, également de tomate) (4), et pendant quelques jours virus de la mosaïque de la tomate dans le sens inhibiteur, car quelques plants commençaient à être attaqués. Les radis (semés le 24 mai dans les deux jardins), betteraves (plantées le 26 mai), carottes (31 mai), et navets (2 juin) ont ruçu: extensine de carotte, patatine (pour les racines) et cytochrome C. Les oignons et poireaux (17 mai), fines herbes (24 mai) et haricots verts (30 mai) ont reçu: ferrédoxine des épinards, extensines de tomate et cytochrome C.
La différence entre jardin musical et jardin témoin est très significative. Ainsi l'effet global observé le 4 août sur les tomates atteint 7,26 écarts-types (soit une probabilité de hasard < 10 puissance -12), dépassant même 8 écarts-types (et déjà 6 écarts-types le 14 juillet) pour les dix pieds initialement les plus proches de la source sonore (5); de leur côté les différences du nombre de fleurs mesurées le 14 juillet ne sont pas significatives, alors que celles mesurées le 4 août (après 18 jours de LAT52, spécifique de la floraison des tomates) approchent 6 écarts-types (probabilité < 10 puissance -8 pour cet écart). Ceci montre clairement l'exsistence et la spécificité de l'effet musical.
En même temps, l'intérêt économique apparaît manifeste. Les tomates "musicales" étaient (tableau ci-dessus) environ deux fois plus nombreuses que les tomates témoin, et même trois fois plus nombreuses pour les 10 pieds les plus proches de la source sonore. Elles étaient de plus, en poids, en moyenne 2,5 fois plus grosses. En outre, pendant la période de canicule, la TAS14 ayant été diffusée quotidiennement à l'ensemble du jardin, un arrosage deux fois par semaine a suffi au lieu de l'arrosage quotidien alors indispensable pour tous les jardins du voisinage. Au total, c'est pour une quantité d'eau donnée un facteur 20 d'augmentation de production qui a alors été obtenu, avec des tomates encore meilleures au goût (plus sucrées) que celles obtenues dans le jardin témoin, sans utilisation d'engrais chimiques.
Dans l'ensemble du jardin, les résultats et les différences ont été similaires. Les oignons, les poireaux atteignaient des poids 3 à 4 fois plus élevés dans le jardin musical. Les carottes y étaient non seulement plus grosses et plus sucrées, mais présentaient également une saveur pimentée inattendue. Les cueillettes de haricots verts y étaient aussi plus abondantes.
Peu après le 4 août, la musique a été arrêtée quelques jours, des nécroses étant apparues chez les tomates au voisinage des tiges. Ce phénomène a alors disparu, paraissant ainsi dû à un surdosage. Après la reprise de la musique, de curieux phénomènes de "tomates doubles" ont été constatés (des phénomènes un peu similaires s'étaient produits chez les radis après une intrruption de la musique consécutive à une attaque de limaces; un anti-limaces chimique a été alors utilisé). Par ailleurs l'attaque de mosaïque a disparu rapidement après la diffusion de deux protéines du virus dans le sens inhibiteur (protéine enveloppe et AL2).
Nécroses chez les tomates
"Tomates doubles"
Cette expérience a été réalisée pour partie grâce aux droits d'auteur de la chanson "Don't be cruel" écrite par Georges Ulmer et Elvis Presley en 1956. Nous remercions également M. Michel Renoma pour sa contribution au financement de cette expérience, ainsi que Mme Henriette Bordes, propriétaire du terrain, pour avoir donné son accord. Nous remercions aussi Vincent Bargoin pour une lecture critique du manuscrit.
" À un instant donné, on peut prévoir, au mieux, ce que va devenir la recherche dans l'immédiat, à très court terme. Cinq ans peut-être. Mais c'est la part la moins intéressante de la démarche scientifique. L'important, par définition, personne ne peut le pressentir. C'est ce qu'un inconnu, dans un coin de cave ou de grenier, aura l'idée saugrenue de changer dans notre représentation du monde".
François Jacob, brochure du centenaire de l'Institut Pasteur, Paris 1987.
Références
(1) J. Sternheimer, "Procédé de régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle", brevet N° FR 92 06765, 1992.
(2) Une vidéocassette du jardin filmé en son état le 14 juillet par M. J.-M. Huber est consultable sur demande.
(3) D. Twell, J. Yamaguchi et S. McCormick, Mol. Gen. Genetics 217 p. 240 (1989); choisie en raison de sa parenté musicale avec l'hormone lutéotrope bêta, témoignant de sa profondeur d'action.
(4) J.A. Godoy, J.M. Pardo et J.A. Pintor-Toro, Plant Mol. Biol. 15, p. 695 (1990); choisie en raison de son homologie musicale avec la superposition des Heat-shock hsp 27 et 70.
(5) Les écarts-types ont été calculés en prenant chaque fois la plus sévère des deux lois normale et binômiale.
@+
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Anonymous
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par Anonymous » 21 Jan 2013, 03:59
Huhu re-salut, ca c'est de la réponse au moins je me coucherais moins bête
merci pour cette réponse si détaillée et pleine d'info
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Anonymous
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