enquête sur le concert de Pierpoljak

[daniel]

Date : Vendredi 26 août 2005
Source : L'Express (île Maurice) - No. 15527
Site : http://www.lexpress.mu
URL : http://www.lexpress.mu/display_article. ... s_id=48728




Drogue : enquête sur le concert de Pierpoljak

Des rapports en possession du Premier ministre Navin Ramgoolam semblent
démontrer l'utilisation du gandia lors du concert du reggaeman français
Pierpoljak. La police a trouvé des mégots qui pourraient contenir des
traces de gandia. Ceux-ci sont, en ce moment, examinés par le Forensic
Science Laboratory. Cependant, la trentaine de policiers de service le 13
août 2005 au stade Maryse-Justin affirme n'avoir vu personne fumer du
gandia.

"A la lumière de rapports reçus, je crois que certaines personnes ont bien
pu fumer du gandia à l'intérieur du stade, de manière très discrète", a
affirmé le Premier ministre, Navin Ramgoolam. "Beaucoup de spectateurs"
auraient également introduit des boissons alcoolisées dans l'enceinte
malgré l'interdiction stipulée sur le ticket d'entrée.

Le commissaire de police a reçu l'instruction d'appliquer des mesures de
sécurité additionnelles à l'avenir. Navin Ramgoolam a précisé que son
gouvernement sera intraitable sur le combat contre le traffic et la
consommation de drogue. Un drug Tsar sera d'ailleurs nommé "très
prochainement" pour coordonner les activités des différentes agences
engagées dans la lutte contre les stupéfiants.

Le Premier ministre a démenti les propos du chef de l'opposition, Paul
Bérenger, qui affirmait qu'un des artistes étrangers du concert aurait
remercié et congratulé le ministre de la Justice, Rama Valayden. Cet
artiste aurait également parlé de "facilités qui lui ont été offertes à la
douane à son arrivée à l'aéroport", selon Paul Bérenger.

Navin Ramgoolam soutient qu'aucune facilité n'a été offerte. "Certains
artistes ont été complètement fouillés par la douane et des officiers de
l'Adsu", affirme le Premier ministre. Ce dernier a précisé que les
organisateurs du concert ont vivement critiqué les autorités pour le
traitement infligé aux artistes étrangers.

Patrick HILBERT


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