moi perso je constate tous les jours que le Biz ne se limite pas qu'au shit, bien loin de la, téléphone, carte sim, polo lacoste en veux tu en voilà, basket nike ect ect....
alors quoi quand le shit sera légalisé tout cela n'existera plus......les jeunes iront bien sagement bossé à l'usine pour gagner 1000 euros par moi pour faire comme leur parent, ils intégreront la logique de l'effort et tout d'un coup cette société qui les a progressivement mis à la touche les intégrera, ça me parait être la logique de Candide, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes........
Cette dialectique sur la faillite des dealers — et des banlieues — suite à une légalisation est particulièrement grave en termes juridiques et d'Etat de droit, car elle sous-tend que, pour faire face à certaines incuries sociales, il faut des activités illégales pour que ces banlieues avec leurs petits dealers survivent. Belle conception républicaine !
Que l'auteur aille donner des leçons de républicanisme dans les cités et essaye de convaincre les jeunes qu'ils ne pourront plus porter de marques, qu'ils n'auront plus de MP3 ni de portable car leur parents ne pourront pas leur acheter. 75% des jeunes avec qui je travaille sont classé dans ce qu'on appelle des famille défavorisée, pourtant ils arborent fièrement marques et objets de valeurs en tout genre car plus que d'autres catégories sociale, le matériel prend ici une tres grande importance, ils nb'ont que ça. Les gens seraient surpris s'ils connaissaient l'ampleur de toutes les économies parallèle de nos cité, et croire qu'un coup de baguette magique de légalisation va rammener tout le monde dans le droit chemin me parait illusoire. Ce n'est pas moi qui serait contre une légalisation mais je ne me fais pas d'illusion quand a la reconversion de certains......