La police fait la chasse au shit dans un internat

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La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 15 Mar 2005, 23:35

Et oui, triste france. :(
ça ressemble de plus en plus à une dictature. Ils font reigner la terreur, qu'est ce que des lycéens peuvent faire face à ça (?), a part s'écraser et fermer sa g*** :?
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 13:59

ça fait de la peine de voir des gamins cramer des joints à l'entrée de tous les collèges et lycées de France dès 8h00 du mat'.


+1 mais au collège ils font l'effort d'écraser leur pet' 100 metres avant d'arriver à l'entrée.
Le problème reste quand même que le canna est beaucoup plus facile à gérer (c'est à dire ne pas se faire trop griller) que l'alcool donc c'est "parfait" pour les cours. Que faire?
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 20:45

casser le marché noir en legalisant et en interdisant la vente aux moins de 16 ou 18.
ca n'empecheras pas l'acces totalement mais ca le rendras plus difficile et mieux controler.


Tout à fait d'accord mais j'ai peur que ça ne règle pas le problème concernant ces jeunes qui font un mauvais usage du cannabis. Et au lycée (les fumeurs réguliers au collège sont quand même beaucoup plus rares) beaucoup de jeunes ont plus de 16 ans.
Mais c'est vrai que comme pour le tabac, le prix pourrait être prohibitif. Combien coûte "le joint le moins cher" aux pays-bas? Parce qu'au prix du shit français c'est clair qu'ils peuvent s'en mettre plein la tête pour une somme "modique". En plus il reste le deal si y a pas de fric. Le problème c'est que le marché noir français est énorme (à part les planteurs tout le reste c'est pour la mafia. Quoique GHE fait peut-être partie de la mafia :lol: ) et que si on légalisait (on peut rêver) il faudrait essayer de casser le marché noir avec des prix intéressants (difficile de se mettre en concurence avec le marché noir si on déclare les salaires et que l'on paye des taxes).
Je pense que quelquepart ces jeunes ont eu de la chance de tomber sur le cannabis et non pas sur un produit beaucoup plus addictif (je pense à l'alcool) car le jour où ils voudront se bouger le cul et arrêter ça sera beaucoup plus simple. Et n'oublions pas la prévention, qui serait beaucoup plus cohérente si le canna était légalisé...

meme si je suis passé par la


Est-ce que tu penses que tu aurais mieux réussi ta scolarité si il n 'y avait pas eu le cannabis?
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 21:12

yep j'apporte mon point de vie en tant que lycéens !

J'pense pas que la solution soit de faire 80% de répression pour 20% de sensibilisation .. j'trouve que la situation en france est assez compliqué à gérer et qu'on devrait avoir de très longues discussion pour passer d'un exrème à l'autre cad de la situation actuelle à la dépénalisation ( sa serait déja un grand pas en avant) .. surtout qu'en ammassant des taxes sur chaque ptit sachet de BONNE HERBE l'état pourrait mener une vrai politique de prévention .. et limiter l'entrès au coffee des mineurs!
Je sais pas si sa permettrait de régler le problème du marhcé noir .. sa m'étonnerais ! Après c'est au gout de chacun .. mais perso j'en ai marre de fumer du shit et de galérer pour trouver mes plans !
Anonymous
 

La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 23:31

Je suis d'accord avec toi Soron, la fumette au lycée ça n'aide pas a réussir ses études (bien que j'arrive tres bien a concilier les deux pour l'instant...). Mais ça n'est pas en envoyant les jeunes devant les tribunaux que ça va arranger grand chose...
Enfin ça donne une impression d'action de la part du gouvernement et ça occupe la police.
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 23:46

yep j'apporte mon point de vie en tant que lycéens !


T'as fini tes devoirs avant de venir traîner ici? :lol: :lol:

J'pense pas que la solution soit de faire 80% de répression pour 20% de sensibilisation


Ca me rappelle une scène vue dans un JT sur canal l'année dernière. Les élèves étaient alignés contre les murs et le flic passait renifler les casiers. Ils ont ensuite inteviewé les flic: "c'est vrai que ça peut paraître autoritaire et répressif mais pour ceux que j'attrape c'est de la répression et pour tous les autres de la prévention" C'est clair que ça donne pas envie...de se faire choper :wink: La prévention par les chiens...

cad de la situation actuelle à la dépénalisation ( sa serait déja un grand pas en avant) .. surtout qu'en ammassant des taxes sur chaque ptit sachet de BONNE HERBE l'état pourrait mener une vrai politique de prévention .. et limiter l'entrès au coffee des mineurs


En fait tu parles de légalisation (décriminalisation pour les puristes :wink: ), un système dans lequel l'état organise, régule et contrôle la production et la vente. Pou simplifier la dépénalistion ça veut dire que tu as le droit d'en posséder (dans la limite fixée par l'état) mais pas d'en faire commerce. Ca ne règle donc pas les problèmes de marché noir. Il me semble qu'aucun pays n'ai légalisé. Aux pays-bas la vente dans les coffee est tolérée (de moins en moins) mais la production n'est il me semble pas légale. Tu peux donc te faire serrer pour avoir produit de la beuh dans ton appart' mais par contre une fois que tu l'as vendue au coffee c'est bon (par contre tu n'as pas le droit de le déclarer?). En fait la plupart des pays ont signé des traités à l'ONU qui les empêchent de légaliser la production et la vente de drogues dans le cadree récreatif (pour faire la fête). Par contre l'ONU organise la production d'opium pour l'industrie pharmaceutique. Il me semble que la Suisse n'a pas signé ces traités et qu'elle pourrait donc légaliser mais à chaque fois que c'est presque fait ils font 2 pas en arrière. :cry:
Mais c'est sur qu'entre une tolérance à la hollandaise et les décapitations en arabie saoudite il y a de la marge pour chaque état pour s'occuper de ses "sales toxs".
Anonymous
 

La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 23:57

Un tract du Circ qui est le résumé de "lettres ouvertes aux législateurs", le livre qui avait été envoyé aux députés avec les petards.




Pour en finir avec la prohibition…
Les termes les plus divers sont utilisés pour marquer une rupture avec la logique de la prohibition : libéralisation, dépénalisation, légalisation, décriminalisation, bien qu’employés indistinctement, ils recouvrent en fait des philosophies et des politiques différentes. Nous préférons quant à nous parler de décriminalisation, en effet, la “ libéralisation ” et la dépénalisation conservent le cadre général de la prohibition, qu’elles se contentent d’aménager. Quant à la légalisation, elle a ceci de commun avec la prohibition de continuer à porter un jugement moral sur les drogues qui dit : les drogues sont mauvaises et de vouloir, comme la prohibition, protéger l’individu de lui-même par la loi.

Décriminalisons l’usage…
La décriminalisation, elle, ne cherche pas à faire tenir à la loi un discours particulier sur les drogues. Elle se limite à supprimer ce qui permet dans la loi de traiter en ennemi un individu ayant fait un choix différent de celui que la morale du moment ou une conception mal fondée de la santé publique veut promouvoir. Elle vise à rétablir la neutralité idéologique de l’État sur la question des drogues en accord avec la déclaration des droits de l’homme, dont l’article IV stipule : “ La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. ”
La décriminalisation supprime les mécanismes qui enferment le consommateur de drogues illicites dans la clandestinité et la criminalité, elle le rétablit dans ses droits et dans sa dignité parce qu’elle fait plus confiance à l’individu pour déterminer lui-même ce qui est bon pour lui, qu’à l’État.
Par ce travail négatif, la décriminalisation restaure la liberté — et la responsabilité — de l’individu et permet à la société d’aborder de façon dépassionnée la question du contrôle sociétal des drogues. Elle s’accompagne d’un contrôle de la qualité des produits et d’une réglementation de la distribution des drogues afin de protéger le consommateur. Elle ne s’étend pas aux torts causés à autrui (accident commis en état d’ivresse, par exemple). La décriminalisation des drogues dit seulement ceci : la guerre est finie.

… et réglementons la distribution
La réglementation est subordonnée à la décriminalisation. Elle s’intéresse plus aux choses qu’aux personnes. Elle vise à bâtir par des modalités souples et révisables un cadre évolutif favorisant la liberté et la responsabilité des individus et permettant d’apporter à ceux qui le souhaitent l’aide médicale ou psychologique nécessaire.
Ce qui fait la force de ce schéma, c’est qu’il considère la question des drogues comme une question ordinaire et la traite avec les moyens ordinaires de l’hygiène sociale, de la médecine et du droit contrairement à la prohibition qui traite les consommateurs de certaines drogues en hérétiques et mène contre eux une implacable et coûteuse croisade. La décriminalisation de l’usage supprime par définition les délits sans victime que sont la consommation et les délits connexes (achat, transport, détention), tandis que la réglementation de la distribution supprime de fait les délits de trafics, la criminalité liée à la cherté et à la clandestinité des produits interdits et les accidents dus aux coupages.

Un programme de transition
Le principal défi de cette nouvelle approche n’est pas tant celui de la définition d’un système légal de distribution des drogues ou de la mise en place de mécanismes sanitaires et sociaux protecteurs, que la gestion de la situation catastrophique léguée par la prohibition avec son cortège de séropositifs, ses polyintoxiqués, ses consommateurs clochardisés, sans compter le difficile travail de démobilisation des armées jumelles du trafic et de la prohibition.
A cause de l’ampleur des dégâts et de l’énorme désinformation régnant sur cette question, il sera sans doute nécessaire de ménager une phase de transition entre l’actuel régime de prohibition et celui de l’accès libre aux produits psychotropes. Ce système pratiquera un retour à la situation ante prohibition et s’inspirera pour traiter les problèmes causés par l’usage abusif des drogues actuellement illicites des mécanismes mis en place pour
encadrer la consommation des drogues légales.
Nous laisserons à d’autres le soin d’exposer en détail les solutions les plus adaptées aux drogues “ dures ” ; notons simplement que la sortie de la prohibition par la décriminalisation a déjà commencé sur le front de l’héroïne par la politique de limitation des risques (distribution de seringues, programmes méthadone, etc.). Certes, ces mesures ont été prises à cause du danger sanitaire que l’héroïne clandestine fait courir aux usagers, mais il serait paradoxal que sous prétexte que le cannabis ne présente aucun danger majeur, son usage continue d’être criminalisé. La décriminalisation de fait de l’usage des drogues dures doit nécessairement s’accompagner d’une avancée semblable sur la question du cannabis.
Dans l’immédiat, la façon la plus simple de décriminaliser le cannabis serait de le retirer du tableau des stupéfiants, ce qui permettrait de poser d’une façon pragmatique la question de son statut et de sa distribution. Nous proposons un modèle qui combine l’autoproduction (pour la production destinée à l’usage privé) et un système de distribution dont le pivot est ce que nous appelons le “ cannabistrot ” pour la production destinée au commerce.

L’autoproduction
L’autoproduction est certainement l’un des chapitres qui tiennent le plus au cœur des cannabinophiles parce qu’elle permet un approvisionnement non marchand, des cadeaux et des échanges particulièrement bien adaptés à la convivialité du cannabis… et qu’elle impose au marché des prix bas et une bonne qualité. L’autoproduction est limitée aux quantités destinées à un usage privé. Celui-ci comprend les quantités nécessaires à la consommation personnelle et celles offertes aux amis.

A notre avis, pas plus que pour les tomates du jardinier du dimanche, il n’y a lieu de fixer de limite chiffrée à cette quantité. La différenciation entre production commerciale ou privée devant se faire au moment où le produit, au lieu d’être consommé ou offert, devient une marchandise en apparaissant sur le marché. Il y aura certainement des petits malins qui essaieront de faire du commerce hors licence, mais ce type de comportement inévitable
ne devrait pas avoir beaucoup d’importance si le système légal est bien organisé. Du reste, la législation sur le travail au noir, la concurrence déloyale, la fraude fiscale et la licence H seront largement suffisants pour traiter ce type d’infractions banales.

Le cannabistrot
C’est le cœur du dispositif : un lieu convivial, où l’on peut consommer et acheter au comptoir différentes variétés de cannabis. On y diffuse une information sereine sur les drogues dures ou douces, leur consommation, leurs effets et leurs dangers. C’est le lieu où se construit et s’acquiert une culture de l’usage des drogues, il est aux cannabinophiles ce qu’est le bistrot à l’amateur de vins. Il est régi par une licence particulière.

La licence H
Cette licence, nécessaire pour l’ouverture d’un cannabistrot, en fixe les règles. Ne sont vendus dans les cannabistrots que les produits ayant reçu l’estampille de l’Agence française du cannabis. La vente est interdite aux mineurs de moins de 15 ans. On n’y vend ni tabac, ni alcools forts, ni drogues dures, produits dont la distribution relève d’autres circuits. La vente est limitée à des quantités destinées à l’usage personnel.
L’Agence Française du Cannabis
C’est un organisme paritaire regroupant, des représentants des producteurs, des distributeurs, des consommateurs et la dose usuelle de représentants de l’État et d’experts. L’agence est chargée de distribuer les licences H et de veiller à leur respect. Elle a le monopole de la certification des produits mis sur le marché, qu’elle analyse et contrôle. L’agence gère les licences d’importation et d’exportation, finance des recherches sur la culture (agricole) du cannabis, l’amélioration des semences, l’utilisation thérapeutique du cannabis, sur la réduction des risques liés à l’inhalation, etc.
La certification des produits
Tous les produits vendus au cannabistrot sont analysés. Ils sont vendus avec une étiquette précisant le type de produit, la région de production, la concentration en produits actifs, les effets qu’on peut en attendre, les précautions d’emploi et les recommandations de prudence et de sobriété utiles, enfin le poids et le prix au gramme. Les produits sont désignés par le nom de la variété ou par le nom de la région de production.
Publicité et Appellation contrôlée
La publicité serait limitée et alignée sur les réglementations en vigueur pour les alcools et les tabacs. Un système d’appellation contrôlée sera mis en place. Le but de ces dispositions est d’orienter le marché vers un système ressemblant plus à celui du marché des vins (qui garantit la qualité et favorise les petits producteurs) que celui de la bière et des tabacs qui favorise les trusts et les produits standardisés.


Commerce : classique ou passif ?
Le commerce pourra au choix être aligné sur le régime général du commerce ou adopter une forme particulière sans bénéfices. Dans ce dernier système, afin d’éviter que le commerçant ne pousse à la consommation, l’établissement est régi par une coopérative où les tenanciers sont salariés, le bénéfice éventuel de l’établissement étant versé à un organisme social ou culturel.
Taxes et vignette
Comme n’importe quel produit, le cannabis sera assujetti aux taxes usuelles, et comme les tabacs et spiritueux à la vignette sécu. On s’abstiendra de grever le produit de trop de taxes afin d’éviter que l’autoproduction et la mutation des actuels réseaux de trafic en réseaux de contrebande, ne chassent du marché la production légale.
Production
Les cultivateurs désireux de produire du cannabis à des fins commerciales devront obtenir la certification de leurs produits auprès de l’AFC. Que ce soit à fin d’exportation ou d’écoulement sur le marché national, ils pourront les proposer eux-mêmes ou par le biais de coopératives de producteurs ou en confier la distribution à l’AFC. Comme n’importe quel producteur, ils devront s’acquitter des différentes taxes exigibles. Ils pourront se regrouper en coopératives pour optimiser leurs cultures, se perfectionner et défendre leurs intérêts.
Importations
Devenu une marchandise ordinaire, le cannabis pourra également être importé des pays où sa production est licite sous la réserve que la qualité du produit satisfasse aux exigences sanitaires et légales édictées par l’AFC. La politique d’achat et de certification de l’AFC fera en sorte de faire passer le contrôle de la production de ce produit des trafiquants, aux paysans, aussi favorisera-t-elle systématiquement les coopératives paysannes dans ses recommandations.
La vente aux mineurs
La vente aux mineurs, sauf autorisation parentale, sera interdite. Toutefois, vu l’innocuité relative du cannabis, comparée à celle de l’alcool ou du tabac, il paraît judicieux de fixer à 16 ans (âge de la majorité sexuelle), la “ majorité cannabique ”.
Vente par correspondance
Une agence postale sera mise en place afin que les consommateurs isolés puissent avoir accès aux produits, ce système présentant à la fois des garanties de discrétion pour le consommateur et un contrôle suffisant (envoi recommandé, quantités limitées à l’usage personnel).
Cannabis thérapeutique
Dans le cas où le cannabis serait prescrit pour un usage thérapeutique par un médecin, il sera remboursé comme n’importe quel médicament.
Amnistie
La décriminalisation du cannabis devra avoir un effet rétroactif sur les condamnations pour des délits de consommation, production, vente et trafic et entraîner l’amnistie immédiate des personnes poursuivies.
Le CIRC ne fait ni propagande, ni prosélytisme, ni publicité pour le cannabis (c’est parfaitement inutile.)

FEDERATION DES CIRC
BP 3043
69605 Villeurbanne Cedex
Tél. : (0) 611 531 007
Fax : (0) 611 531 012
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 16 Mar 2005, 23:59

Mci de me reprendre Alex car j'ai effectivement fait un erreur de vocabulaire !
PS : pas de devoir pour demain :lol:
Anonymous
 

Re: La police fait la chasse au shit dans un internat

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 03:54

PS : pas de devoir pour demain


Fais gaffe au contrôle surprise en maths :lol:
Anonymous
 


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