Cannabis et loi sur F5

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Re: Cannabis et loi sur F5

Messagepar daniel » 11 Fév 2005, 08:27

Après la prévention la répréssion ...


A l'Assemblée nationale, le député Richard Dell'Agnola (UMP) (http://60gp.ovh.net/~richardd/index.html)
récapitule les
méfaits du cannabis et se félicite de la nouvelle campagne de prévention,
"signe positif" de changement, mais pour autant reste préoccupé par la
forte consommation : "il est indispensable d'aller plus loin et de revoir
la loi de 70, plus applicable ni inappliquée" : "quand mettre en place une
nouvelle loi rappelant l'interdit dans ce domaine ?"
Douste-Blazy répond en reprenant les stats alarmantes citées par RD'A
(France et Angleterre en tête de la consommation de cannabis en Europe,
consommation multipliée par 3 en 20 ans) et ajoute que le "THC, la
substance dangereuse du cannabis, est trois fois plus fort", que "des
études indiscutables ont montré la dangerosité du cannabis" qui a des
effets "neuro-psychiques". D'où la campagne de prévention et la mise en
place d'un numéro anonyme pour aider les jeunes et les parents désemparés
face au problème. "Après la banalisation il faut combattre ce fléau".

--Merci a Raph pour cette info
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Re: Cannabis et loi sur F5

Messagepar daniel » 21 Jan 2013, 03:54

Ca se passe comme cela....

http://www.libe.fr/imprimer.php?Article=273853


Monde

Drogues: les Etats-Unis veulent imposer le tout répressif à l'Onu
Une lettre du directeur exécutif de l'Organe des Nations unies contre la
drogue et le crime à un officiel américain apparaît comme un acte
d'allégeance * Des mesures de prévention du sida y sont enterrées *

Par Arnaud AUBRON
lundi 07 février 2005 (Liberation.fr - 16:18)

Voilà une lettre qui en dit long sur les relations entre Washington et
l'Onu. Et qui ne manquera pas d'éclairer sur la manière dont est conduite
la politique internationale des drogues à un mois de la réunion annuelle de
la Commission des stupéfiants de l'Onu, le «parlement» chargé de fixer les
règles internationales en matière de narcotiques. Le 10 novembre 2004,
Antonio Maria Costa, directeur exécutif de l'Organe des Nations unies
contre la drogue et le crime (ONUDC), rencontrait Robert Charles,
sous-secrétaire d'Etat américain en charge des questions de drogues. Objet
de la discussion : la politique de réduction des risques. Un sujet qui
fâche à Washington, où l'on refuse toujours d'entendre parler d'échanges de
seringues ou de produits de substitution et où l'on reproche de plus en
plus à l'Onu de faire la promotion de ce type de mesures de santé publique
en s'éloignant de la stricte «guerre à la drogue» américaine. Principaux
donateurs de l'ONUDC, les Etats-Unis entendent bien que l'office ne
s'éloigne pas de la ligne officielle établie à Washington. Ce que, selon
plusieurs proches du dossier, Charles était venu rappeler en termes fort
peu diplomatiques à Costa, allant jusqu'à le menacer de lui couper les
vivres.

L'affaire serait probablement restée secrète si, le lendemain, Costa ne
s'était fendu d'une missive signifiant à son interlocuteur américain son
intention de rentrer dans le rang. Lettre
(http://www.colombo-plan.org/www/images/ ... ov2004.pdf en PDF)
dont la publication, le mois dernier par différentes ONG, a fait l'effet
d'une bombe. «Cher Bobby», entame Costa, à la main, barrant d'un trait le
plus solennel «Cher Mr Charles» initial. «En ce qui concerne la réduction
des risques, je partage votre inquiétude. Sous l'apparence de réduction des
risques, des gens ¦uvrent, de mauvaise foi, à affaiblir la lutte mondiale
antidrogue. (S) En conséquence, et conformément à nos discussions, nous
allons revoir toutes nos déclarations et nous montrer plus vigilants dans
le futur.» Histoire de prouver son total dévouement, le haut responsable
onusien poursuit dans cette voie, condamnant les programmes de distribution
d'héroïne aux toxicomanes et les salles d'injection comme «contraires aux
traités internationaux». Seul l'échange de seringues semble pouvoir faire
l'objet d'un débat, mais «en aucun cas, l'ONUDC ne [le] cautionne comme
solution au problème d'abus de drogues et ne soutient les déclarations
publiques défendant ces pratiques.»

Pourtant, rappelle le chercheur néerlandais Martin Jelsma, du Transnational
Institute http://www.tni.org/drugs/index.htm, l'ONUDC semblait, depuis un
an, avoir sensiblement évolué sur la question, allant jusqu'à soutenir la
mise en place de programmes incluant de telles mesures au Brésil, en
Birmanie et en Thaïlande. Et de rappeler qu'en février 2004, dans un
document officiel adressé à la Commission des stupéfiants, Costa lui-même
expliquait : «Des programmes efficaces (pour lutter contre le sida, ndlr)
incluent une large variété de mesures, allant du traitement de la
dépendance, aux traitements de substitution en passant par la fourniture
aux usagers d'informations sur la réduction des risques, la fourniture de
seringues propres, de préservatifsS» Position réaffirmée par le même Costa
devant la conférence internationale sur le sida à Bangkok, en juillet 2004.
De même, sollicités en 2002, les services juridiques de l'ONUDC affirmaient
dans un document resté confidentiel que, contrairement à ce qu'affirme
Costa dans sa lettre à Charles, les salles d'injection et la fourniture
d'héroïne ne sont pas nécessairement contraires aux traités internationaux.
Enfin, la lettre de Costa place l'Onu dans une inconfortable position de
schizophrénie, les mesures de réduction des risques faisant aujourd'hui
partie intégrante des stratégies défendues par l'Onusida.

Pour beaucoup d'observateurs, cette lettre sonne donc comme l'ultime aveu
d'allégeance de l'ONUDC envers les Etats-Unis. Pour l'ONG
antiprohibitionniste européenne Encod, «en cédant aux pressions américaines
sur la réduction des risques, l'ONUDC montre qu'il n'est pas capable de
défendre l'intérêt des citoyens (S) Il se montre plus à l'écoute des
pressions financières et politiques que des vérités scientifiques». Pour le
Britannique Tony White, ancien haut-responsable de l'ONUDC : «En devenant
les principaux bailleurs de fonds de l'ONUDC et en conditionnant ce
financement à une stricte adhésion à leur propre politique, dogmatique et
vouée à l'échec, les Etats-Unis tentent de mettre un terme aux expériences
de réductions des risques et de forcer l'ONUDC à imposer au reste du monde
la politique américaine. Il est très perturbant que M. Costa se soit si
docilement soumis à cette intimidation et il est impératif que la
Commission des stupéfiants de l'ONU lui demande des comptes à ce sujet le
mois prochain.»

A Vienne, siège de l'ONUDC, on tente de minimiser l'affaire, en parlant
d'une simple «clarification du mandat de l'ONUDC à destination d'un Etat
membre». Et de nier tout changement de direction politique : «Nous ne
sommes pas un organisme de santé publique (S). L'ONUDC soutient les mesures
prophylactiques contre le VIH/sida lorsque ces mesures vont dans le sens de
ses objectifs officiels (contrôler l'offre de drogues, faire baisser la
demande et réduire l'abus).» Et comme pour dissiper une certaine gêne : «M.
Costa et les hommes et femmes qui travaillent à l'ONUDC ne sont pas
forcément personnellement opposés à des initiatives qui permettent de
lutter contre la propagation d'une maladie mortelle ; mais, en tant
qu'employés de l'ONUDC, notre travail est de s'assurer que les projets
soutenus par l'office vont dans le sens de la réalisation de ses mandats.»
Comme pour calmer la polémique qui commence à peine à enfler, l'office a
souhaité mettre en ligne la fameuse lettre sur son propre site
(http://www.unodc.org/unodc/letter_11_11_04.html). Lapsus révélateur, la
seconde moitié de la lettre, celle concernant la réduction des risques, y a
été oubliée. Une «erreur technique qui sera bientôt réparée»S

http://www.liberation.fr/page.php?Article=273853



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