Flics, cul et fumette

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Re: Flics, cul et fumette

Messagepar daniel » 16 Oct 2004, 14:30

La il s'agit d'enfumage toxique
Police républicaine ?





Un rapport officiel épingle la «perversité» d'une descente

Le 1er janvier, une intervention violente dans un bar parisien s'était soldée par la mort d'un homme.

Par Patricia TOURANCHEAU

jeudi 14 octobre 2004 (Liberation - 06:00)



Le réveillon privé d'une famille kabyle au Café de la poste, rue de Clignancourt à Paris (XVIIIe), avait tourné au vinaigre avec le commissariat d'en face et des renforts de police qui, le 1er janvier 2004 vers 3 h 30, ont projeté sans discernement du gaz lacrymogène dans ce lieu clos. Les fêtards, y compris les femmes et les enfants, ont été piégés à l'intérieur du bistrot au rideau de fer baissé et à l'air devenu irrespirable. Invité par le patron, un artiste peintre suédois de 61 ans au coeur fragile n'en a pas réchappé (Libération du 28 janvier).
Le limonadier a dénoncé, le 6 janvier, la bavure à l'inspection générale des services (IGS). Saisie de «cet incident grave» par le député et adjoint au maire de Paris Christophe Caresche (PS), la Commission nationale de déontologie de la sécurité, présidée par Pierre Truche, vient de rendre ses conclusions d'enquête. Elles sont extrêmement critiques à l'égard des policiers intervenants mais aussi, ce qui est bien plus rare, à propos des investigations de l'IGS.
Le rapport tient pour «établi qu'un ou plusieurs fonctionnaires de police se sont livrés à une agression» au gaz sur des gens pacifiques, étrangers à l'algarade qui eut lieu dans la rue, et souligne «la perversité de cet acte commis de nuit». Les gardiens de la paix ont profité de l'entrée au café d'une mère avec son bébé pour lancer les produits incapacitants à l'intérieur, puis ont «maintenu la porte fermée pour empêcher les personnes présentes de sortir». Le rapporteur déplore que les policiers n'aient «pas porté secours aux personnes incommodées», ni appelé les pompiers.
Il épingle sévèrement J.L.N., capitaine de police de la BAC (brigade anticriminalité) du XVIIIe, le plus gradé sur les lieux, qui a «pour le moins, été témoin direct de cet acte illégal de violence» mais n'en a pas informé le procureur, ni sa hiérarchie, et n'a pas mentionné aussitôt sur le registre deux interpellations.
Il dénonce l'omerta qui paraît régner dans les rangs puisque ce capitaine J.L.N. et le lieutenant O.D. n'ont communiqué à l'IGS «aucun renseignement de nature à permettre d'identifier l'auteur» de la projection de gaz. De plus, le «caractère clandestin» de cet usage de lacrymogène «se perpétue à ce jour», puisque l'IGS n'a «effectué aucune recherche» de l'unité de police qui avait cette bombe «attribuée en dotation» et n'a pas «identifié le fonctionnaire qui l'a utilisée». Selon la commission, l'enquêteur de l'IGS «a fait siennes les déclarations des fonctionnaires de police», a accordé peu de crédit aux «allégations» des plaignants et s'est contenté de conclure que «la responsabilité du gazage à l'intérieur du bar n'a pu être déterminée». La commission observe que «la violence dont a été victime [le Suédois décédé] n'a pu qu'aggraver le risque auquel il était exposé».
Pierre Truche a transmis son rapport au procureur de Paris, en soulignant sa «compétence en matière de violences dans un contexte d'agression à caractère raciste».




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Re: Flics, cul et fumette

Messagepar daniel » 19 Oct 2004, 11:36

La beuverie au commissariat se solde par un mort

A Nantes, un brigadier-chef a tué un collègue avec l'arme de ce dernier.

Par LA CASINIERE Nicolas DE

mardi 19 octobre 2004 (Liberation - 06:00)

Nantes correspondance



Il n'y avait qu'une seule balle dans le barillet du Manhurin et trop d'alcool dans le sang. Un gardien de la paix de 34 ans a été tué par sa propre arme de service, tenue par un de ses collègues, un brigadier-chef de 46 ans qui a reconnu son geste lors de sa garde à vue. Il a été mis en examen hier pour «violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner», l'intention d'homicide n'est pas retenue, mais ce crime est quand même passible des assises. «Une qualification susceptible d'évoluer», a commenté le procureur Jean-Marie Huet.
«Chiche !» C'était samedi soir à Nantes. Les policiers de la compagnie départementale d'intervention étaient de service au stade de La Beaujoire, où Nantes a battu le PSG. De retour au commissariat central, ils sont six dans une petite salle de repos de 20 m2. En tenue mais hors service, ils boivent. De la bière, du vin. Contrairement à la version officielle, certains collègues concèdent qu'entre la victime et le brigadier-chef, les relations n'étaient pas des meilleures. Et qu'ils étaient plutôt du genre provocateurs, fiers à bras. Un collègue, passant à ce moment-là dans le couloir, aurait juste entendu : «Chiche !» L'alcool aidant, se sont-ils lancé un défi de virilité, genre roulette russe ? «C'est un des multiples bruits», reconnaît anonymement un policier du commissariat. Le procureur précise : «La victime, qui avait indiqué dans la soirée que cinq des six cartouches avaient été ôtées, a tiré plusieurs fois en percutant à vide, avant que son collègue se saisisse de l'arme et tire. L'instruction doit établir s'il avait conscience ou non qu'il subsistait une cartouche...» La balle a atteint la victime près de la bouche et traversé la tête. L'homme est mort très rapidement.
Pour se soustraire à un relevé d'empreintes et à un test à la parafine qui aurait constaté des traces de poudre sur ses doigts, l'auteur du coup de feu se serait renversé une tasse de café sur la main. «Cet élément est contesté», note le procureur. L'alcoolémie de tous les participants à la soirée est largement positive. «Au-dessus de 1,8 gramme par litre de sang», dit seulement le parquet. Mais entre les témoins et l'auteur du tir, les déclarations ne concordent pas : «Dans le contexte de bruits, de musique, de discussions fortes et de bouteilles cassées, certains ont pu ne pas entendre l'arme percuter à vide.»
Gêne. L'Inspection générale de la police nationale a été saisie. Premier point à éclaircir : l'arme de service aurait dû être déchargée, et mise sous clé. Sur place, les usages semblent un peu flous. «On reste policier 24 heures sur 24. On peut garder l'arme avec nous. Ce n'est pas anormal», dit l'un. «Les gendarmes ont un râtelier, pas nous policiers, qui sommes responsables de notre armement individuel. Chacun fait comme il le souhaite», dit Olivier Tonnerre, secrétaire du syndicat Alliance. Comme ses collègues, il se montre extrêmement gêné pour commenter le dérapage et son contexte : «Avec une arme, le passage à l'acte est plus facile que pour un maçon qui ne va pas se tuer à coups de truelle. Quant à l'alcool, c'est clair que Ricard et whisky sont interdits. Ici à Nantes, la chasse à l'alcool a été faite. On est en présence d'actes individuels. C'est la consternation.»
Déjà en mars 1999, à la suite d'une plainte pour violence policière dans le même commissariat, le procureur avait fait une perquisition sur place et découvert de l'alcool en quantité dans les bureaux. Les «bars» internes au commissariat ont alors été officiellement fermés et interdits, restreints aux salles de repos. Lors d'un conflit dans son service, un policier de la brigade motocycliste a aussi évoqué l'usage abusif des sirènes et gyrophares pour se frayer un chemin dans la circulation et rentrer plus vite à l'heure de l'apéro au même commissariat central.








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