Il m’était arrivé un truc bizarre avec les douanes aussi. On s’était envoyé de l’herbe depuis la Jamaïque, à 4 adresses différentes. Pour vous dire, nos lettres étaient si bien ficelées et isolées que la postière n’avait pu réprimer un sourire complice en enregistrant la puante affaire. On envoie donc les machins sans trop y croire et on rentre ensuite à Paris.
6 semaines plus tard, on reçoit, chez les parents de ma copine (une des adresses choisies), une de nos lettres curieusement bariolée. Sur ses 2 faces, on distinguait sans mal un énorme « GANGA » nerveusement gribouillé au feutre de couleur. Le courrier avait été ouvert (ils avaient rescotché l’enveloppe) et l’herbe avait été découverte (conditionnée au format d’une carte postale, elle avait un pli qui n’était pas de notre fait). Car c’est bien le plus curieux, l’herbe était toujours dans l’enveloppe !
Ma version, c’était qu’un douanier jamaïcain à l’orthographe problématique (c’est GANJA) avait dû poser son petit commentaire (le sycophante !) pour ses confrères français….. qui avaient vraisemblablement zappé la note… pour notre plus grand plaisir (est-ce utile de le préciser ?).
C’était « la petite histoire douanière qui finit bien ». Elles ne sont pas si fréquentes.
PS : Je compatis Cybernéo, en tout cas…