Bien résumé Alex...
Une petite correction, pour l'humaniste maton, il n'était pas question de débris mais de "déchets humains", la formule mérite bien ce rappel.
Curieux JP16 ta petite intervention sur Besancenot. « Se faire remettre à sa place » est chose courante en politique, tout comme l’émission de ces ½ vérités complaisantes. Strauss Kahn n’hésite pas lui-même à utiliser ces procédés rhétoriques et il est surprenant de l’introniser en redresseur de torts. Car il faut bien distinguer « l’eristique » de la politique (au sens « noble » du terme) ou du discours sociologique. Il est assez terrible de constater que dans un bon nombre de cas, le ressenti subjectif (untel a mouché untel) ne repose pas sur une base sociologique (ou scientifique) malgré le « clinquant » argumentatif dont certains sont capables. La télévision conforte par les formats qu’elle propose et la mémoire dont elle fait preuve (doit fumer du cabanis celle là) ce beau malentendu.
Ce qui m’ennuie dans ce cas précis, c’est que sur le critère de « l’honnêteté », je ne pense sincèrement pas que Besancenot soit l’exemple le plus parlant pour circonscrire l’hypocrisie de ce champ social. A bien l’étudier, je pense même qu’il est un de ceux qui croient le plus à leur action politique et à la justesse de leur combat. Maintenant, être sincère ne signifie pas dire la vérité vraie. Bref, on peut dire la vérité (être "honnête") sans dire la vérité.