scarlateyes a écrit:
Meme si intrinsèquement je pressens bien que pour les végétaux la question du clonage ne peut etre abordée de la meme façon que pour un animal superieur puisque nombreux sont les végétaux à avoir intégré ce mode de multiplication à l'état naturel, alors qu'il faut piocher dans les insectes pour trouver des cas de vraie parthénogénèse et aucune sissiparité si je ne m'abuse (mais rectifié si il vous en vient une en tete) je pense etre bien réducteur dans mon abord de la question. (mais carrement en accord avec moi-meme ).
Là tu mets le doigt sur la faiblesse de l'argumentation Testarienne. Transposer les hypothétiques problèmes du clonage végétal (naturel) au clonage animal (non naturel) c'est faire un raccourci scientifique très (trop) rapide.
La totipotence on la retrouve chez l'hommes aux tout premiers jours du développement, ce sont les fameuses cellules souches (enfin certaines) dont on nous rabat les oreilles en ce moment. Après elles disparaissent.
C'est d'ailleurs le tour de force Dolly, faire un clône à partir de cellules adultes donc différenciées. De là viendraient les fameux problèmes immunitaires de cette brebis et des ses copines clonées. En gros elles naitraient avec l'âge de leur maman ou plutôt l'âge des télomères de leur maman (hypothèse la plus souvent avancée). Les télomères ce sont des séquences répétititve d'ADN (non codantes) que l'on trouve aux extremités des chromosomes et qui auraient donc un rôle protecteur. A chaque réplication de la cellule, les télomères sont grignotés. Ce qui fait qu'au bout d'un moment, les télomères sont trop bouffés pour que la cellule puisse vivre normalement (vieillissement cellulaire).
Le passage par la reproduction sexuée permet de régénérer ces télomères (chez les animaux en tout cas) grace à une enzyme spécifique que l'on retrouve aussi dans les cellules cancereuses (immortelles).
(un peu indigeste là non?)