Un argument foireux

par **aligator427** » 22 Juil 2003, 09:11

Clinton a avoué avoir tiré sur des joints de marijuana (mais sans inhaler la fumée !), etc... Fumer ne rend pas les gens meilleurs ni plus ouverts, y compris sur le thème précis de la fumette, c'est sans espoir.
Ce qui est triste, chez les jeunes mineurs qui se mettent à fumer en routine, c'est qu'ils ne mettent pas toutes les chances de leur côté pour réussir leur scolarité. Et le système est impitoyable, on ne leur donne pas plusieurs chances. On connaît tous d'excellents contre-exemples, de jeunes brillants que le joint ne pénalise pas, mais il faut voir la réalité en face, pour la majorité des gamins, ça n'aide pas.

par **aligator427** » 22 Juil 2003, 14:17

Personellement je ne fais pas de discrimination entre les modes de consommation : certains recherchent la "déchire" d'autres revendiquent une approche plus raisonnable fondée sur le plaisir... chacun son truc après tout.
Mais je pointe juste du doigt le fait que l'adolescence est un moment déjà difficile à passer pour pas mal de jeunes sur le plan psychologique, un moment où le système exige en plus énormément d'eux sur le plan du travail (regardez les emplois du temps au collège et le boulot personnel que ça demande), bref un moment où à mon sens le joint n'a pas sa place en routine. Par contre, l'expérimentation en w-e, pendant les vacances et tout, pourquoi pas !
Et Daimonax, même si il n'y a pas d'indicateurs fiables, je peux t'assurer que l'âge du premier joint a énormément diminué, en me fondant sur mes propres observations. Une fois je suis repassé devant mon collège à l'heure où les bus arrivent, sur les 7h30 du mat : des petits groupes tiraient sur des cônes. Dix ans avant on fumait nos premières clopes à cette place.
Deuxième observation, la banalisation : un jour mon petit frère qui a à peine quatre ans de moins que moi a organisé une petite fête en première ou en terminale : cinq minutes à peine après être arrivés, certains de ses potes sortaient déjà leur matos. Pourtant fumeur, j'étais sidéré : quatre ans auparavant, dans une soirée, il y avait rarement plus d'une personne qui en avait (là c'était la proportion quasi inverse), et pour fumer on allait un peu à l'écart.