"L'effort de recherche dans le domaine de la toxicomanie est très insuffisant et ne permet pas d'éclairer le débat comme il devrait l'être", regrette le député UMP de la Loire Christian Cabal dans le deuxième tome de son rapport sur l'effet des drogues sur le cerveau, ".
Et bien c'est pas avec la diminution du budget de la recherche publique par le gouvernement UMP que ça risque de changer. Désolé pour toi mon petit Christian Cabal (ah t'es de l'UMP toi aussi?

Un constat également établi, à l'issue des débats, par le ministre de la Santé Jean-François Mattéi: "La recherche doit être une des priorités d'action dans le cadre du prochain plan quinquennal de lutte contre les drogues qui sera adopté par le gouvernement au printemps".
Paroles, paroles, paroles...
Entrant dans le vif du débat, le Dr Jayle juge au contraire que les effets du cannabis deviennent un "vrai problème de santé publique": "Il apparaît clairement dans l'expertise que le cannabis non seulement peut entraîner des états psychotiques aigus du type bouffées délirantes (...), mais qu'il peut aussi révéler, voire majorer, une fragilité schizophrénique", affirme-t-il, concédant toutefois que le nombre de cas de schizophrénie reste à peu près constant en dépit de "l'énorme augmentation de consommation de cannabis".
Fumer du cannabis rend schyzophrene. Plus il y a de fumeurs, moins il y a de schyzophrènes. Cherchez l'erreur.
Je sais pas ce que le Dr Jayle fume mais ça doit être super fort.
Malgré ces incertitudes, le professeur Roger Nordmann de l'académie de Médecine juge qu'"il faut que les jeunes aient un message clair: le cannabis peut vous perturber, il diminue votre liberté individuelle, vous pouvez devenir accro".
Mais oui...
"Le cannabis, le tabac, l'alcool, sont des drogues", a renchéri M. Mattéi, jugeant que "le terme 'drogues douces' devait disparaître". Pour lui, le principe de précaution qui aurait dû être appliqué au tabac doit l'être au cannabis.
"Aurait dû être appliqué au tabac": j'adore l'usage du conditionnel passé.
Heureusement qu'il y a le sénat pour trouver que l'interdiction de la vente de clope au mineur correspond à une déresponsabilisation des jeunes. C'est marrant, ils ne parlent plus de "signal fort" quand les bénéfices de l'industrie du tabac sont en jeu.
Pour le Pr Maurice Tubiana, président de l'Académie nationale de médecine, "les problèmes du tabac ou de l'alcool ou du cannabis sont tous liés. C'est un problème de comportement des adolescents caractérisé par une indifférence à la santé et une indifférence aux prises de risque; autrement dit, un enfermement dans l'instant présent et une incapacité à se projeter dans l'avenir".
Encore une fois si on les écoute seuls les adolescents fument du cannabis. C'est étrange cette idée fixe de vouloir associé cannabis et irresponsabilité.
Concernant l'incapacité à se projeter dans l'avenir. Vu celui qu'ils sont en train de nous construire...bin je vais aller m'en rouler un tiens
