Pour commettre leur joli texte de loi sur la conduite sous l'emprise de stupéfiant, nos chers parlementaires se sont basés sur les travaux du "toxicologue" Patrick Murat, nouveau croisé de la lutte anti-cannabis.
Selon Patrick (tu permets que je t'appelle Patrick ?), quelque chose comme 25% des jeunes impliqués dans des accidents de la route le serait sous l'emprise du cannabis (Ca en dit long sur l'efficacité de la prohibition et de la prévention).
Le problème c'est que le protocole expérimental de Patrick ne tient visiblement pas la route (c'est le cas de dire). Son étude est complétement pipeau (voir encore une fois le dernier numéro de La Recherche dont le deuxième article est vraiment très interessant dans son étude du milieu politico-hospitalo-universitaire), elle n'est là que pour servir la soupe à une assemblée nationale obsédée par l'ordre moral.
Une nouvelle étude nettement plus sérieuse sur les relations cannabis/accident de la route est en cours, hélas on risque de moins en entendre parlé si elle ne va pas dans le sens "tout repressif", très à la mode actuellement.