Voici la traduction d'un autre article de DJ Short, cette fois ci réalisée en association avec le poto Locoporro, un grand merci à lui !
Mon système de classement. (DJ Short, 2004)
Une des techniques les plus utiles pratiquées dans un projet de breeding de cannabis de qualité est peut être celle du classement. Cela se rapporte à une méthode utilisée pour classer différents traits pour une future référence, ou à comment étiqueter au mieux les caractères d’une population donnée. Cela implique également un suivi de des origines (références de génération).
Tout d’abord et avant tout, je ne peux pas commencer à décrire le niveau de complexité impliqué dans un projet de breeding qui s’étend de la génération F2 à la F5. Cela ma pris plus de 15 ans d’essais et de nombreuses erreurs pour comprendre et développer un système qui fonctionne vraiment à ce niveau et au-delà. Cela commence assez simplement jusqu’aux F2, c’est alors que la complexité augmente exponentiellement à chaque génération.
Les P1 sont assez simples à classer, il s’agit des parents reproducteurs originaux et sont étiquetés pour ce qu’ils sont, par exemple Highland, Purple ou Chocolate Thaï; Oaxacan ou Santa Marta Gold, Pure Afghan, etc.
Les F1 étaient également simples à classer car ils avaient des traits uniformes et j’ai simplement choisi de les étiqueter « The Cross ». La génération F2 fut également facile à identifier avec le label « Double Cross », ou la descendance du croisement F1.
Néanmoins, quand ces F2 furent cultivés, une extrême diversité gouverna la création des F3, et le travail devint plus difficile.
A partir de ce niveau (et au delà) une forme de système d’étiquetage devient nécessaire pour cataloguer toutes les différentes variations trouvées. En commençant avec les plantes cultivées à partir des graines F2 j’ai choisi d’utiliser un système alphabétique avec chaque lettre correspondant à un caractère spécifique. Par exemple, la lettre « B » signifiait la caractéristique « Berry » (« Baies ») , la lettre « F » pour « Fruity » (« Fruité ») (parfois « Floral »), « G » pour « Grape » (« Raisin »), « C » pour « Citrus » (« Agrumes »), « O » pour « Orange », « L » pour « Lemon » or « Lime » (« Citron »), K pour « Kush », « S » pour « Sativa », « P » pour « Purple », « X » pour « eXtrême production de trichomes », etc.
Je dois avouer que cela m’a pris de nombreux essais et erreurs pour finalement y arriver. Par conséquent, si quelqu’un regardait mes premières notes, il y trouverait de nombreuses exceptions à « la règle » qui a été développée. Je laisse ces « erreurs » précoces où elles sont pour ne pas trop compliquer ce qui va suivre. Il est également très important de noter que la plupart de ces observations furent relativement subjectives, et que deux caractères maximum pouvaient être assignés par plante. Par exemple, le label « BK » correspondait à « Berry Kush », une plante à dominance Kush avec de remarquables attributs Berry. Il est également important de noter que seule la plus remarquable plante pour un caractère donné, était sélectionnée pour le travail à suivre. Donc la plante qui finissait avec le label « BK » était vraiment la plante la plus « Berry / Kush » du lot.
Et donc, mon stock de graines F3 fut étiqueté avec un code de deux lettres indiquant les caractéristiques les plus remarquables que possédaient chacun des parents (la mère en premier), et seulement ceux avec les plus fortes expressions gagnaient leur label.
Quand les F3 étaient cultivées et croisées pour créer la génération F4, ces labels furent couplés pour indiquer les parents de la descendance F4, par exemple BK/FS serait un croisement entre une mère F3 « Berry-Kush » (je place toujours la femelle en premier, et le mâle en second) et un père F3 « Fruity-Sativa ».
F4 et au-delà.
Examinez le numéro de label : 4/5 3 96-2. C’est le type de symbole numérique que j’utilise pour étiqueter les plantes de la génération F4 et les suivantes. Avant de disséquer ce nombre je dois vous indiquer quelques règles que je suis dans un projet de breeding au-delà de la génération F4.
Tout d’abord, je ne cultive jamais plus de 6 variétés en même temps, pour éviter trop de confusion. Six sera en général le nombre maximum de variétés qu’un individu pourra suivre avec réalisme. Ces six (ou cinq, ou quatre, etc) variétés sont étiquetées de 1 à 6 (suivant le nombre de variétés utilisées). Disons par exemple que les 6 variétés F3 que j’utilise sont : 1 = FK/FK ; 2 = BK/PK ; 3 = FK/FL ; 4 = GK/GK ; 5 = PK/FP et 6 = XP/FK. Des notes sont faites pour enregistrer cela et les graines sont alors mises à germer et à cultiver en utilisant cette simple identification numérique (de 1 à 6 dans notre exemple).
Ensuite, je sélectionne un mâle uniquement par projet de breeding. Encore une fois, cela simplifie les choses et réduit énormément le risque d’erreurs. Ce mâle est généralement sélectionné autour de la troisième semaine du cycle de floraison, sauf s’il s’agit d’un clone issu d’un autre projet. Une fois que le mâle unique est sélectionné, les autres mâles sont détruits et les femelles restantes sont numérotées selon leur variété (par exemple s’il reste 7 femelles #1, cinq femelles #2, etc, elles sont numérotées de #1-1 à #1-7, de #2-1 à #2-5, etc).
Le mâle conserve simplement le numéro de sa variété, dans notre exemple ci-dessus un numéro « 5 », donc un mâle PK/FP.
Maintenant nous pouvons examiner l’exemple au dessus : 4/5 3 96-2. Les deux premiers numéros, « 4/5 » sont les numéros des variétés de la femelle en premier et du mâle en second. Donc dans cet exemple cela serait : une femelle GK/GK croisée avec le mâle PK/FP. Le troisième numéro dans notre exemple, « 3 », signifie la 3e femelle du lot #4 (GK/GK). Le numéro suivant dans notre exemple, « 96 », est simplement l’année et le numéro final est le numéro de la session pour cette année. Donc, en traduction, le nombre 4/5 3 96-2 est la 3e femelle GK/GK (ou #4), croisée avec le mâle PK/FP (ou #5), lors de la seconde session de 1996.
Veuillez noter svp que l’indicateur « /5 » utilisé pour le mâle sera /5 pour toutes les graines étiquetées de ce lot, vu que le mâle #5 (PK/FP) fut le seul mâle utilisé. Si le clone d’un mâle d’une session précédente est utilisé il peut être indiqué en utilisant le numéro #7 dans les notes initiales (si 6 variétés sont cultivées) et décrit en tant que clone mâle utilisé dans la description #7. De même, si l’une des six variétés testées est un clone d’une femelle sélectionnée dans le passé, elle doit être utilisée comme l’une des variétés #1 à #6, mais en étant étiquetée et décrite en conséquence.
Cela peut sembler d’abord complexe, mais je vous assure que cela fonctionne très bien. Le même système est utilisé pour les générations F5 et les suivantes. Cette technique requiert simplement que les notes datées soient conservées et classées. Par ce moyen, chaque croisement peut être tracé et référencé grâce aux notes, et à un simple code de 6 ou 7 chiffres, qui suffit pour étiqueter et classer les plantes.
Finalement, ce système fonctionne principalement mieux pour les pour les croisements. Mais les rétrocroisements nécessiteront une autre connotation pour leur usage. Le classement détaillé « clone utilisé » fonctionne bien avec les rétrocroisements impliquant des clones.
Ce système est bon uniquement pour une seule culture à la fois. Si de multiples cultures, ou installations sont utilisées, alors elles auront besoin d’être notées également, peut être par une lettre, « A », « B », « C », etc... attachée au nombre du catalogue. Aussi, des notes détaillées de chaque plante individuelle sont nécessaires pour utiliser pleinement un système de classement et sont manifestement requises pour le succès de celui-ci. A part cela, j’ai trouvé que ce système était relativement simple et fiable pour classer les projets de breeding de quelqu’un à partir de la génération F3.
Contexte, critique, et la Loi de DJ.
Rappelez-vous : tout mon stock de graines est issu du croisement de deux parents P1 nettement différents, la mère étant une pure sativa landrace et le père étant un pur indica.
Ce croisement a produit une ligne très uniforme que j’ai nommé « The Cross », ou la génération F1. Quand « The Cross » fut croisé avec lui-même (surnommé à l’époque « Double Cross »), la disparité des expressions résultant de cette génération F2 fut phénoménale.
Je dois commenter ici que la variation remarquée dans ce croisement F2, et dans les générations ultérieures, était vraiment étonnante de complexité. J’ai aussi besoin de mentionner le fait que, en ce qui concerne « le jeu des numéros » (sélectionner sur la plus large population possible), cette génération F2, et à certains degrés la génération F3, est la plus pertinente. Le fait est que, plus le nombre de graines de F2 et de F3 mises à germer est élevé, plus on remarque de diversité. Ce n’est qu’à partir de la génération F3 et des suivantes que des traits spécifiques sont sélectionnés et stabilisés. Une fois qu’un caractère spécifique est identifié, le nombre d’individus nécessaires pour réussir diminue après chaque génération sélectionnée avec succès selon ce caractère désiré. En d’autres termes, plus vous mettez à germer de graines F2 et F3, meilleure sera l’étude des caractères.
Il existe une règle très simple qui je pense est primordiale quand on étudie l’engagement de quelqu’un dans un projet de breeding de cannabis de qualité, ou lorsque l’on applique la Loi de Luther Burbank (« Sélectionnez le meilleur et rejetez tous les autres). C’est une extension de la Loi de Luther Burbank que que j’ai nommé :
La Loi de DJ du breeding de Cannabis de qualité.
« La descendance doit égaler ou surpasser ses parents en qualité générale et en désirabilité pour être utilisée pour le breeding à venir »
Le fait est que, si la descendance n’est pas aussi bonne que l’herbe de laquelle elle provient, elle sera rejetée pour le breeding ultérieur. Mais le produit final issu de la graine cultivée n’a pas besoin d’être exactement comme l’herbe ou le parent duquel elle provient. Un bon exemple est la landrace Thaïlandaise et les plantes cultivées à partir de ses graines. Ces plantes, spécialement celles cultivées en intérieur, n’étaient pas vraiment identiques à l’herbe Thaï importée de laquelle elles provenaient (c’était dans ce cas principalement dû aux très différents environnements de culture et techniques de séchage). Elles étaient, néanmoins, très équivalentes, et même dans certains cas supérieures à l’herbe dont elles étaient issues, et par conséquent, méritaient de l’attention.
D’un autre coté, je n’ai jamais eu beaucoup de chance en essayent de reproduire en intérieur les effets de certaines herbes des îles tropicales comme Hawaï ou la Jamaïque, et par conséquent ces essais ne furent jamais de qualité. A noter qu’à mon humble avis, la majorité des variétés landrace cultivées se sont avérées échouer à la loi de DJ. Très peu se sont révélées être de valeur significatives et mériter une attention ultérieure. Mais la Loi de DJ s’applique aussi aux sélections F2, F3, et suivantes.
Je réalise qu’il est parfois impossible sur le marché actuel de la graine, de pouvoir étudier un véritable échantillon de l’herbe parente des graines que l’on a acheté. Parfois ces variétés sont disponibles commercialement dans des endroits comme les coffee shop Hollandais, mais on ne peut jamais être certain que l’herbe que l’on achète (ou même la graine) soit vraiment authentique. C’est peut être l’un des principaux défauts du marché de la graine actuel : la fiabilité. Dans cette situation donnée, l’acheteur de graines et le breeder, vont devoir utiliser d’abord la Loi de Luther Burbank, et ensuite la Loi de DJ, après qu’un parent fut créé pour examen.
Un mot à propos des mutagènes.
Je suis conscient des inquiétudes impliquées par des mutagènes comme la colchicine et leur possible usage sur les plantes de cannabis. La colchicine est un produit chimique qui lorsqu’il est appliqué sur les graines ou les germes, peut causer d’extrêmes mutations génétiques dans les générations suivantes des graines survivant au traitement (souvent moins de 1%).
Veuillez noter que je n’ai jamais utilisé de colchicine, ni d’autres mutagènes, dans mon travail de breeding. Toutes mes sélections sont issues de récoltes produites organiquement. J’ai néanmoins des soupçons, principalement concernant certaines variétés Thaïlandaises que j’ai utilisées.
Je ne suis pas certain, mais je suspecte la Highland et la Chocolate Thaï d’être peut être le résultat d’un régime mutagène. Les raisons pour lesquelles je fais cette spéculation sont dues aux observations effectuées dans le cycle de croissance de la Highland et de la Chocolate Thaï et de leur descendance. Les deux furent extrêmement « monstrueuses » dans certaines de leurs expressions, ainsi que dans un certain nombre de générations suivantes. Ces anomalies monstrueuses sont similaires à de nombreuses anomalies documentées dans les expériences mutagènes publiées dans les journaux comme High Times ou Cannabis Culture. Ces anomalies incluent des structures de croissance asymétriques, des mutations « albinos » qui affectent une partie de la plante comme la moitié d’une feuille, de diverses expressions polyploïdes et de moyennes à extrêmes mutations foliaires. Ayant dit cela, l’un des plus importants aspects à étudier en ce qui concerne le breeding, est cela des ratios.
Les ratios.
Le calcul pour ce processus de sélection implique d’étudier le ratio des plantes désirables de la génération F2 à la F3 et aux suivantes. Le ratio de plantes montrant un caractère spécifique désiré peut être 1:20 ou 1:50 ou 1:100 ou même aussi élevé que 1:1000 (ratios approximatifs).
Néanmoins, une fois obtenu et sélectionné, et croisé avec la source de pollen correcte, ce ratio va être réduit encore et encore après chaque nouveau croisement de génération réussi. C’est un autre indicateur pour savoir quels individus transmettent leur caractère désiré à la génération suivante (« breed true »). Par conséquent, si le ratio de plantes avec les caractères désirés présents était d’approximativement 1:100 pour la génération F2, et que des croisements réussis sont effectués, le ratio devrait diminuer entre 1:50 et 1:20 pour les mêmes caractères désirés pour la génération F3. Si le croisement reste réussi, le ratio va diminuer jusqu'à quelque chose entre 1:10 et un IBL absolu (In-Bred Line) après la génération F4, soit 1:2 (1:1 si l’on ne considère que les femelles)
Il est important de noter qu’un ratio IBL de 1:2 (1 :1 si l’on ne considère que les femelles) est généralement possible uniquement pour un caractère vraiment spécifique et unique. Lorsque l’on étudie une combinaison de caractères, les meilleurs ratios que j’ai pu obtenir sont entre 1:5 et environ 1:10, cela dépend du nombre de caractère désirés recherchés.
S’il vous plait notez que ces ratios sont approximatifs et que les chiffres réels doivent être plus proches des puissances de 2 comme 1 :8, 1 :16, 1 :32, etc. Il faut également noter que mes ratios concernent le nombre total de graines germées et non pas juste le nombre de plantes femelles.
Par conséquent, si je mets à germer 100 graines F2 et que je trouve une femelle avec un certain nombre de qualités désirées, et que je trouve avec succès un mâle F2 donneur de pollen pour faire un croisement, et que le ratio de ces même plantes désirables dans la génération F3 devient au moins 1:50 (de préférence 1:30 ou mieux), alors je me considère comme étant sur la bonne voie et je continue à partir de là. Si un croisement ultérieur entre les F3 fournit un ratio de désirabilité des F4 de 1:20 (ou mieux), je suis définitivement sur la bonne piste. Dans l’essentiel ce sont en général ces ratios que je recherche dans les premiers essais de breeding. C’est suffisant pour dire que mes simples observations se sont prouvées être assez bonnes pour que je sois capable de juger d’un résultat désiré avec le succès adéquat, malgré les approximations.
C’est suffisant également pour dire que j’ai une grosse collection de graines F3, F4 et générations suivantes, qui méritent de plus profondes investigations. Ces graines F4 (et certains F3 et F5) sont la source principale pour tout le travail de breeding à venir avec les lignes établies selon les ratios de plantes avec des caractères désirables exprimés.
Un mot à propos des anomalies :
Les anomalies, des individus qui sont nettement différent de l’expression phénotypique générale d’une variété donnée, sont rares, mais se produisent avec un ratio assez prévisible.
Après la génération F3 (et avec mon stock de graines personnel), les anomalies se présentent d’elles mêmes avec un ratio d’approximativement 1:100. Comme ces anomalies peuvent être soient positives (désirables) soit négatives (indésirables), le ratio global des anomalies désirables est probablement quelque part autour de 1:200. Les anomalies désirables ont beaucoup de valeur pour le breeding du cannabis à condition qu’elles soient viables. Donc gardez toujours un œil sur les anomalies désirables et investissez suffisamment d’énergie pour leur reproduction. Néanmoins la plupart du temps, les anomalies peuvent être très minutieuses et par conséquent il peut être difficile de travailler avec.
Etude des Processus de sélection du passé :
A l'origine dans la fin des seventies, je cultivais plus de 100 plantes a la fois avec des lampes de 1000w en indoor et aussi en outdoor dans un jardin de fond de cour,c'était uniquement des landraces sativas qui se clonaient très bien, le ratio d'individus hautement désirables de ces plantes etait de 1:100.
Un des traits les plus ennuyants de ces variétés était l'hermaphrodisme, approximativement 60% de toutes ces plantes a partir de graines étaient des hermas ingérables et 25% était ce que j'appelle des hermaphrodites gérables, ce qui veut dire que les clochettes males pouvaient être vus et éliminés quand elles apparaissaient par une observation et une attention intense
15% de ces plantes sativa étaient assez femelles pour produire des fleurs "sensimilia" commerciales avec une vigilance constante sur les sac de pollen occasionnels, en d'autres mots, l'hermaphrodisme exprimé dans ces sativas équatoriales était extrème et presque total.
Un mot rapide a propos les qualités des hermaphrodites, demandez a n'importe quel "vieux de la vielle" qui a expérimenté les herbes de qualité depuis au moins le début des seventies, quel etait la variété qui les ont marqué et la reponse sera quelque chose comme “Santa Marta ou Acapulco Gold” ou “Highland ou Chocolate Thai” ou “Punta Roja (Highland Oaxacan avec des reflets rouges/gold)” ou “Guerran Green” ou “Panama Red” etc
Toutes ces variétés sont équatoriales ou sous-tropical, des sativas originelles et hermaphrodites, même le très bon hashich de régions comme le libanais rouge et blond, tous les marocains et nepalais étaient fait a partir de matériel graineux...
Ce n'est pas une éloge aux hermaphrodites mais une suggestion en ce qui concerne le profil des cannabinoides de l'herbe grainé selon mon expérience produit un panel plus large d'effets que la sensimilia. Un des aspects de l'environnement equatorial est une certaine stabilité entre la t° jour/nuit, il y a une petite différence entre la température du jour et de la nuit qui est supposé amener a un profil de cannabinoides plus large, si on couple ceci avec le profil des cannabinoides de l'herbe grainé, ca devient facile de comprendre la popularité des sativas equatoriales malgré les problèmes d'hermaphrodismes, je suis curieux de ce que pourrait amener la recherche scientifique sur ce point.
Une fois que les indica ont été introduit dans le cross , le problème d'hermaphrodites est devenu controlable, il suffit de quelques générations "zero-tolerance" en Indoor pour élimier les tendances hermaphrodites, Evidement l'absence d'hermaphrodisme couplé avec la réduction du temps de floraison , on peut comprendre que c'est devenu le principal soucis du cultivateur commercial (produire vite sans hermas).
Cette concentration inégale sur les cross indicas a surement contribué a la fadeur des herbes qui ont suivies, l'auteur "R" (Robert Connel Clarke) a fait une couverture du magazine high times dans le milieu des années 80 appellant a une interdiction contre l'attaque des indica, due a la qualité fade de certaines herbes .... je me souviens parfaitement de ce temps...
Au cours de cette période, je commence a m'aventurer dans des cultures plus grandes (intérieur et extérieur) ce qui a amené mon nombre de plantes a selectionner a plus de 1000 plante a un moment, c'est a partir de ces essais que j'ai pu faire l'essentiel de l'experimentation de mes F2 et mes selections...
j'ai travaillé avec ce nombre de plantes pour faire assez d'essais pour essayer d'obtenir une certaine production avec un degré assez haut de certitude, une fois j'étais certain comment allaient produire les F3 , mais c'est les F4 et les générations au dela qui sont devenus les plus faciles a produire
Pendant la fin des années 1980 et en raison des dures réalités politiques de l'époque, le jeu du plus grand nombre d'individus commençait a devenir vraiment dangereux, la guerre contre la drogue et certaines opérations effrayantes comme "Operation Green Merchant" m'a forcé a expérimenter dans un milieu plus underground, heureusement, les leçons apprises antérieurement avaient prouvés que le progrès était possible malgré le climat politique peu encourageant, j'avais déja appris a produire des F3 et F4 de Blueberry, toutefois , en faisant ceci avec un nombre plus petit d'individus , cela m'a permis de booster mon apprentissage vers le haut, Entre 1987 et 1990 j'étais dans la possibilité d'utiliser moins de 100 plantes venant de graines a la fois... et en 1991 j'étais capable de faire des sélections adéquates de mon travail passés en utilisant moins de 50 plantes venant de graines...
EUROPE
Hollande
Dans le début des annés 1990, j'ai été extrement intéressé par le marché de la graine qui se développait en Hollande, je connaissais les banques de graines depuis 1983 and j'avais toujours été intéressé pour obtenir plus de landraces pures.Malheureusement , il n'y avait uniquement des hybrides en ce temps et j'avais assez de mon propre travail d'hybrides. En 1993 j'ai finalement fait le pèlerinage a Amsterdam ou j'ai fait des nouvelles connections, en 1994 je me suis mis en contact avec la première compagnie ou j'allais travailler, en 1995 je fournissais cette compagnie avec mon stock de graines pour qu'elle les vende et qu'elle les travaille, j'avais signé un contrat pour produire la blueberry , la Flo et enfin la Blue Velvet.
La première compagnie (Sagamartha) ou j'ai travaillé a fait germé uniquement 25 graines de chaque variété pour faire leurs sélections, a part fournir mon stock de graines, j'étais impliqué au Minimum dans le processus de sélection, j'ai vu les plantes mères et pères , toutefois, la sélection avait déja été faite par d'autres, malheureusement ma relation avec cette banque de graines n'a pas fait long feu puisque le possesseur voulait uniquement mon stock de graines, une fois qu'il l'a eu, j'étais devenu une faible priorité dans ces objectifs, en toute honnête , je n'ai jamais été payé un seul centime pour une blueberry (ou "flo" ou "blue velvet") que cette compagnie Numéro une en Europe a produit (sans compter les 3000 graines que j'avais produit qu'ils m'ont volé)
Pas besoin de dire que ce manque d'interêt m'a poussé a chercher de nouvelles possibilités dans mes relations avec la 2eme compagnie (Dutch Passion) ou j'ai travaillé en Europe, a cette compagnie , 50 graines de chaque variété ont été germés mais une fois de plus, j'étais simplement laissé a l'écart du processus de selection excepté pour tester les échantillons de produits finis et faire les séléctions a partir de ceux la (ce qui est assez , en fait).
Je n'ai jamais vu une seule plantes vivantes des selections dans la compagnie numéro 2 en Europe, J'ai contribué a 3 variétés la ; Blue moonshine, blue heaven and purple passion, le possesseur de cette compagnie était satisfait en me payant le stric minimum que je considérais adequat, heureusement une des parties de notre marché était que je pouvais rester indépendant et de travailler avec qui je voulais
Suisse
La 3eme compagnie(Spice Of Life) ou j'ai travaillé en Europe était en suisse, le propriétaire était pret a faire des efforts drastiques et des résultats ont bien evidement fleuris de cette collaboration, j'ai visisté 3 fois la Suisse entre 1999 et 2001 et j'ai été vraiment impressionné par ce que j'ai pu voir a chaque , de toutes les compagnies ou j'ai travaillé en Europe, c'est celle la ou je me suis senti le plus impliqué, impliqué dans la selection du produit fini et des Plantes mères et Pères vivantes, j'ai même aidé a planté , transplanté et récolté certains joyaux produit la.
Les variétés produits par cette 3eme compagnie ou j'ai travaillé en Europé comprenait; Moonshine rocket fuel, Rosedbud et Blue sattellite, je dois admettre que le bubblehash de la blue sattelite est un des plus fins et désirables produit (en dehors de mon propre hash) que j'ai gouté depuis les eighties !!! Malheureusement, le propriétaire de cette compagnie était incapable de s'entendre avec les autorités locales et a été forcé de quitter la Suisse, Je me rappellaerais de certaines histoires trépignantes avec délice pendant ce trop bref séjour...
Canada , Le Vrai Nord, fort et authentique
Avec une lueur d'espoir à l'horizon, le Canada est en train de devenir la capitale de cannabis nicheurs du monde. Avec le militantisme très apprécié des entrepreneurs comme Marc Emery , Un nouveau havre pour une sérieuse communauté dédiée au cannabis est en développement. Un de ces entrepreneurs dédicacé a la causé est Red de Legends Seeds. J'ai rencontré Red en Suisse, où il était très occupé et impliqué dans la communauté . Red est quelqu'un d'un certain niveau, un esprit libre, avec un sens avisé de goût.
Red était capable d'orchester le nécessaire au niveau équipement pour faire de très larges sélection, cette culture était composé de 400 plantes (plus de 200 blueberry et plus de 100 Flo); de ces plantes, on a fini avec plus de 160 blueberry et 70 Flo femelles et a peu près 60 males, des boutures furent prises et gardés méticuleusement par l'équipe
C'est ce qui s'est avéré être un peu exagéré, mais ce fut un témoignage pour moi de l'engagement absolu de cette équipe.
L'equipe Legend Seeds
Mighty-G est un maitre cultivateur avec les 2 mains vertes dont la compréhension du cannabis est phénoménal, Mr.G était capable de fournir et de maintenir un environnement de culure proche de la perfection pour une longue période ou les plantes étaient gardés dans un état végétatif pour assurer 100% du clonage, les plantes étaient absolument magnifique.
Kermit était en charge était en charge de la reproduction des clones et de leur maintenance, Kermit a été quelqu'un de très respecté dans la scène cannabique local depuis de nombreuses années
Chimera est apparu en ligne sur internet quelques années en arrière et a prouvé qu'il était une ame intelligente et dédicacé au cannabis, couplé au fait d'être un horticulteur avec d'excellentes connaissances/capacités, j'ai appris premièrement de chimera sur internet ou il postait quelques messages sur un forum que je visitais occasionnellement et j'ai toujours apprécié l'information qu'il partageait
Le "Cowboy Cannabis" a aussi joué un role, spécialement dans la collecte, purification et pressage de la resine...
J'aimerais juste Remercier toute cette équipe pour leur efforts sur ce projet... MERCI les Gars... Merci
Le Processus de selection de Legend seeds
La salle principale était divisé en 2 avec les blueberry sur la gauche et les flo sur la droite , les plantes étaient relativement énorme depuis le temps qu'elle étaient en croissance, une croissance luxuriante montrait clairement 3 phénotypes dominants de blueberry et 2 de Flo, avec un petit nombre d'individus avec des anomales/mutations uniques.
Évidement, tous les individus étaient numérotés et étiqueté et des notes ont été prises durant les nombreuses inspections durant le cycle de Floraison
Durant cette période, tous les mâles ont été isolés dans une chambre séparé et ont été observés très précautionneusement pour faire la meilleure sélection possible, de ce genepool particulier, j'ai trouvé relativement facile de sélectionner les meilleures mâles puisqu'ils tendent a exprimer leurs traits indépendamment de leurs environnements ou du cycle de lumière.
Il y avait tellement de plantes durant le processus de sélection que la difficulté n'était pas de choisir une plante mais de savoir laquelle couper, la plupart des mâles avaient a des degrés différents des trichomes glandulaires... ce qui rend plus facile de repérer certains caractéristiques comme l'odeur
Seulement apres avoir sélectionnée les meilleures (et les autres rejetés) selon leurs structures et leur caractéristique de croissance.
Doux, Sucré, fruité et floral sont les expressions les plus désirables mais notre attention n'était pas que basé la dessus... Des candidats indica de hautes qualités, des sativas avec des mutations ou anomalies sont normalement éliminés dans le processus de sélection, seulement ceux avec la meilleure structure, les meilleurs branches, la meilleur couleur , la meilleure densité florales sont devenus les candidats Finaux
Les femelles posent aussi le problème de savoir ce qu'il faut éliminer, des notes ont été prises sur les qualités exceptionnelles de chaque phénotype qui se présentait pendant la floraison mais ce n'est pas avant la 6eme semaine de floraison et parfois pas avant la 8eme (ou plus longtemps si la variété est sévèrement sativa) que les réelles différences dans les individus devenaient apparentes et que leurs qualités véritables étaient sublimés. Et même alors, ce n'est seulement avec les notes du terrain jusqu'à ce qu'on récolte et que le produit fini était bien curé que le processus de sélection finale commençait
Durant cette culture/sélection, de nombreux individus avaient les caracteristiques attendus pour être une bonne plante mère mais par la large selection de cette culture, le ratio de plantes de plantes désirables pour la selection finale était de +- 1:10
Il s'avère que le ratio des candidats final a été d'environ 1:30, le meilleur du meilleur en quelque sorte. À la huitième semaine de floraison, environ deux douzaine d'individus se distinguent en tant que candidats potentiels. Après que les échantillons ont été étiquetés individuellement et curés dans des pots pendant environ deux mois, un total de onze individus étaient d'une qualité suprême. Croyez-le ou non, le processus d'élimination finales parmi ces onze pays est probablement le plus difficile à remplir. Une partie du processus consistait à sélectionner chacun des 3 phénotypes de Blueberry, l'un Flo, une blue moonshine et décider de la possibilité de creer quelque chose de nouveau
Les Variétés
Après 4 semaines en floraison, certaines caracteristiques commencaient a devenir apparentes, du coté "Blueberry" de la pièce, 3 phénotypes devenaient particulièrement explicites, tandis que du coté "Flo" 2 phénotypes assez distincts apparaissaient.
Les 3 phénotypes blueberry pourraient être définis comme indica/sativa mutants, bigaré ("variegated" veut dire de différentes couleurs), les indicas étaient courtes, denses avec de larges calices et bractées qui rendaient les buds bien denses,les Sativas étaient plus hautes et minces avec des buds plus allongées; des calices plus petits, les indicas avaient tendance a être plus forte avec une odeur plus musqué tandis que les sativas étaient plus délicates avec des relents florales
Les individus mutants et bigarrés variaient beaucoup plus dans leur tons aromatiques avec certains qui semblaient plus puissant que d'autres, du cotés "Flo" les différences étaient moins prononcées entre les phénotypes mais 2 différentes variations étaient présentes, la première différence étant la structure et la formation des buds, certaines dont les feuilles des bractées qui pointaient vers le haut et l'autre dont les feuilles des bractées pointaient vers le bas; les 2 étaient bien sativa avec des buds denses remplies de petits calices, il y avait aussi une différence notable dans la puissance des arômes entres les individus....
Le stock de graines de "True Blueberry" qu'on était en train d'examiner dérivait de F2 qui étaient vraiment "BK" (Berry-Kush), ces F2 "BK" ont été croisés avec des F2 TB "TF" (True Floral", souvent désignés comme "Temple Flo", les individus dans les générations F3 et F4 ont servis a bien cernés les caractéristiques de cette lignée, une fois le bon mélange a été découvert, ces F4 (et au dela) ont été inbreedé (génération filliale) pour stabiliser les traits choisis, les phénotypes "Flo" sont plus proches du "TF" (True Floral, Temple Flo), plus dominant, rappelant l'HOG (Highland Oaxaca Gold
"Grape Krush" (ou "Blue Krush") un hybride de très grande qualité, productif et très coloré, cette plante exhibe partiellement des difformités des feuilles de type déformé/mutant ("krinkle" typique au type blue est intraduisible) mais avec une bonne structure et production des buds avec de large calices, les buds expriment une odeur forte fruité avec une saveur distincte douce/raisin avec un bon curing
Un effet fort cérébral/corporel est évident dans le produit fini avec un effet semi narcotique excitant mais pas tonicardiaque, des effets euphoriques et désirables que les connaisseurs apprécieront, floraison de 50-60 jours !
"Flodica" un phénotype surtout indica dans la lignée "Flo", un individu rare presque totalement récessif trouvé par chance dans la lignée "TF" (Temple Flo ou True Floral). Généralement, la lignée "Flo" est très sativa avec des structures très grandes et des feuilles fines et des buds en forme de "lances". La "Flodica" malgré ca est presque une pure indica très courte, forte, productive, une structure des buds très large, dense, très sombre typique des indica. Très résineuse avec une production importante de trichomes d'une odeur terreuse (toujours typique des indica) qui produise une effet très fort presque narcotique, Floraison en 50-55 days
Malheureusement la "Flodica" (et la "TBM" = True Blue Moonshine) étaient pratiquement stérile, aucune seeds (ou très peu) furent développées
"True Blueberry" L'ultime hybride de l'expression de la Blueberry pour sa qualité supérieure et son large pool (diversité génétique contenue dans une ligne), cet hybride contient le meilleur des 2 mondes (indica et sativa), une hauteur moyenne avec des buds fruités et productives et des calices d'une taille moyenne, de magnifiques teintes "lavande" deviennent apparentes au début du cycle de floraison, le produit fini est d'une qualité exceptionnelle avec des buds destinés aux palais les plus exquis, une grande production de résine typique de la "blue family", temps de floraison de 50-60jours...
"True Blue Moonshine" une vraie "hashplant", sélectionné pour sa capacité exceptionnelle de large trichomes, cet hybride surtout indica a un arome musqué/fruité.Une taille moyenne produisant des buds luisantes de trichomes, plus musqué que fruité avec des saveurs terreuse/bordeaux (vin) au curing, un "must" temps de floraison de 50-60 jours
"F13" Un "Sacré Graal" coté 5 étoiles, précédemment jamais distribué, un très bon produit et un bon parent pour le breeding , un hybride principalement sativa avec une taille moyenne et des longues buds en forme de lance, des buds denses et résineuses et un temps de floraison plus précoce que la plupart des sativa, la qualité du produit fini est remarquable: un effet clean, high/cérébral avec une saveur douce et florale. Cette variété fait mouche a chaque fois !!! Pas recommande pour les amateurs de couchlock, cette sativa cérébrale est pour ceux qui apprécie son effet stimulant, ma favorite parmi le lot; temps de floraison de 50-65 jours
Restez connecté pour les futures distributions de Velvet Luna (autrefois Blue sattelite et Blueberry sativa), Moonshine Rocket Fuel et Rosebud dans un futur proche, Prenez du plaisir, mes respects pour vos aventures horticoles
Bonne lecture à vous !
Marcel