CONFERENCE DE PRESSE - MARDI 17 MARS - 11h00
Secrétariat national des Verts
247, rue du Faubourg Saint Martin
75010 Paris
Vienne 2009 : Sommet de l’ONU sur les drogues
“ Premiers bilans à chaud ”
En présence de:
Djamila Sonzogni, Porte-parole nationale des Verts
Anne Souyris, Membre du Collège exécutif
Jean Pierre Couteron, Président de l'ANITEA (Association nationale des intervenants en Toxicomanie et Addictologie)
Fabrice Olivet, Directeur d'ASUD
Jean Pierre Galland, Porte-parole de la délégation des ONG françaises à Vienne
Farid Ghehiouèche, Responsable du groupe de travail national DROGUES
Le sommet de l'ONU qui s'est ouvert mardi 11 mars à Vienne se terminera vendredi 20 mars.
A mi-parcours de la réunion annuelle de la CND (Commission des stupéfiants des Nations Unies), de « haut niveau » ministériel pendant deux jours (les 11 et 12 mars), quel bilan tirer à chaud ?
Quid des évolutions et des constats liés aux développements rapides du phénomène « de la drogue » ? Quels sont les progrès réalisés dans le processus de révision de la stratégie de l'ONU adoptée en 1998 ? Comment « l'année de réflexion » décidée lors de la CND 2008 a-t-elle été mise à profit ? La CND a-t-elle appris quelque chose pendant ces 10 dernières années et ira-t-elle jusqu'à promouvoir activement ce que tous s'accordent à trouver impossible à réaliser ? Est-ce que cette réunion marquera l'histoire et dans quel sens, celui de la continuité « Tolérance zéro » ou celui d'un moratoire « ouvert aux expérimentations » ?
Quelques questions importantes à soulever parmi tant d'autres sur le sujet de la politique de prohibition pour le « contrôle international des stupéfiants » engagée depuis un siècle (conférence de Shangaï en 1909).
Alors que l'administration Obama se met en place, il semblerait que les Etats-Unis puissent évoluer vers une politique plus humaine, tandis que l'Union Européenne a dévoilé les conclusions du rapport de la Commission Reuter signalant globalement que «la majorité des dommages observés proviennent des politiques menées, plutôt que des drogues elles-mêmes». Il est clair que l’ administration Obama a besoin de plus de temps pour élaborer sa politique. Naturellement, les Nations Unies ne peuvent laisser un seul pays déterminer leur politique. D’un autre côté, les États-Unis ont un pouvoir dominant global, peut-être plus encore dans le domaine des drogues que dans d’autres domaines.
Il faudra attendre la fin de la réunion pour tirer un véritable bilan. Cependant, on peut d'ores et déjà commenter les évènements qui se sont produits à Vienne depuis 4 jours.
Afin de faire le point de la situation, nous vous invitons pour entendre une réaction de la délégation française des ONG présente sur place à l'ouverture du sommet et d'experts de la politique de réduction des risques.