Bricoler son propre box hydro

[Anonym@]

Ce guide est écrit pour tous ceux qui ne savent pas ou qui n’ont pas d’idées pour fabriquer leurs propres placards !
Nous allons parler dans ce guide principalement du placard floraison mais rien n’empêche d’adapter les données et le bricolage à un box croissance.
Avant de passer au vif du sujet, il faut tout d’abord aborder un certains nombres de points essentiels et cela quelque soit la taille ou la forme de votre placard.

La lumière

Ce paramètre est souvent négligé alors qu’il est facile d’y remédier pour qu’il n’engendre pas des problèmes futurs sur votre récolte.
Il faut impérativement que votre espace soit parfaitement opaque à la lumière. En effet, il est assez ennuyant de voir les lampes de votre box fonctionner dans votre pièce et inversement, les plantes n’aiment pas être dérangée par de la lumière lorsqu’elles sont en pleine obscurité.
Pour avoir une floraison intense, la plante de cannabis a besoin de 12 heures de lumière et 12 heures de nuit. Si cela n’est pas fais dans de bonne condition et que la plante n’est pas totalement dans l’obscurité pendant 12h, la récolte sera moins abondante et moins bonne ! De plus, un espace pas totalement dans l’obscurité peut déranger la plante et ainsi déstabilisé le sexe ; ceci pouvant favoriser l’apparition de fleurs mâles sur vos plantes !
Cela est donc important de faire des tests en restant dans votre box fermé pour vérifier si certain trous ne sont pas apparent car la lumière peut traverser n’importe quel fissure ou trous, aussi petit soit-il ! Si c’est le cas, vous pouvez utiliser du ruban adhésif opaque pour boucher tout ce qui laisse passer la lumière.

Imperméabilité à l’air

Ce paramètre est important pour trois raisons :
Tout d’abord, pour une question de sécurité, ce paramètre ne doit donc pas être pris à la légère. En effet, l’espace de culture en floraison sent énormément. Le problème est que vous vous habituerez aux odeurs mais pas vos voisins ou amis. Il faut donc impérativement contrôler l’air entrant et sortant en imperméabilisant votre placard.
Ensuite, le contrôle du climat grâce à un extracteur et un intracteur peut donner de très bon résultat. En effet, vous pouvez contrôler aisément la vitesse et la durée de ceux-ci et ainsi changer le climat, la température mais aussi l’humidité. La création d’un bon climat est cruciale si vous voulez tirer le meilleur de vos plantes.
Pour finir, l’air peut transporter avec lui des bactéries ou minuscules créatures. Il est important d’empêcher toutes créatures indésirables d’entrer dans votre espace et cela grâce à un contrôle particulier de votre air.
Veillez donc à ce que non seulement les odeurs ne puissent sortir mais aussi à ce que les courants d’air ne puissent rentrer sans contrôle, déstabilisant votre climat !

Température, humidité et circulation d’air

Une fois que les deux premiers points sont en ordre, le but de toute construction de placard est d’avoir un climat idéal et constant. Pour cela, l’utilisation de ventilateur pour assurer une bonne ventilation est primordiale. Ceux-ci vont faire office de « vent » pour que vos plantes deviennent plus épaisses, solides et ainsi porter une masse plus importante de cannabis ! Le but étant ici de créer un climat intérieur comparable à un climat extérieur !
Si le budget vous le permet, vous pouvez acheter un thermostat, un hygrostat ou un thermostat-hygrostat. Vous branchez alors votre thermostat au ventilateur, ce qui vous permettra d’obtenir une température constante désirée. Si la température dépasse une limite fixée, il se met en route automatiquement. L’hygrostat peut aussi se brancher au ventilateur pour diminuer ou augmenter l’humidité de l’air. Cependant, rien ne vous empêche de brancher votre thermostat-hygrostat à votre ventilateur mais aussi à votre extracteur ou intracteur. Par exemple, vous voulez garder un climat constant entre 24 et 28° et entre 55 et 70 % d’humidité. Lorsque la température dépasse 28°, le ventilateur, l’extracteur et l’intracteur se mettent en route automatiquement pour diminuer la température, ceci diminuant aussi votre hygrométrie ! N’oubliez pas que dans ce cas précis, l’intracteur doit amener de l’air frais et non pas de l’air chaud ; tout en faisant attention aux arrivées d’insectes néfastes à votre récolte.
Afin de réguler l’humidité et de la faire augmenter, l’investissement dans un humidificateur d’air n’est pas superflu. De plus incorporé à un hygrostat, l’humidité deviendra alors un jeu d’enfant. Tout ceci pour favoriser le climat général de la plante et ainsi récolter davantage.

La température ou l’humidité dans une grande pièce ou un petit espace de cultures est très différent. Il est toujours plus facile de commencer par un petit espace que l’inverse même si le contraire est tout à fait envisageable si ce n’est un apport conséquent d’un équipement expérimenté.

L’extracteur est placé en haut du placard car il aspire l’air chaud qui lui monte. Avec un filtre à charbon placé devant l’extracteur, on supprime les odeurs fortes. En effet, l’extracteur retire l’air du placard pour l’envoyer dehors, il est donc impératif que cet air expulsé soit sans odeur, d’où la nécessité d’un filtre à charbon. Le filtre à charbon et l’extracteur vont ensemble et sont essentiels au box que nous allons construire. Un filtre peut être utilisé pour 5 récoltes, c’est-à-dire plus ou moins un an mais cela est pure théorie. Par contre, la puissance de votre extracteur est très importante et correspond au volume de votre placard. Il faut donc calculer le volume de votre placard (longueur x largeur x hauteur). Choisissez toujours un extracteur/intracteur dont la puissance est supérieure au volume de votre espace.
Un point important est que votre extracteur d’air doit être positionné, dans la mesure du possible, à l’opposé de votre entrée d’air (votre intracteur par exemple), cela permettra un courant d’air qui apporte de l’air frais d’une extrémité à l’autre de l’espace en passant au dessus des plantes. C’est très bon pour les plantes qui profiteront au maximum du CO².

Afin d’empêcher les parasites d’entrer on peut boucher la buse de l’intracteur avec un fil de nylon ou autre chose qui permet de laisser passer l’air en évitant les parasites. Cependant, rien ne vous empêche d’utiliser une intraction passive, c'est-à-dire, sans intracteur, tout en laissant un trou en bas de votre placard pour permettre une entrée d’air.

Il y a énormément de façon de faire pour créer un espace bien aéré mais il faut garder à l’esprit que les entrées d’air se situent en bas à l’opposé des sorties d’air qui se trouvent au-dessus. Sans oublier de garder l’espace de culture opaque !

Réservoir de solution nutritive, réservoir de drainage

Nous allons voir ici comment utiliser un réservoir de solution nutritive est simple et extrêmement efficace. Grâce à ceci, vous pourrez préparer facilement la bonne quantité d’ec et de ph nécessaire à vos plantes. Si vous devez choisir entre un testeur ph ou ec, mieux vaut choisir le premier, car le second indique uniquement la concentration de la solution nutritive donnée aux plantes, tandis que le ph exact assure une absorption optimale de solution nutritive. Le ph idéal se situe entre 5.6 et 6.4.

Le drainage est la quantité d’eau qui sort des pots après l’arrosage. Le drainage a pour utilité d’améliorer la valeur de l’EC, d’enlever les sels superflus et de pouvoir contrôler le PH et l’EC.
Il faut toujours essayer de donner la quantité exacte de nourriture aux plantes. Etant donné que les plantes ne consomment pas la même quantité de nourriture et qu’elles secrètent des sels, il peut y avoir des slabs ou pots dans lesquels les sels s’accumulent. Ce surplus de nourriture fait que le sol devient salin et que le PH descend. Le drainage permet de rincer le coco ou autres à chaque arrosage afin d’éviter une trop forte concentration de nourriture dans le sol. Une bonne quantité de drainage représente 20 à 30 % de l’eau nutritive donnée (c’est-à-dire que si vous donnez 20L d’eau à vos plantes, il faut qu’il y ait 20 %, c.-à-d. 4L d’eau qui sortent des pots et qu’il faut soit jeter, soit recycler en ré ajoutant de l’eau et l’utiliser comme solution nutritive pour vos plantes d’extérieur). Lorsque le drainage est inférieur à 20 %, un risque d’accumulation de sels est possible.
Si la valeur EC de l’eau de drainage est plus élevée que celle de l’eau nutritive, alors, il faut rincer les nattes de coco de tel sorte que la valeur nutritive à la sortie soit +/- la même que celle à l’entrée et inversement.

[Anonym@]

Après quelques détails un peu plus technique et théorique, on va vraiment passer au but de ce tutoriel, c'est-à-dire la construction d’un placard hydro, avec nattes de coco et gouttes à gouttes.
Ce placard est en l’occurrence mon propre placard hydro.
Choisissez un endroit propre et où la circulation de l’air y est importante. Ne négligez pas l’aspect sécurité et essayer de placer votre placard dans un endroit où il ne risque pas d’être vu.
Je vous conseille de d’abord lire une première fois tout le tutoriel et ensuite de revenir ou de commencer votre bricolage au début. Cela pour que vous puisez vous imaginer plus facilement le cheminement du projet.

Les tables :

La première chose à faire est de construire les tables qui serviront de support aux nattes et donc aux plantes.
Les nattes de coco font 15cm de large sur 1m de long. Ce placard est constitué de 12 nattes, c'est-à-dire une longueur de 1m80 (12*15cm). Pour une question de facilité, on va construire 2 tables de 90cm sur 90cm (On construit ici 2 tables car il sera plus facile d’enlever, lors d’un nettoyage ou d’un problème quelconque, une table de 90cm plutôt qu’une table de 1m80 de long !). La longueur de la table ne fait pas 1m de long comme les nattes car il ne faut pas oublier que la gouttière (+/- 10cm) servira de connexion pour que l’eau de drainage puisse se récupérer dans le bac à drainage. On y reviendra.
Une fois les 2 plaques de 90cm*90cm coupées, il faut mettre à chaque table, 4 pieds avec roulette pour permettre une meilleure mobilité. Les tables peuvent faire une hauteur à votre convenance mais 40cm est pour moi un bon compromis. Sur chaque table, il faut que vous mettiez 2 pieds le plus près possibles du bord (le long de la gouttière), les 2 autres un peu plus éloigné du bord. Ne pas les mettre aux 4 coins mais un peu plus au centre.



Une fois la plaque posée sur les pieds et roulettes, vous devez mettre le long de la table, du côté opposé à la gouttière, une réglette en bois de 3cm*3cm pour permettre un meilleur drainage des nattes. Les jardinières vont alors être posées dessus ce qui relèvera la jardinière de 3cm par rapport à la gouttière. L’écoulement sera ainsi facilité.
Ceci n’est pas obligatoire mais vous pouvez mettre et je vous le conseille une bâche recouvrant le dessus de la plaque car ci un problème d’inondation survenait ou que sais-je, cela permettra au bois de ne pas moisir et ainsi de prévoir le pire. Dans le cas contraire, le bois commencera à pourrir à cause de l’humidité et la table cassera sous le poids important des nattes de coco.

[Anonym@]

La structure du placard :

Ne négligez pas le fait que les murs peuvent être d’une grande utilité ! Cela m’a permis d’acheter moins de plaque et aussi de solidifier mes plaques en les attachant aux murs.
En effet, si vous construisez votre placard dans un coin, vous gagnez une longueur et une largeur !
Ce type de placard est constitué d’une soixantaine de plantes (5 plantes/natte de coco), c’est-à-dire 12 nattes de coco. Les dimensions des nattes sont de 1m de long sur 15cm de large. Mon placard fait donc 1m de large sur 1m80 de longueur (12*15cm). Si vous n’êtes pas extrêmement précis dans vos découpe, je vous conseille de faire 5cm en plus pour les dimensions de la structure car j’aimerai bien voir votre tête si vos nattes de coco ne rentrent pas dans le placard fini ! Mais si vous êtes contentieux et sûr de vous, faites vos mesures piles poils, vous en serez d’autant plus content, la lumière sera plus intense et… c’est tellement plus joli  !
Pour ma part, j’ai une hauteur de 2m20, je n’ai donc pas prêter énormément d’attention à la hauteur. Cependant, pour votre hauteur, n’oubliez pas qu’il faut calculer la hauteur de votre table, de vos plantes et de l’espace entre vos plantes et la lampe (cela dépend de l’intensité de votre lampe).
Les dimensions étant faites : 1m*1m80*2m20, il faut acheter des plaques de 1m25*2m50, je vous conseille une épaisseur de 15mm car celle de 7mm est correcte mais les plaques peuvent se plier à long terme à cause de l’humidité et du climat que vous allez créer dans votre espace de culture. Pour ce placard, il faut donc acheter 3 plaques de 1m25*2m50*15mm !
Vous devez ensuite insérer une porte à une des plaques. J’ai donc fait un trou en partant d’une hauteur de 40cm (hauteur de la table) avec une largeur de 80cm*1m.



Le trou de la porte étant fait, vous devez, pour une imperméabilité à la lumière, cloués une longueur de bois sur tout le contour de la porte sur une largeur de 3cm, 1cm sur le bois, 2cm dans le vide; et cela du côté intérieur du placard ! Le bois utilisé n’a pas d’importance mais prenez un bois d’une infime épaisseur.



Une fois cela fait, retourner votre plaque. Il faut maintenant insérer la porte, c’est-à-dire le morceau de bois que vous avez enlevé de la plaque. Ici, plusieurs possibilités sont à votre portée, soit vous utilisez des charnières piano (charnières de 1-2m de long, que vous vissez sur toutes la longueur du bord de la porte et vous vissez ensuite la porte. Soit, et je trouve être la meilleur solution, vous achetez 2 charnières en acier. Vous fonctionnez comme suit : vous mettez votre porte dans le trou de la plaque, la porte ne tombera pas étant donné que vous avez mis au préalable un contour de bois sur toutes la porte. Vous vissez alors 2 charnières, une en haut et une en bas. Vous voilà donc avec une porte insérée dans une plaque imperméable à la lumière !
Ensuite, vous mettez un verrou pour ne pas que la porte s’ouvre à n’importe quel moment. La position du verrou reste à votre convenance. Personnellement, je l’ai mis en bas mais cela reste un détail.



Vous devez maintenant mettre la plaque que vous avez bricolée sur la longueur. Cette plaque doit se trouver à 1m du mur (1m de largeur car je vous le rappelle, les nattes de coco font 1m de long). Vous faites tenir la plaque grâce à des angles droit en acier avec plein de trous (désolé, mais je me souviens plus du nom). Vous mettez un angle droit en haut et en bas et vous le vissez, d’un côté à la plaque en bois et de l’autre, au mur avec des chevilles. Pour ma part, j’ai eu quelques soucis avec les plaintes de la pièce. Dans ce cas précis, soir vous coupez le bas de votre plaque pour mettre celle-ci tout contre le mur, soit, vous faites comme moi, vous installez la plaque sans vous souciez de la plainte, le trou en longueur sera alors comblé par le même type de bois que pour le contour de la porte. Vous clouez et bouchez le trou de l’intérieur. Vous faites la même chose en haut de la plaque et vous pouvez rajoutez par sécurité un angle droit supplémentaire sur le haut et accrocher la plaque avec le plafond.
La plaque-porte doit alors tenir toute seule et la structure de votre placard commence à prendre forme comme le montre ces différentes photos :







La plaque-porte fait donc, dans mon cas 1m25*2m20. La longueur de mon placard fait 1m80, il faut donc que je comble le déficit par une plaque de 2m20 de hauteur sur 55cm de large. Cette largeur sera prise sur la 2ième plaque. Vous coupez ici simplement une largeur de 55cm et vous continuez ainsi la longueur de votre placard pour arriver à une longueur totale de 1m80. Vous attachez la plaque à celle déjà fixée avec des lattes en acier que vous vissez, vous pouvez ici en mettre 3, une en haut, au milieu et en bas. Vous faites de même à l’intérieur du placard. N’oubliez pas, s’il existe un trou entre la plaque et le plafond de clouer une largeur de bois pour la perméabilité de la lumière, comme vu précédemment, toujours de l’intérieur. Mieux vaut consolider au mieux maintenant votre placard plutôt que d’avoir une catastrophe. Vous pouvez aussi mettre un angle droit sur cette plaque de 55cm de largeur avec le plafond et consolider ainsi toute la longueur de votre placard.
Vous voilà avec une longueur déjà bricolée, il ne vous reste donc plus ici qu’une largeur de 1m pour fermer complètement votre placard dans mon cas, j’utilise un mur sur la largeur et la longueur.





A partir de ce moment, vous pouvez tapissez à l’intérieur de votre placard vos murs et plaque en bois plus la porte à l’aide de bâche plastique blanche. Plusieurs matériaux sont à votre disposition comme le Foylon (94-95% de réflexion), le Mylar réfléchissant (90-95% de réflexion) ou le bâche plastique blanche (75-80% de réflexion). J’ai opté pour la dernière car elle me semble être un bon rapport qualité/prix/facilité de mise en place. Pour une facilité de pose, je vous conseille de mettre sur tout le contour de vos murs et aussi à des endroits stratégiques, du collant double face. Vous collez ensuite la bâche partout ! Vous collez ensuite de la bande adhésive pour bien coller le tout.







Vue de l’extérieur, le placard est presque fini mais quelques points importants sont encore à expliquer ! Sur les deux photos, vous voyez un assemblage de prise ; cela sera expliquer plus tard dans la section électricité.



On arrive ici à l’étape la plus cruciale du placard, c’est-à-dire la largeur qui ferme totalement celui-ci. Je m’explique… Il faut bricoler une porte dans la plaque (comme vu précédemment) et en même temps que la plaque puisse s’ouvrir pour nettoyer ou sortir les tables plus facilement. Cette « astuce » est essentiel mais assez périlleuse.
Tout d’abord, vous devez couper la plaque sur une largeur de 1m (longueur de la natte de coco) et sur la hauteur voulue, dans mon cas, toujours 2m20. Vous faites ensuite une porte dans la plaque comme vu précédemment (page 5-6).
Je vous conseille ici de déjà posé la bâche blanche pour une question de facilité.
Viens alors le moment le plus délicat ; attacher la plaque à la longueur du placard pour que la plaque puisse s’ouvrir et se fermer à volonté, de la même façon qu’une porte.
N’oubliez pas qu’un problème de plainte peut venir vous embêtez, dans ce cas précis, je vous conseille de couper un morceau pour que la plaque vienne tout contre du mur.
Il vous faut 3 charnières en acier. Vous vissez solidement (vis plus longue) les 3 charnières sur le bord de la longueur du placard, et cela du côté intérieur ! Vous venez installer la dernière plaque et vous vissez la charnière sur cette plaque mais cette fois-ci, du côté extérieur au placard ! Vous bouchez ensuite les trous en haut grâce à la même technique que vu précédemment et cela à l’intérieur du placard. Attention, au contraire des autres plaques, celle-ci sera en mouvement, et si votre plafond n’est pas bien droit, le fait de boucher le haut de la plaque avec un morceau de bois cloué peut s’avérer contre productif car cela empêchera la plaque de s’ouvrir, cela est mon cas ! Je vous conseille alors d’ouvrir et fermer à plusieurs reprises sous forme de test pour trouver le meilleur compromis ! Pour ce qui du côté mur, si il existe un espace qui laisserai passer la lumière, par exemple, si la plaque n’est pas tout à fait contre le mur, clouez de la même façon un morceau de bois sur toute la longueur mais cette fois-ci du côté extérieur, toujours pour une question de facilité d’ouverture.








Si tout c’est bien passé jusqu’ici, vous avez normalement fini toute la structure de votre placard.
Vous devriez alors voir cet aspect-ci lorsque vous ouvriez complètement votre plaque.

[Anonym@]

Le système d’aération :

Pour ma part, j’ai opté pour un système d’intraction/extraction d’air.
L’extracteur expulse l’air de mon placard dans le toit mais il peut très bien l’expulsé ailleurs, comme dehors par exemple. Je pense qu’il est important d’acheter et d’avoir un filtre à charbon pour diminuer au maximum les odeurs extraite avec l’extracteur.
J’ai donc convenablement fixé mon circuit d’extraction en haut du placard suivant ce schéma :
Filtre à charbon – gaine – extracteur – gaine – toit. C’est très simple de fixer le tout, mais je vous conseille d’utiliser des colliers car le ruban adhésif pour coller les gaines n’est pas recommandé !
De plus, n’hésitez pas à ce que le circuit d’extraction soit solide car il est juste au-dessus de vos plantes et je n’ai pas besoin de vous faire un dessin si tout cela venait à tomber !






Pour l’intraction, elle peut être active ou passive. Pour mon placard, j’ai une intraction active, grâce à un intracteur qui vient prendre l’air de dehors en été et de ma pièce en hiver.
Le trou de l’intraction doit être à l’opposé du trou de l’extraction, c’est-à-dire en bas à gauche sur votre plaque qui s’ouvre. L’air va donc s’infiltrer en dessous de votre table, va remonter (air chaud) et va ensuite être expulsé par votre extracteur.
L’intracteur ainsi placé joue en même temps le rôle de ventilateur car l’air entrant par l’intracteur est tellement puissant (c’est le but) qu’il fait bouger vos plantes, même sans ventilateur.
J’ai quand même rajouté un ventilateur mais je l’ai mis contre le mur à une hauteur entre 80cm et 1m au-dessus de la table.
(Voir photos finales)

[Anonym@]

L’électricité :

L’électricité est, je pense, pour beaucoup un dur labeur et peu s’avérer périlleux alors qu’en fin de compte, c’est extrêmement facile.
Vous mettez tout d’abord les lampes. Pour ma part, dans ce placard, j’opte pour 2 lampes HPS 600W.
Cela dépend si vous mettez vos lampes en parallèle de vos nattes ou en perpendiculaires. J’ai opté pour que mes lampes soit parallèles à mes nattes. Pour savoir où les placer dans votre espace, vous devez diviser votre longueur en 4 ; et votre largeur (ici : 1m – la largeur entre les 2 crochets de la lampe ; 25cm dans mon cas) en 2 ; ce qui fait 45cm de long et 37,5cm de large. Vous devez alors mettre une lampe à 45cm et la 2ième à 135cm sur la longueur ! Ainsi, chaque lampe aura une superficie d’intensité de 1m de large sur 90cm de long !
Les 2 lampes HPS sont reliées à un relais. Ce relais permet au minuteur d’être plus sûr car dans un cas sans relais, chaque fois que votre lampe s’allume ou s’arrête, votre minuteur prend des « secousses » et peut à court ou moyen terme disjoncté ! Avec le relais, cela est impossible, c’est en effet le relais qui prend les « secousses ». Le relais est ensuite connecté normalement à l’électricité.
J’ai confectionné moi-même une table de prise connectée à un fusible pour une question de sécurité !
Le fusible est alors relié au compteur électrique.

[Anonym@]

L’imperméabilité du placard face à l’eau :

Ceci est purement d’ordre sécuritaire mais qui n’a pas déjà eu une inondation dans son placard ! De plus, ceci peut s’avérer important si votre placard se trouve en appartement. J’aimerais bien voir votre tête lorsque votre voisin d’en dessous reçoit de l’eau sur son divan ! 
De plus, cela peut enlever beaucoup de tracas pour quelque chose qui est très simple !
Vous achetez une bâche d’étang (1m40*2m20 : 40cm en plus sur chaque longueur) et vous la mettez sur le sol de votre placard ; c’est aussi simple que ca ! N’oubliez pas de collez et/ou clouez la bâche d’étang sur tout les rebords de votre placard et pas seulement sur le sol ! Mettez en plus une bande adhésive le long de la bâche. Cela est très important car l’eau s’infiltre partout et pourrait passer en dessous de votre bâche ! Dans ce cas, cela ressemble à cela :




Système d’arrosage + bac à nutrition et drainage :

Pour que vous puisez vous schématiser le circuit d’eau, je vais vous faire une rapide description :
Vous avez tout d’abord le bac à nutrition (eau + engrais), il y a dedans une pompe qui est reliée à un circuit d’eau avec filtre et vanne. Il y a 2 vannes qui ouvertes/fermées alternativement ouvre le circuit vers les plantes ou ouvre le circuit vers le bac à nutrition (pour mélanger par exemple). Ensuite vient un tuyau qui va être relié directement à un T. Ce T divise le circuit en 2 parties. Ensuite, l’eau circule dans des capillaires, gouttes à gouttes puis arrose les plantes individuellement.
L’eau coule ensuite dans le coco jusqu’aux trous préalablement effectués dans les jardinières, l’eau coule ensuite dans une gouttière et termine sa course dans le bac de drainage.

Après un rapide descriptif, voici les différentes étapes commentées avec photos.

Vous avez tout d’abord le bac à nutrition. Le volume n’a pas vraiment d’importance mais penser à prendre un assez grand au cas où vous voudriez partir car pour ma part, je peux laisser tourner mon placard pendant une semaine sans aucun souci, et c’est aussi un des but de ce placard, s’auto-suffire à lui-même !







Ce coude est relié au T par un tuyau flexible de même diamètre.
Pour une question de facilité, faite d’abord tout le travail de l’assemblage des gouttes à gouttes, capillaires et mise des capillaires sur le tuyau dur (non flexible !).
Prenez un T, 60 capillaires et gouttes à gouttes (dans ce cas-ci), un « troueur » (Voir photo), 2 tuyau rigide de 80cm chacun et 2 bout de tuyau pour fermer le circuit.
Vous mettez d’abord un goutte à goutte à chaque capillaire. Vous montez ensuite le schéma comme suit : bout de tuyau – tuyau rigide – T – tuyau rigide – bout de tuyau. Vous trouez dans le tuyau rigide 60 trous et vous enfoncez les capillaires. Ne faites pas d’abord les 60 trous, faites un trou et enfoncez le capillaire tout de suite ! Vous devez donc faire 30 trous sur une longueur de 80cm, ce qui donne +/- 1 trou tout les 2cm !
Vous insérer les 2 tables dans l’espace de culture et vous procédez comme suit :
Une petite astuce consiste à clouer de long clou sur les 4 pieds (ceux qui sont opposés à la gouttière) pour maintenir le long circuit capillaire en l’air. Il suffit alors de relier le T au coude par un tuyau flexible. Le circuit d’eau est alors complet !

Attention, n’oubliez pas de mettre du teflon sur le coude, le T et les 2 bouts de tuyau. Soyez 2 pour effectuer la manœuvre car elle peut s’avérer périlleuse : lorsque vous allumez la pompe, certaine connexions de tuyau peuvent fuiter ! Il faut dans ce cas, testez votre circuit jusqu’au moment où il n’y a plus d’eau qui fuite.





Vous pouvez ensuite mettre les nattes de coco dans des jardinières et y faire des trous d’un côté pour y laisser passer l’eau (cette eau tombera sur la gouttière…), soit vous achetez des libra bac.
Ensuite, vous mettez en place la gouttière qui doit faire 10cm de large sur 2m de long. Vous devez pour faire un déniveler mettre des clous sur les pieds des tables. Il faut qu’entre le début et la fin de la gouttière, il y ait une dénivellation entre 4 et 6cm (2-3 cm/mètre est très correct).
Vous voilà donc avec ceci :










Ensuite et pour finir, vous devez faire un trou de 10cm*10cm pour que la gouttière puisse passer à travers votre plaque. Calculez bien là où vous devez faire le trou car mieux il sera fait, moins de lumière passera par ce trou ! Une astuce consiste à savoir à quel hauteur arrive votre gouttière sur la plaque et sachant que la gouttière est contre la longueur, il devient facile d’effectuer le trou pour la gouttière. Etant donné qu’il n’est pas possible d’ouvrir la plaque lorsque la gouttière est présente, la gouttière est ajoutée au placard en dernier, lorsque le placard est fermé, c’est-à-dire en la faisant passer par le trou.

[Anonym@]

Placard fini :









Matériaux nécessaires pour le bricolage :

•2 plaques de 90cm*90cm
•8 pieds (pour les 2 tables) de +/- 40cm de hauteur et assez épais !
•8 roulettes pour les différents pieds
•1 gouttière de 2m de long sur 10cm de large
•3 plaques de 1m25*2m50*15mm
•1 plaque d’infime épaisseur pour imperméabiliser la lumière
•6 charnières en acier pour portes + plaques
•2 verrous
•4 angles droits en acier
•6 longueurs d’acier à visser
•Rouleau de bâche réfléchissante
•Collant adhésif + double face
•Bâche d’étang
•

Matériaux purement informatif de mon placard :

•Filtre Carbonne 34 cm / Diamètre 160 mm / Max. 700 m3/heure
•Minuterie secondes-minutes-heures
•Extracteur d’air / Diamètre 200mm in-out / 950m3/heure
•Intracteur d’air / Diamètre 200mm in-out / 750m3/heure
•Relais électrique 4Kw / Max 5 × 600 watt / 1 groupe
•Lampe HD-kit 600W HPS TCO, Ballast, Réflecteurs + ampoules Sylvania
•Pompe à air : Jun Aco 5503 4.2 litres/heure
•Pompe à eau : Dab nova 180 avec flotteur et conduit céramique – 6m³/heure
•Réservoir d’eau : 250 L RH
•Bac de drainage
•Thermo-Hydro mètre électronique avec maximum-minimum
•
•12 nattes de coco
•12 jardinières ou libra bac
•Circuit général de l’eau (schéma eau + tuyau flexible et rigide + 60 capillaires & gouttes à gouttes + …)
•


Anonym@'s HomeBox
http://www.lamainverte.org/forum

[A3K]

superbe post, déstiné a la faq beau boulot anonym@

désolé pour les post de félicitations supprimés, j'ai préféré verrouiller le sujet seul avant de l'éditer pour réparer un petit bug

merci encore pour ce chouette boulot

a3k

[kimon]

Pas de Problème Arti, le temps de digérer le tout et on reposte dessus

[jack1]

lol oui c du bon boulot mais a3k arretes la leches

[Dr Alimentado]

[Anonym@]

Merci pour tout ces compliments.... Ca fait plaisir d'être récompensé d'un joli tuto.....

Mais je me pose des questions....
Personne n'a de commentaires, des questions, des remarques, ...... il est aussi bien fait que ca

Bon taff


@ bientot et bon bricolage à tous....

[Toumba]

Salut Anonyma , pour te dire la vérité ton truc est si imposant qu'il nous laisse bouche bée . Je vais toutefois te proposer une objection : le volume d'air chaud et la température de ton garage vont créer une humidité qui risque d'attaquer ton bois .Bon j'espère que les termites ne t'attaqueront pas Bonne année

[Anonym@]

Le volume d'air chaud et la température de ton garage vont créer une humidité qui risque d'attaquer ton bois .Bon j'espère que les termites ne t'attaqueront pas

Tout va bien dans mon cas, mon box se trouve dans une pièce inutilisée de la maison.... le seul petit onconvenient est
qu'elle n'a pas de chauffage pour l'hiver.
Par contre, pour les autres, il existe des plaques en bois qui sont spécialement conçue dans le but de contrer l'humidité...
Au pire, tu traites ton placard avant.... en laissant secher avant de le mettre opérationnel...

[Anonym@]

Pour ceux que ca interesse et pour une question de facilité, j'ai mis le tutoriel en version pdf...

Bon bricolage