Page 1 sur 1

Question breeding

MessagePosté: 13 Fév 2006, 15:33
par Anonymous
Je commence à m'interesser serieusement au breeding et j'aurais voulu savoir, en moyenne, à partir de combien de plantes et de combien de générations peut-on faire un breeding plan qui tient la route ?

Comme ma question est un peu vague je donne 1 exemple :

J'ai une maui que j'ai ramené de là-bas, en 6ans de culture extérieure j'ai croisé à chaque fois le mâle et la femelle qui me paraissait le plus proche du phéno qui me plait (amis bouturistes arretez de rire, je sais ce que vous allez dire), au bout de 6ans j'ai donc une f6 assez appauvrie génétiquement passque jamais croisée avec ses parents (quoique ptêtre des f3 avec des f2 mais rien de sûr).
Disposant d'espace cette année, je me disais que j'aurais pu bosser serieusement, j'ai encore toutes mes versions en graine à partir du f1...
Ma question, donc, c'est avec combien de plantes puis-je faire une selection efficace et rattraper peut-être mon IBL foireux combien de générations ai-je besoin pour vraiment stabiliser ce phéno (ça c la question temps), ai-je besoin de la croiser avec une autre espèce "stabilisatrice" ?
Pour l'acclimatation, ça va, à partir de la 3ème genération le cycle de la plante s'est "decalé", elle garde le même temps de flo mais a pris le pli "européen" en fleurissant plus tôt que ses parents (enfin j'ai trouvé)

J'espère avoir été clair sur le vocabulaire et je précise qu'un ordre de grandeur me suffira largement.

Ah oui le phéno est récéssif enfin je pense car il apparait beaucoup moins souvent que d'autres....

Désolé pour la bouillie scientifique, soyez indulgents ma terminale date un peu...

Re: Question breeding

MessagePosté: 13 Fév 2006, 15:54
par Anonymous
j'ai retrouvé ça =>


TeP a écrit:-=0] INTRO : Mise en garde et rappels [0=-

En breeding, ce qui fait la différence c'est l'expérience.Plus on acquiert de croisements dans son parcours de cultivateur, meilleur on devient.Rien ne vient perturber cette régle élémentaire et inébranlable.Elle est aussi valable sur une île déserte sans moyen de communication, et en ne sachant pas ce qu'est une hybride.Rien ne vaut la pratique.La théorie se contente d'affiner la pratique.

C'est pour des cultivateurs inexpérimentés que j'écris ce tuto, et ce n'est pas dans le but de leur faire croire qu'ils vont obtenir des resultats spectaculaires grace à ce qu'ils vont lire.

La mise en garde, c'est de vous faire prendre conscience de ce que sont des conditions jugées normales pour breeder.
Et de vous faire aussi comprendre que vous êtes forcément dans des conditions défavorables pour commencer à faire un IBL, vous ne me liriez pas sinon.

Ce qui pousse le cultivateur à s'improviser breeder, c'est une variété particulière.Il a acheté cette variété une centaine d'euro, et ne veut pas être tributaire de la santé d'un bonzaï pour perdre cet investissement.Araignée rouges, déménagement, échanges ... beaucoup de raisons rentrent en jeu.

Le "cultibreeder" auquel je m'adresse ne disposera que de 10 à 30 graines maximum.
Le breeder dispose de 400 à 3000 graines suivant les programme.

Voici le point de départ entre conditions favorable et conditions défavorables.Deux mondes bien différents.
Mais c'est là qu'interviennent les lois de la nature, et rendent possible le "cultibreeding" à partir de peu de specimens.

(Je vais me chercher une budz d'Haze#1, ça va être sport...)
:cobra: ... une tasse de Lapsong Souchong (cherchez pas c du thé fumé bande de focalisés :mrgreen:) et un peu de "Future Sound of London", c'est parti.

Il existe un facteur de base en breeding : le ratio génes/temps.
C'est la première question que vous devez vous poser, combien de temps peu durer mon cultibreeding sur cette variété.Tout le reste vient aprés, et dépend de cette simple réponse.

Déterminer exactement le ratio d'un espèce se fait en premier au jugé.

Tu vient de t'acheter de la Rock Bud de chez Soma à 75€.Aprés l'avoir pas mal gouté et fait poussé une ou deux boutures tu t'es décidé à la rendre "sédentaire" dans ton placard.Tu en achètes un pax de 10 car tu es raide (et que les seedsman hollandais sont des voleurs dés qu'on monte en qualité).

Ton objectif : avoir des graines F2 pour ne pas avoir à stresser du taux de germination, pour te trimballer cette espece de maniere plus pratique, ou d'echanger contre d'autres génétiques.Bref en avoir sous la main sans re débourser 75€.

Il faut que tu saches que ton futur IBL ira en F3, voir en F4 si tu t'es bien démerdé, mais commencera à souffrir du "manque de génes".
Notre ADN, c'est une vraie éponge mixé avec un vampire, plus tu lui donne de génes, plus la race est vigoureuse et supérieure.Le métissage est vital au génes eux mêmes.
Si tu coupes le robinet en génes (en croisant 2 F1 de meme parents), l'ADN va commencer à dévorer ses propres génes jusqu'à qu'il ne reste que le strict minimum vital,puis l'espece s'éteint.Ce processus commence en F4 avec tes graines F1.

Avec du F1 tu as donc 3 générations de plantes devant toi.
Si tu reçoit des graines F2, il te reste donc que 2 générations de graines.

La richesse génétique d'une plante, d'un mamifere, d'un poisson est beaucoup plus fragile qu'on le croit.Les degrés de consanguinité sont des paliers irréversibles de changement génétique par la suppression.
Avec l'experience que je citais plus haut, on se sert de ces paliers pour placer les parametres indésirables dans ces suppressions.

Tu es arrivé en F3, ton IBL de Rock Bud tiens le coup, à part le gout, rien à bougé, c'est stable en plus.Mais tu sens (ben oui) qu'elle ne passera pas la barre du F4 sans y laisser des plumes.
Solution A] Tu te procures une bouture de pied mere de Rock Bud et tu croises avec un mâle F3 (plutot pour garder la vigeur et le rendement)
Solution B] Tu rachètes un pax de Rock Bud F1 ... la suite tu la connais.
Dans les deux cas il est préférable que la date des seeds soit espacées de 4 mois... si elle venaient des mêmes parents, le "refresh" ne serait pas aussi efficace.

Voilà, c'était une étude de cas pour vous plonger dans la problématique du breeding en IBL, qui peut être résumé à peu de chose : nourrir le vampire.

Il y a maintenant quelques techniques et quelques exceptions qui peuvent aider la cultibreeder à préserver ses souches un moment, et surtout, contrairement à l'exemple plus haut, de personnaliser sa variété.


TeP a écrit:-=0] GENETIQUE : les bases pour avancer [0=-

Maintenant on va causer sur Mendel, Darwin (des chercheurs non cannabiques :lol:) , et survoler les axes principaux de la génétique.
C'est pas matheux pour un sou, c'est de la pure logique.Faut pas chercher à calculer, mais à analyser.
Comprendre un bout de ces mécanismes, c'est surtout comprendre à quel point vous êtes puissant sur l'espece que vous travaillez.Vous êtes son dieu par intérim, et vous vous devez de vous impliquer, ce qui va développer la sensibilité nécéssaire à une bonne selection avec l'experience.
Vous sentirez alors quel est le taux de pression de sa seve à différent moment de la journée, vous sentirez tout ses pics de floraison alors qu'avant vous ne voyiez qu'un plan fleurir, vous serez même capable, grace a cette sensibilité, de connaitre les dominances génétique du plant en l'analysant précautioneusement.D'années en années ça vaut le coup d'être patient, je vous l'assure.

Je ne vais pas aborder le sujet des génes et des chromosomes, vous n'en avez pas besoin pour suivre la suite.Je vous laisse faire vos recherches si le tuto Jargon/Explications sur le Breeding vous a laissé sur votre faim.

(Je vais m'en rouler un autre je sens, mais "King Size Boombaclak", faut que le high reste avec moi!)

1] Les lois de Mendel

Image
Mendel c'est un australien né en juillet 1822, ses parents étaient fermiers.
Il est parti faire ses etudes à Vienne, puis est devenu prétre, puis prétre-professeur.Il est mort à 62 ans.

On va donc parler d'un des travaux de ce type là, ça nous rajeunit pas.Disons briévement que ses recherches sont carrément devenues un standart scientifique.Un peu comme Watt, et Einstein.

Mendel a eu l'idée géniale de résumer les specimens à deux paramétres:

Sur 10 Rock Bud, 7 pieds se font bouffer par les araignées rouges, 3 sont pratiquement intacts.

DOMINANT : Sera dominant, le fait que la Rock Bud craint les araignées rouges

RECESSIF : Sera récessif, le fait que la Rock Bud ne craint pas les araignées rouges.

Mendel va plus loin encore, et le transforme en formule non mathématique.

Sur le paramétres "red spider" :
10 Rock Bud F1 : 7D + 3R

Pas mal ...à bien y réflechir on pourrait faire de même pour tous les paramétres et dresser une liste de génes facilement.Ce seront long, mais implacable. C'est là que Mendel est parti à fond dans son trip et a vérifié pied par pied (il experimentait sur des pois lol) les dominance et recessivité, sur plusieurs générations, sur plusieurs culture, pays, pour pouvoir déterminer les lois de Mendel.
Le pire, c'est qu'il a toujours raison quoi qu'il arrive avec ces lois.

Un premier exemple :

D X R (Rock bud "spider ON" croisée avec un "spider OFF")
|
D[R](donne des graines majoritairement "spider ON" mais comportant des OFF)
|
D-D-D-R (et donnera un ratio de 3 spider ON et 1 spider OFF)
Donc on peut le résumer à ces chiffres = 3:1 en red spider ON

Jusque là ça va. Maintenant, chaque specimen a ses propres caractéres.
Et sur la liste D-D-D-R, on pourrait avoir un truc plus précis comme : D[D]-D[r]-D[R]-R[d]

Et du coup, quand on lis le code de l'espece F1, on lis dans l'ordre:
1 specimen trés aprécié des spiders
1 specimen moins attaqué que le premier
1 specimen attaqué qu'a moitié
1 specimen trés légérement bouffé

Les lois de Mendel c'est :

Loi 1 : D X D = DD
Loi 2 : R X R = RR
Loi 3 : D X R = D[R]
Loi 4 : D[R] X R = (50%) D[R] + (50%) R
Loi 5 : D[R] X D = (50%) D[R] + (50%) D
Loi 6 : D[R] X D [R] = DD + D[R] + D[R] + RR

F1 : ratio 3:1 : D+D+D+R
F2 : ratio 2:1:1 : D+D[R]+R
F3-Fx : ratio 1:2:1 : D+D[R]+D[R]+R

Voilà pour les lois de Mendel.Elle vous permettent de suivre exactement ce qu'il se passe sur les paramétres que vous avez choisi et d'en determiner les conséquences.Sympa comme outil.

2] Darwin, la génétique de masse

Image
Darwin est un anglais né en 1809,mourru à 73 ans.Son père était médecin, physiologiste et poète; et commençait déjà à avoir des idées novatrices en terme d'évolution des especes.Comme son père était fortuné, il ne montra pas d'enthousiasme à devenir médecin, il parti en bateau plus tard pendant 5 ans en tant que naturaliste. Il passa au brésil, en uruguay, chili, pérou, galapagos, australie, nouvelle zélande....et rassembla énormément de données sur ce qu'il voyait.Ces données il les mis en corrélation avec les traités éxistant et par la suite déclencha une révolution dans le monde de la génétique.

Darwin, est le galilée de la génétique. Jusqu'à qu'il ne démontre qu'on déscendait du singe, les éminences se contentait de reprendre la bible et de dire : Papa=adam,Maman=Eve.

On doit entre autres à son travail :
- L'évolution des espèces (l'homme descend du singe)
- La selection naturelle (l'environnement modéle les especes)
- La compréhension des mutations génétiques naturelles (qui fait parti de l'evolution)

Je vais m'efforcer de vous expliquer ces trois grands principes portés au cultibreeding.

Darwin, va nous apprendre à porter notre regard de manière globale sur les variétés.Pour un breeder, cela lui permettra de "sentir" un champ de quelques centaines de specimens.Pour le cultibreeder, d'avoir une vision logique et globale des 10 specimens qui lui sont si chers.Aprés l'analyse au cas par cas, l'analyse de groupe.

[=A=] L'évolution des espèces et les mutations

Comment darwin est il arrivé à déterminer que nous descendions du singe?
En etudiant des diverses races d'animaux à travers le temps et en suivant leur changements.
Il faut d'abord définir une race/variété. Je vais prendre notre plante favorite pour exemple, mais cela s'applique à tout vegetal, tout animal, tout microbre... etc...

Il n'existe qu'une seule race de cannabis; le cannabis.
Ensuite, il existe 3 variations majeures de son évolution : indica, sativa et ruderalis.
Et au finel, il existe des centaines de milliers de variétés.
Comment, en partant d'une souche unique (localisée au Tchad avant le morcellement des continents), le cannabis est il devenu si riche génétiquement?Par le voyage; graines contenues dans les excréments des animaux, sur leur fourrures, par les oiseaux, les vents et le pollen, les esclaves qui prennent avec eux leur weed locale, le traffic de chanvre textile et les graines qui se perdent... tout ce qui permet au destin de faire voyager un végétal tout autour de la planéte.

On en conclue que :
- une race n'est pas génétique
- une race est géographique
- les différences entre variétés sont exclusivement dues à leur adaptation à un milieu naturel, elles sont finalement identiques car issues de la même famille.

Quand les utopîstes annoncent "Nous sommes tous frères", ils ne font qu'être logiques et font preuve d'une analyse Darwinienne de l'espece humaine.C'est une vérité pur et simple.Nous sommes tous black, nous sommes tous reubeu, nous sommes tous asiat', nous sommes tous blancs.
C'est juste une question d'IBL naturel et de dominance génétiques dues à l'envrionnement.
La couleur de peau humaine étant en plus trés comparable à la production de résine du cannabis, elle différe selon les races en complexité en fonction de l'environnement répétitif de la race, dans les deux cas , cela sert à nous protéger du soleil, des UV en particulier.Même le système est le même, les deux races (humains et canna) produisent une substance protectrice dont le dosage différe selon les besoins geographiques.

Pour les humains : la mélanine rouge et la mélanine noire, la rouge est toxique car brise l'ADN , la noire est bénéfique car protége.Un exemple, les roux ne fabriquent que de la mélanine rouge, ils ne peuvent bronzer.

Pour le canna : le THC, le CBD, le CBN et le THCV.C'est une potion magique dont les équilibres peuvent varier d'une région à une autre (100km par exemple).Une plante exposée au pérou et une plante exposée en centre-Afrique n'aura pas du tout les mêmes mécanismes de défense.
C'est pour ça que les défonces différent, variant des stone brut au high clair en passant par des substils mélanges entre les deux.

Maintenant, si on prend une centre-afrique trés riche en THC et THCV, et qu'on la met au pakistan pendant plusieurs décennies sans intervention humaine. La variété va peut à peut, au fil des générations, changer sa composition de résine pour mieux se protéger dans ces lieux.Elle va peut à peut produire du CBN, du CBD au détriment du THCV devenu mions vital.

On dit alors qu'une nouvelle variété est crée.Elle a muté en une espéce adaptée/acclimatée gràce à son auto-IBL.

Tout ceci pour vous faire prendre conscience de la puissance de l'environnement sur les variétés.C' est un vérité éthnique un peu trop oubliée de nos jours, que ce soit pour le canna ou tout le reste.

Pour rentrer dans les détails sur le plan Mendel, une mutation fait devenir Dominants les specimens les plus adapté à leur nouvel envrionnement.

Imaginons une Nigérienne avec ce ration :
D : production majoritaire de THCV
R : balance THCV/CBD-CBN

Au niger on aura : D + D +D + D[R] (3:1)
Si on l'exporte au pakistan, elle subira deux phases :
1) D[R] + D[R] + D[R] + R[R]
2) R + R + R + D[R] (3:1), cette formule est vue sur le plan originel.

L'ancien facteur dominant est devenu nouveau recessif, et vice versa.
On notera au pakistan dorénavant :
D : production majoritaire de CBD-CBN
R : balance THCV/CBD-CBN
donc : D + D + D + D[R], une nouvelle race est née uniquement en changeant la variété d'emplacement géographique.

Le singe ayant eu besoin de s'adapter pour courir plus vite, réféchir pour s'organiser, développer des mains plus pratiques, a muté en etre humain.
De même pour certains virus, devenus immunisés contre les antibiotique.
Idem pour les pollens de zones urbaines, devant s'acclimater à la pollution, et rendant les traitements anti-allergique impuissants.

Maintenant que vous avez compris la théorie Darwinienne, on va rentrer dans le coeur du processus d'évolution.

[=B=] La selection naturelle

Darwin a étable trois grandes bases :

- Depuis toujours toutes les especes terrestres ont évolué
- Les lignées présentent d’innombrables variations de détails
- La sélection naturelle est si rigoureuse que la moindre variation utile fait triompher la lignée qui la possède.

Je vais maintenant le citer :

« La lutte pour l’existence sera toujours la plus rude entre les individus de la même espèce qui occupent la même localité, réclament la même nourriture et sont exposés aux mêmes dangers. La lutte sera presque aussi sévère entre variétés d’une même espèce, et que nous voyons quelquefois le conflit promptement décidé. »

Darwin nous explique ici que les espèces les plus adaptée avec leur milieu ont les meilleurs atouts pour survivre et se reproduire selon une sélection naturelle.Un weed du Sud Afrique, produira une majorité de THC/THCV, car les specimens ayant cette balance de résine, sont plus adaptés à la survie dans ce milieu.

C'est aussi vrai pour les plants hermaphrodites, ultime reflexe du cannabis pour assurer que son espece ne s'éteint pas. Pour les détails , voir le tuto
Jargon/Explications sur le Breeding, qui explique en detail le fait que l'hermaphrodisme est une mutation "vitale" quand l'espece est en danger.

« L'idée me frappa que des variations favorables tendraient à être préservées, et que d'autres seraient détruites. Le résultat de ceci serait la formation de nouvelles espèces.»

Si on reprend l'adaptation de notre africaine au pakistan, les specimens produisant inutilement du THC/THCV sont amenés à disparaitre de la race, et en contrepartie, les speciemens produisant du CBD/CBN sont amenés à devenir une nouvelle race par mutation, car non prévu à l'origine pour pousser sous ces latitudes.

«La sélection naturelle concourt à la survie du plus apte et à la transmission à la génération suivante des caractères les mieux adaptés au milieu»

Non seulement la race mute, mais pour des soucis de temps, doit transmettre sa mutation à sa descendance pour pouvoir continuer le processus de changement. Le changement optimal est impossible en une seule génération.La plante va transmettre les génes pour que ses descendants puissent continuer le taff.

En dernier, c'est la question sur la diversification.Chère à l'IBL.Les mutations ne sont pas toutes si longues à intervenir et peuvent aparaitrent en une seul génération.

Lors de la division, les cellules parfois se trompent et opèrent des mutations au niveau des gènes. Certaines sont peu importantes mais d'autres au contraire modifient profondément les caractéristiques héréditaires de l'individu. On peut notamment trouver des exemples contemporains dans des résistances: les bactéries aux antibiotiques, des insectes et en particulier les moustiques aux produits chimiques, les lapins australiens à la mixomatose.

Le but du jeu étant de trouver la bonne combinaison de specimens pour que les cellules se plante systématiquement pour faire apparaitre la mutation désirée (budz violette, 4 branches par étages, floraison en 18/6.. etc...).

[3] SYNTHESE

Avec Darwin, nous etudions notre espece à cultibreeder, et nous determinons quel est sa priorité naturelle en terme d'évolution.Vers quoi l'espece tend, et quel est le message transmis au génes des descendants.

Avec Mendel, on note ces specimens plus en détail, puis nous determinons les mécanismes naturels de notre espece travaillée. Quels sont les paramétres qui font partie de la selection naturelle de la variété, sa transmission génétique. C'est là qu'on determinera que par exemple : grande stature = THCV,
purple = racines fragiles,
branches fines = feuillage trés clair = THC = peu de résine = resistance au insectes

Ce ne sont pas des vérités, juste des exemples. Le principe du breeding c'est de découvrir le chemin tracé par les génes et d'en modifier les conséquences en remplaçant "la selection naturelle".Se prendre pour Dame Nature, tout en n'oubliant jamais qu'on ne travaille que dans son sillon.
Allez à l'encontre du plan de route pour ses modifications, c'est bousiller un équilibre qui a mis des millénaires à s'établir.Ré inventer la roue, mais en la dessinant carré pour redécouvrir enfin qu'elle est mieux ronde.Un bel exemple d'inutilité.


TeP a écrit:-=0] TECHNIQUE : l'IBL pur et ses variantes [0=-

Maintenant on est prêt à faire le moins de connerie possible.Car on va bien analyser la situation globale à la Darwin puis étudier les specimens un par un à la Mendel.On fera notre choix en fonction.

Pour la selection, c'est pas bien dur. En cultibreeding, il faut se contenter du paramètre puissance et se focaliser dessus.On aura pas assez de matière première pour travailler autre chose.A savoir que 20 seeds ne permettent pas deux paramètres, ce n'est pas proportionnel.

On a acheté 10 Rock Bud Soma à 75€.On veut les garder en nombre c'est pour ça qu'on les a acheté.

On lance les 10 et on plante.Pendant une vingtaine de jours, on voit des specimens qui se démarquent par leur vigeur.On les a nommé "RB1" à "RB10".

4 Vigeur + 4 Normal + 2 Lente qu'on pourrait noter :
paramètres Vigeur : 4D + 4D[R] + 2R
On sait dorénavant avec cette analyse de groupe que la variété tend naturellement à être vigoureuse dans un ratio de 8/10.

On voit que la variété a des lacunes en stabilité de performances, vu le breeder on va faire attention car cela peut trés bien être un géne nécessaire à de la bonne Rock Bud.
Le paramétre de vigeur se reléve de la premiere semaine à la seconde, par le suite cela se tasse généralement.

Sur ce, on lance la flo et on attend patiemment les déclarations.
Laissez les mâles fleurir, ne les retirez pas tout de suite du placard à la moindre clochette.. laisser les faire des budz de pollen.

Les plantes sont toutes déclarées :

4 Mâles : 2D + 1D[R] + 1R
Les specimens dans l'ordre de la formule : (RB2,RB3)+(RB1)+(RB4)

6 Femelles : 2D + 3D[R] + 1R
Les specimens dans l'ordre de la formule : (RB5,RB6)+(RB8,RB9,RB10)+(RB7)

Pas besoin pour le moment de se référer aux lois de Mendel pour calculer le cross IBL.Nous n'avons pas pratiqué de selection sur la puissance.Mais par contre notez : " Vig = D", " Vig = D[R] " etc... sur chaque pot/etiquette.

On commence la selection.
Pour ce faire, on va en toute logique commencer par les mâles, il sont sufisemment évolués pour subir le test.Coupez les sommets (petites feuilles et grappes de clochettes supérieures) et faites les sécher.

Le test doit être impartial, aussi n'hésitez pas à "sous traiter le test" à quelqu'un d'autre.Dites que c'est de la weed légére, et qu'il faut determiner laquelle est la plus forte.Je vous conseille de le faire vous même, et de fumer un pétard de mâle tous les matins jusqu'à qu'ils soient tous testés.
Laisser une note de 1 à 5 en vous permettant les ",5".Aprés chaque pétard, soyez attentif a vos reactions pour la "puissance dynamique" (petite barre, yeux rouges...) et pour la "puissance passive" (combien de temps vous sentez vous sous l'influence de ce pétard).

Dans le cheptel des 4 mâles on a, aprés ce test :

RB1 : puissance DYN 3/5, puissance PAS 4/5
RB2 : puissance DYN 2/5, puissance PAS 3/5
RB3 : puissance DYN 5/5, puissance PAS 3/5
RB4 : puissance DYN 4/5, puissance PAS 4/5

Et l'heureux gagnant est RB4.C'est le mâle le plus puissant du sheptel.
Avant de tuer les autres, vous allez vous créer de l'experience sur la variété, pour le bien de la communauté (grainouille bien évidemment :mrgreen:).
Vous allez mettre à plat le code génétique Soma des Rock Bud avec les moyens du bords, vous allez lire le taff du breeder; mais attention, le résultat demandera à être vérifié avant d'être validé définitivement.

Vous n'avez eu que 10 graines ne l'oublions pas, pour étudier les génes d'une espéce, il vous en faut 200 à 400 en palier minimal.Gardez toujours à l'esprit que ce que vous faites est du Cultibreeding, non du Breeding.
Par contre, vous serez à même de parler en profondeur de la race avec le breeder lui même (et vous verrez Soma virer au blanc, car il pratique ses croisements dans la plus pure simplicité).

Si on reprend notre petit tableau "puissance mâles" et qu'on rajoute des moyennes :
RB1 : puissance DYNPAS 3.5 -> D[R]
RB2 : puissance DYNPAS 2.5/5 -> R
RB3 : puissance DYNPAS 4/5 -> D[R]
RB4 : puissance DYNPAS 4/5 - > D

Ce qui nous donne en puissance : 1D + 2D[R] + 1R (1:2:1)

Maintenant on met en adéquation vigeur et puissance chez les mâles.

RB1 : vigeur D[R] = puissance D[R]
RB2 : vigeur D = puissance R
RB3 : vigeur D = puissance D[R]
RB4 : vigeur R = puissance D

Si on supprime tous les specimens qui font dans la demi mesure :

RB2 : vigeur D = puissance R
RB4 : vigeur R = puissance D

Maintenant on sait que plus la plante est vigoureuse, moins elle est puissante à la fumette.

Sur le plan Darwin, on pourra même déterminer :
La variété tend à être de plus en plus vigoureuse au fil des générations, mais en y perdant sa puissance psychoactive.
DONC, la variété a clairement fixé ses priorités de survie dans la vigeur, ce paramétre, ce géne, joue un rôle étroitement lié et néfaste sur la puissance psychoactive.On pourra parler de génotype [+vigeur/-puissance].

On peut tuer tous les autres mâles.On a généralement aucune surprise en procédant au test de puissance sur les mâles, ce sont eux qui sont parmi les plus determinants pour bousiller une espece ou la réussir.Par contre, il est toujours nécessaire de tester les femelles derriere, dans certains cross, les males et femelles peuvent avoir des génotypes complétement différents, meme si les phenotype ne laissent rien paraitre.C'est généralement le résultat d'un croisement entre deux especes trés (trop) dominantes, ou l'un des parents s'exprime dans un sexe particulier (ils ont fait 50/50 aprés la lutte lol).En F2, ça donnera une merveille d'instabilité.

Il suffit maintenant de procéder à la même batterie de test sur les femelles, dés que le sommet est buddé et suffisemment développé (taille d'une grosse bille "bigaro").Toujours en ne gardant celle qui frappe le plus fort ET qui dure le plus longtemps.

On aura donc, si les femelles répondent présente au mêmes critéres :
RB4 X RB7 = Rock Bud F2 "tunné"
R X R = RR, donc des F2 = RR + R[D] + D[R]

Notre variété ne pourra être stabilisée naturellement, car le désirable se trouve dans le recessif.Il faudra éviter à tout prix de prendre un "D" pour tous les futurs croisements, sous peine de perdre tous le travail effectué dans l'amélioration de la puissance.Si votre croisement regresse, le cross est loupé.Gardez ça a l'esprit, et sacrifiez les graines, ne les utilisez jamais pour un cross quel qu'il soit.Ne me la faites pas à la Nirvana, maintenant que je vous ai amené aussi loin.

A vous de continuer en F3, voir en F4 si la souche est bonne (=riche en génes); puis de prévoir une solution de continuité comme racheter/se procurer du F1 pour un F1XF3 ou F1XF4 (jamais de F1XF2), qui fera revenir votre variété tunnée en F1 "théorique"(précisez toujours le croisement au niveau des générations, il faut etre transparent en breeding sinon autant éléver du poulet en batterie).

Voilà,vous venez de réaliser un cross dans le strict respect génétique, vous avez aussi bossé comme ne le font pas la plupart des breeders commerciaux.Soyez en fiers et recommencez jusqu'à devenir l'outil de votre passion :wink: .Un jour peut être, vous disposerez de 200 graines et vous ferez un véritable IBL sur une dizaine de critéres de selection... vous serez alors reconnaissant d'avoir pu faire vos armes en cultibreeding et , je l'espere, participerez à une évolution du cannabis, sans fioritures chimiques, sans hermas... juste votre passion et vos sens.Les sensations de la chute libre à 4000m ne sont pas comparables à du parapente, croyez moi.

1] Technique Alternatives : le BackCrossing (se note BC)

Mise en garde : Le BackCrossing et ses dérivés ne sont ni plus ni moins des anti-séches pour croisement et/ou IBL loupés.C'est le signe d'une défaite du breeder sur la maitrise de la variété.Si vous êtes amené à acheter des graines reconnues comme un BC, vous pouvez être certain d'être plus qualifié (même si moins expérimenté) que le breeder en ce qui concerne l'étude génétique (clin d'oeil à nos deux potes Mendel et Darwin).
Attendez vous à du rodéo génétique,contrairement aux idées reçues tout bonnement stupides, sans fondement, et logiquement... illogiques.


Nous voilà avec 1000 graines F2 High Quality de Rock Bud.(et oui, même les graines ça se selectionne, vous ne garderez en général qu'un tiers de ce que vous avez produit, les graines doivent être parfaite ou detruites).

On lance un beta-test de 20 graines "fumette" pour savoir si on a réussi notre IBL.

Dans le cas où vous avez suivi scrupuleusement mes conseils, les F2 seront trés stables et ils sera vraiment trés difficile de noter "à la Mendel" les specimens ce coup ci.Les nuances seront infimes, mais plus décalées par contre.On différenciera plus les High/Stone que le taux de puissance lui même, étant sensiblement le même pour tous les specimens RR (les seuls désirables en F2 de notre cross, tuez les autres).

Dans le cas où vous avez foiré :lol: (ça arrive beaucoup au début, il faut le temp de savoir "sentir" ses plantes, ça vient plus ou moins rapidement selon les personnes, chez certains c'est inné, chez d'autres c'est un long apprentissage.... tous inégaux ;o) ).L'erreur provient donc de votre selection, et plus précisément de votre notation Mendelienne.

1) Vous avez fait les bancs d'essai "fumettes" les uns aprés les autres la même journée.
2) Vous avez bien fait les bancs d'essai réparti par 1/jour, mais aprés avoir fumé de la sensi.
3) Vous ne vous êtes pas investi psychologiquement sur le test des mâles, cela vous a fait chié plus qu'autre chose.(Dans ce cas je vous prédis que tout vos cross seront loupés,quel que soit les paramétres de selection)
4) Vous n'avez pas pris assez de temps à la notation Dominance/Recessivité, et au lieu de passez une ou deux heures d'observation, vous avez mis 10 minutes.Vous êtes donc parti sur une typographie génétique érronée.

Le conseil de TeP : recommencez votre cross du départ.En breeding, la médiocrité n'existe pas on dit : désirable ou indésirable.Le résultat est binaire, il n'y a pas de place pour la fierté, la rancoeur, l'imagination.Vous devez être votre pire juge aussi longtemps que vous manipulerez de la génétique.Soyez impitoyable et vous vous hisserez trés vite à un bon niveau.

Maintenant, tous n'ont pas la présence d'esprit d'assumer leur erreurs et d'en tirer parti.Ce type de personne utilise systématiquement les techniques de Backcrossing dés que ça foire.Il faut bien vous rentrez dans le crâne que c'est une solution de facilité, que je ne vous interdit pas mais que je vous déconseille si vous voulez ne pas rester un eternel débutant.
Utilisez le BC qu'a bon escient, en connaissance de cause, en prévoyant le pansement génétique sur la blessure qu'aura fait le BC sur les génes de votre variété.... et qu'en dernier recours.En 13 ans de breeding forcené, je n'ai fait que 3 BC, pour n'en garder qu'un seul des trois.Méditez la dessus.

Donc, pas de bol, on se retrouve en F2 avec nos Rock Bud loupées.
On ne peut plus trouver de Rock Bud qu'à 2500€/100graines, et deux lots sur trois ont été achetés.Bref vous êtes dans la m... la plus totale.
En résultat vous avez sur 20 specimens :
10D[R] + 5D[R] + 5R, pas un seul RR mouerf :lol:
Vous avez décidé de "tricher" et vous promettez de rechercher activement une bouture de Rock Bud F1 pour rattraper votre ignominie.

Vous prenez donc une bouture sur votre pied mère Rock Bud F1 R, puis un mâle de génération F2 en R et vous les croisez.Vous aurez des graines RockBud BC1 RR, dont les femelles seront nettement inférieures en puissance à un IBL RockBud F2 RR.
Les BC1 seront par contre nettement plus homogénes que les IBL F2; mais ça a un prix.

Le code génétique de vos BC1 a une grosse balafre, sa diversité génétique a réduit ses probabilités.Hors toute especes terrestres a besoin du metissage pour survivre à travers les siècles, ne serait ce que pour s'acclimater(muter) à un changement de climat par exemple.C'est le besoin génétique numéro 1, et vous l'avez supprimé.Je vous ai dit que c'était rattrapable en re-incluant du F1 externe à votre IBL en faisant un BC1 X F1.Mais le resultat BC1 X F1, sera nettement en dessous qu'un IBL F3...de l'ordre de 50% inférieur. N'oubliez pas que le type à coté qui fait son IBL selon les régles augmente la puissance de la Rock Bud à chaque cross.Quand il sera arrivé en F4 avec une massue à neurones, vous commencerez juste à atteindre 80% de la puissance de ses F2.Votre IBl n'atteindra jamais le F4... vous avez "grillé" une génération d'IBL avec votre BC... c'est con hein :mrgreen:
Je pense que maintenant vous avez compris où était le danger.Vous venez de réfléchir en mode "Darwin".

2] Technique Alternatives : le Cubbing

Là on pousse le vice du BC trés loin.
On va BC consécutivement 4 fois (cubbing=cube=4 cotés égaux=4 fois le meme coté = 4 fois le même parent) :shock: :lol: , en breeding cannabique, certains n'ont pas pigé qu'ils ne pouvaient pas tout importer en terme de technique.Ainsi, ce qui vaut pour des tomates, des pommes de terres, des roses.... n'est pas fait pour le cannabis.Vous avez compris qu'aprés un cubbing, votre variété est "lessivée", c'est une vraie page blanche.Pour moi c'est bon à jeter.4 grande balafre dans sa geule au code... niktou!, c'est irrémédiable.

Maintenant voyons un peu cette technique à l'origine destinée aux espèces auto-pollenisantes.

On a en premier notre Rock Bud F1, on fait notre IBl normalement en gardant un pied mère/pére F1.

et on fait :

1) Rock Bud F1 X Rock Bud F1 = Rock Bud IBL F2
2) Mâle RB IBL F2 X Femelle RB F1 = Rock Bud BC1 (1er coté du carré)
3) Mâle RB BC1 X Femelle RB F1 = Rock Bud BC2 (2eme coté du carré)
4) Mâle RB BC2 X Femelle RB F1 = Rock Bud BC3 (3eme coté du carré)
5) Mâle RB BC3 X Femelle RB F1 = Rock Bud BC4 (4eme coté du carré)
La variété est cubbée (cubbed en anglais, ou C4)

Au final, trés trés trés stable...pour le reste je vous en laisse seul juge.
Un des rares travaux en BC réussi est la Sweet Thooth, le Back Cross se situe sur le Mâle Grapefruit qui a servi à créer la race.Mais il ne s'agit pas d'IBL.... mais bien d'une Hybridation.A replacer dans son contexte donc.
Je critique tout autant le travail effectué quand même ( :mrgreen:, intégrisme inside), le BC n'est pas conçu pour le canna.
Le canna est un vampire qu'il faut nourrir en génes; strictement comme nous.



TeP a écrit:-=0] CONCLUSION [0=-

Cette approche est une approche "adaptive" au cannabis.Je tiens compte des spécificités de la plante et y applique des techniques modelées.
La plupart des textes sur le breeding du cannabis que j'ai l'occasion de lire sont bourrés d'erreurs, ou bien reprennent connement des techniques d'agriculture sans se soucier du mode de reproduction natif de la plante subissant la technique au départ.Bref, un gros méli mélo.

Conseiller à des cultivateurs de faire des cross sur un sheptel de 10 specimens c'est trés discutable.... mais est ce que ces mêmes personnes, qui critiquent, vous laisse le choix vu les prix prohibitifs qu'ils pratiquent?

Pour finir, méfier vous de ce que raconte toute cette bande requins.Ils sont, commercialement parlant, arrivé à vous faire gober comme standarts :
- "Selfed" ou "Féminisées"
- Backcross
- Cubbed
- soit disante "Pure Breeding"
- ...

Alors que ce sont des tares génétiques. certaines de ces tares vous sont vendus encore plus cher que le prix prohibitif!!!!

Rappelez vous toujours qu'il n'existe aucun standart cannabique.Et ce n'est surtout pas les breeders qui ont pignon sur rue qui sont en position de force pour vous imposer leur standarts... qui se révélent être des standarts commerciaux.

Quand vous achetez de la seed, vous payez le prix fort pour le code génétique contenu dans les graines... vous n'achetez pas des futures plantes; dans ce dernier cas vous acheteriez des clones.Soyez intransigeants.

Dernière recommandation, des "pointures" cannabiques sont ressorties depuis une décénnie.Les usagers ont vite amalgamé "engagement politique, combat militant" et "science cannabique".Si je respectes des gars comme All green, Rosenthal, Jack Herer; l'homme d'affaire Ben Dronks; c'est avant tout pour leur manière à eux de faire avancer les choses sur la question de la prohibition.je ne mélange pas leur rôle "people" au rôle d'un Luther Burbank, d'un Mendel ou d'un Darwin... qui eux ont voué leur vie à créer des standarts génétiques.

Je dis Stop! ne mélangeons pas tout dans le même sac.Et la prochaine fois que Ed vous parles de génétique, vérifiez derrière avec des cas universitaires, des longues pages de formules mendeliennes.Il reste un militant et un excellent grower, mais ne doit en aucun cas faire autorité dans le monde la génétique :lol:, demandez toujours à Mendel ce qu'il en pense :wink: 8)

Sur ce, bon grow/breeding/cultibreeding à tous.

--------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------
ANNEXE

Quelques liens utiles :

Un peu de Mendel (ENG)
http://library.thinkquest.org/18258/men ... ?tqskip1=1

MendelWeb (ENG)
http://www.mendelweb.org/MWref.html

Un texte marrant (attention c des creationnistes, lol) mais bien. (FR)
http://www.creationnisme.ca/publication ... ublication

Génétique pure, trés complet, trés sympa (ENG)
http://ehrweb.aaas.org/ehr/books/

Hemp Husbandry, de Robert A. Nelson, un des rares vrais traité cannabiques. (ENG)
http://www.rexresearch.com/hhusb/hhcont~1.htm

Site plutot SVT, pas mal pour récupérer quelques bases (FR)
http://biogeol.free.fr/

Idem, mais Université de Jussieu, trés pratique. (FR)
http://www.snv.jussieu.fr/vie/bib/dos-d ... uments.htm

Un site de liens, complet et homogéne (FR)
http://grain.jouy.inra.fr/Outils/liens.html

L'incontournable INRA (FR)
http://www.inra.fr/gap/

Recherche de théses en ligne (ENG)
http://theses.mit.edu/

Recherche de thése en ligne (FR)
http://www.unige.ch/cyberdocuments/

Recherche de thése en ligne 2 (FR)
http://pastel.paristech.org/perl/search

Celui là je le kiffes, prenez le temps de fouiller (ENG)
http://www.dnalc.org/home.html

Court mais instructif,Maintenance of Cannabis germplasm in the Vavilov Research Institute Gene Bank - 1993
http://www.hempfood.com/IHA/iha01101.html



bonne lecture

:D

Question breeding

MessagePosté: 21 Jan 2013, 04:01
par Anonymous
merci flying :wink:
Moi aussi je suis fan de tep et de sa togolaise et le peu de génétique dont je me rappelle c'est grâce à ses tutos....
Niveau théorie je vois un peu près, c'est plutôt la pratik qui me ferait défaut et j'ai pas la place pour faire 1000 plantes et faire une selection drastik...
Je dois trouver un moyen d'enrichir génétiquement mes f6 (qui après verif sur le carnet de bord n'en sont pas j'ai croisé il ya 3ans des f2 avec des f3), sans perdre mon phéno...