J’ai trouvé ça (http://reo.nii.ac.jp/journal/HtmlIndica ... tract.html)
mais là j’ai besoin d’une explication de texte.
Cet article propose une théorie sur les différences morphologiques entre les chromosomes sexuels (X et Y) chez le cannabis. Ces différences s'expliqueraient en partie par l'accumulation de transposons (en gros des bouts d'ADN qui ont la capacité de se déplacer et de se multiplier) sur le bras long du chromosome mâle (Y). Rien qui puisse nous interesser directement mais ça fiat toujours plaisir de voir que des équipes bossent la dessus (ah les transposons...) .
Une petite traduction d'article assez bien faite choppée sur une ML de botanistes:
Dellaporta, Stephen L. and Calderon-Urrea, Alejandro, 1993. Sex
determination in flowering plants. The Plant Cell, 5 : 1241-1251.
La dioécie est apparue à de nombreuses reprises au cours de l'évolution des
plantes, et les mécanismes diffèrent d'un groupe à l'autre, voire d'une
espèce à l'autre.
Certaines espèces ont des chromosomes sexuels hétéromorphiques. Chez
Silene, cannabis, Melandrium album et Bryonia dioica, les mâles sont XY et
les femelles XX.
Chez l'asperge, c'est aussi le cas, mais les mâles XY produisent
occasionnellement des fleurs hermaphrodites, qui peuvent donner des
super-mâles YY utilisés pour la production d'hybrides F1 mâles, car les
descendant de YY par XX sont tous XY, donc mâles. Les asperges mâles sont
plus productives que les femelles.
Chez les Rumex du sous-genre Acetosa (les oseilles au sens large), les
femelles sont XX et les mâles XY1Y2, ce qui fait que femelles et mâles ont
des nombres chromosomiques différents (2n = 14, et 15). La situation est
analogue chez certains Humulus.
Par contre, chez les espèces polyploïdes de Fragaria, les femelles sont XY
et les mâles XX.
D'autres espèces n'ont pas de chromosomes sexuels hétéromorphiques, mais le
sexe est déterminé par la formule allélique de quelques gènes. Chez
Mercurialis annua, Il y aurait ainsi trois gènes.
Par ailleurs, chez la vigne et le caroubier, les formes sauvages sont
dioïques, mais la domestication a fait apparaître des formes
hermaphrodites. J'ignore quel en est le mécanisme.
Tout cela concerne les angiospermes. On connaît aussi des chromosomes
sexuels chez les hépatiques. Je n'ai pas d'info pour les gymnospermes.
Pour l'histoire des ovules et de la "réplication spontanée" je suis assez sceptique. Amha tu devrais prendre une loupe et traquer la fleur mâle au milieu de tes têtes, surtout si tes plantes sont stressées. Une seule "couille" peut suffire à te polliniser une bonne partie du placard et les graines qui en résulteront seront effectivement femelles/hermas.