Consommation de drogue chez les jeunes : dans le sillon du t
Posté: 21 Jan 2013, 04:08
Pubdate: 25/10/06
Source: Centre de recherche et d'information des
organisations de consommateurs (CRIOC) (Belgique)
Copyright: © CRIOC
Website: http://www.oivo-crioc.org
URL:http://www.oivo-crioc.org/textes/1813.shtml
CRIOC >Documents > Communiques de presse > Jeunes et consommation > Texte
Communiqué de presse
Consommation de drogue chez les jeunes : dans le sillon du tabagisme...
Date: 25-10-2006
Pour la deuxième année consécutive, le CRIOC et
la Fondation Rodin publient les résultats de leur
baromètre de la consommation de drogues chez les
jeunes. Produits envisagés: le cannabis et
l'ecstasy. Globalement, le nombre de jeunes
consommateurs de drogues n'augmente pas, mais
parmi ceux-ci, les volumes consommés augmentent.
Pour l'ecstasy c'est le constat inverse! En tout
cas, le tabagisme est un facteur favorisant la
consommation de cannabis, qui tend à se
banaliser...
Evolution de la consommation de drogues entre 2005 et 2006
Par rapport à 2005, les jeunes postposent l'essai
du cannabis. Il est vrai que le nombre de jeunes
à qui quelqu'un a proposé du cannabis a fortement
diminué. De plus, le nombre de consommateurs se
stabilise. Par contre, le volume consommé
augmente chez les consommateurs actuels.
Ceux-ci estiment qu'en choisissant un produit de
qualité et en limitant la quantité, il est
possible de contrôler sa consommation; et la
plupart des consommateurs déclarent ne pas
vouloir arrêter. Ce constat est inquiétant car il
souligne le risque de banalisation du produit.
D'autant qu'en dehors des joints, le cannabis se
consomme aussi comme ajout aux produits
alimentaires ou dans un narguilé.
La cigarette constitue une porte d'accès à la
consommation de cannabis pour 80% des jeunes.
En ce qui concerne la consommation d'ecstasy, le
nombre de consommateurs a très légèrement
augmenté mais la quantité consommée diminue.
Quand un jeune a été en contact avec quelqu'un
qui lui a proposé cette drogue, le risque de
consommation future est multiplié par 9.
Différences entre garçons et filles : la tendance s'inverse !
En 2005, les garçons consommaient plus (17%) de
cannabis que les filles (13%); en 2006, le nombre
de filles qui ont déclaré consommer du cannabis
s'accroît de 7% et le nombre de garçons diminue
de 8% pour atteindre 9%.
Profil des consommateurs de drogues
Tout comme pour le tabac, l'âge, le type d'études
et l'environnement fréquenté (amis, école,
famille) influencent la consommation de cannabis
et d'ecstasy chez les jeunes.
L'influence du groupe de pairs est déterminante
dans l'essai de consommation du cannabis ou
d'ecstasy. Les jeunes constituent des cibles très
sensibles aux sollicitations de leur
environnement (cercle d'amis et condisciples).
Les jeunes de l'enseignement technique,
professionnel et surtout artistique, situés dans
les grandes villes et insatisfaits de leur mode
de vie sont plus enclins à consommer ces drogues.
Qu'en savent les jeunes, où en débattent-ils et avec qui ?
En règle générale, un jeune sur deux estime
disposer de suffisamment d'information sur le
cannabis mais le débat sur le sujet est rarement
familial. Ils préfèrent d'abord en parler avec
les copains. Or, un jeune sur deux connaît parmi
ses amis, ses camarades, des jeunes qui
consomment du cannabis.
Les motivations déclarées pour consommer de la drogue sont multiples :
Pour le cannabis : recherche de plaisir, de
détente et de sensations sont les motivations les
plus citées, même si les effets secondaires tant
au niveau physiologique que social sont
rencontrés par la plupart d'entre eux.
Pour l'ecstasy : lutte contre le sommeil,
recherche de plaisir et de sensations sont les
motivations les plus citées, même si les effets
secondaires tant au niveau physiologique que
social sont rencontrés par la plupart d'entre eux.
Recommandation
Les campagnes anti-tabac ont montré leurs effets
ces dernières années. Aujourd'hui, vu le danger
réel de banalisation du cannabis, il serait sans
doute nécessaire de renforcer l'information sur
l'effet de la consommation des drogues et sur les
risques de dépendance.
Méthodologie
Pour réaliser cette étude, 2305 interviews ont
été réalisées en Belgique auprès de jeunes de 10
à 17 ans. L'échantillon aléatoire stratifié a été
redressé et les résultats ont fait l'objet d'un
traitement statistique adéquat (marge d'erreur
totale: 2,1%).
Etude en ligne: http://www.crioc.be -www.rodin-foundation.org
Contacts au CRIOC:
Personne ressource pour l'étude: Adriaan Meirsman, 02/574.06.25
Service de presse: Antoinette Brouyaux, 02/547.06.04
Internet: http://www.crioc.be
E-mail: presse@crioc.be
CRIOC, Boulevard Paepsem 20 - 1070 Bruxelles
Contacts Fondation Rodin:
Service de presse: Cécile Delmarcelle, 02/738.10.40
110, boulevard Reyers 1030 - Bruxelles Tél: 02/738.10.50
E-mail: info@rodin-foundation.org
CRIOC - Centre de recherche et d'information des
organisations de consommateurs - fondation
d'utilité publique
Paepsem Business Park - Boulevard Paepsem 20 -
1070 Bruxelles - Tel. 02/547.06.11 - http://www.crioc.be
-info(at)crioc.be
Source: Centre de recherche et d'information des
organisations de consommateurs (CRIOC) (Belgique)
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Communiqué de presse
Consommation de drogue chez les jeunes : dans le sillon du tabagisme...
Date: 25-10-2006
Pour la deuxième année consécutive, le CRIOC et
la Fondation Rodin publient les résultats de leur
baromètre de la consommation de drogues chez les
jeunes. Produits envisagés: le cannabis et
l'ecstasy. Globalement, le nombre de jeunes
consommateurs de drogues n'augmente pas, mais
parmi ceux-ci, les volumes consommés augmentent.
Pour l'ecstasy c'est le constat inverse! En tout
cas, le tabagisme est un facteur favorisant la
consommation de cannabis, qui tend à se
banaliser...
Evolution de la consommation de drogues entre 2005 et 2006
Par rapport à 2005, les jeunes postposent l'essai
du cannabis. Il est vrai que le nombre de jeunes
à qui quelqu'un a proposé du cannabis a fortement
diminué. De plus, le nombre de consommateurs se
stabilise. Par contre, le volume consommé
augmente chez les consommateurs actuels.
Ceux-ci estiment qu'en choisissant un produit de
qualité et en limitant la quantité, il est
possible de contrôler sa consommation; et la
plupart des consommateurs déclarent ne pas
vouloir arrêter. Ce constat est inquiétant car il
souligne le risque de banalisation du produit.
D'autant qu'en dehors des joints, le cannabis se
consomme aussi comme ajout aux produits
alimentaires ou dans un narguilé.
La cigarette constitue une porte d'accès à la
consommation de cannabis pour 80% des jeunes.
En ce qui concerne la consommation d'ecstasy, le
nombre de consommateurs a très légèrement
augmenté mais la quantité consommée diminue.
Quand un jeune a été en contact avec quelqu'un
qui lui a proposé cette drogue, le risque de
consommation future est multiplié par 9.
Différences entre garçons et filles : la tendance s'inverse !
En 2005, les garçons consommaient plus (17%) de
cannabis que les filles (13%); en 2006, le nombre
de filles qui ont déclaré consommer du cannabis
s'accroît de 7% et le nombre de garçons diminue
de 8% pour atteindre 9%.
Profil des consommateurs de drogues
Tout comme pour le tabac, l'âge, le type d'études
et l'environnement fréquenté (amis, école,
famille) influencent la consommation de cannabis
et d'ecstasy chez les jeunes.
L'influence du groupe de pairs est déterminante
dans l'essai de consommation du cannabis ou
d'ecstasy. Les jeunes constituent des cibles très
sensibles aux sollicitations de leur
environnement (cercle d'amis et condisciples).
Les jeunes de l'enseignement technique,
professionnel et surtout artistique, situés dans
les grandes villes et insatisfaits de leur mode
de vie sont plus enclins à consommer ces drogues.
Qu'en savent les jeunes, où en débattent-ils et avec qui ?
En règle générale, un jeune sur deux estime
disposer de suffisamment d'information sur le
cannabis mais le débat sur le sujet est rarement
familial. Ils préfèrent d'abord en parler avec
les copains. Or, un jeune sur deux connaît parmi
ses amis, ses camarades, des jeunes qui
consomment du cannabis.
Les motivations déclarées pour consommer de la drogue sont multiples :
Pour le cannabis : recherche de plaisir, de
détente et de sensations sont les motivations les
plus citées, même si les effets secondaires tant
au niveau physiologique que social sont
rencontrés par la plupart d'entre eux.
Pour l'ecstasy : lutte contre le sommeil,
recherche de plaisir et de sensations sont les
motivations les plus citées, même si les effets
secondaires tant au niveau physiologique que
social sont rencontrés par la plupart d'entre eux.
Recommandation
Les campagnes anti-tabac ont montré leurs effets
ces dernières années. Aujourd'hui, vu le danger
réel de banalisation du cannabis, il serait sans
doute nécessaire de renforcer l'information sur
l'effet de la consommation des drogues et sur les
risques de dépendance.
Méthodologie
Pour réaliser cette étude, 2305 interviews ont
été réalisées en Belgique auprès de jeunes de 10
à 17 ans. L'échantillon aléatoire stratifié a été
redressé et les résultats ont fait l'objet d'un
traitement statistique adéquat (marge d'erreur
totale: 2,1%).
Etude en ligne: http://www.crioc.be -www.rodin-foundation.org
Contacts au CRIOC:
Personne ressource pour l'étude: Adriaan Meirsman, 02/574.06.25
Service de presse: Antoinette Brouyaux, 02/547.06.04
Internet: http://www.crioc.be
E-mail: presse@crioc.be
CRIOC, Boulevard Paepsem 20 - 1070 Bruxelles
Contacts Fondation Rodin:
Service de presse: Cécile Delmarcelle, 02/738.10.40
110, boulevard Reyers 1030 - Bruxelles Tél: 02/738.10.50
E-mail: info@rodin-foundation.org
CRIOC - Centre de recherche et d'information des
organisations de consommateurs - fondation
d'utilité publique
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1070 Bruxelles - Tel. 02/547.06.11 - http://www.crioc.be
-info(at)crioc.be