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2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 27 Sep 2006, 17:57
par psylodub
TRAFIC. LA DÉCOUVERTE DE 230 GR D'HERBE LORS D'UN CONTRÔLE ROUTIER A PERMIS À LA POLICE DE REMONTER CHEZ UN PRO. LA PRODUCTION DE CANNABIS ÉTAIT SON MÉTIER.
Du CANNABIS fait maison

Une maison discrète quelque part dans le nord de la Haute-Garonne. Dans le sous-sol, un aménagement top niveau. « Une caverne d'Albi Baba pour les amateurs qui se lancent dans la production de plants de marijuana », annonce le commissaire Sophie Thomas. Un goût de l'auto-production qui se développe chez les fumeurs. Toulouse ne manque pas de jardiniers en herbe. En revanche, rares sont ceux qui affichent un tel professionnalisme. Dans le sous-sol de l'habitation, une véritable pouponnière avec pousses et plantes femelles de taille spectaculaire. Une deuxième pièce était consacrée à la croissance des plants, chauffés par des lampes à sodium et arrosée de manière scientifique.

« Rien ne manquait. Même l'air était renouvelé. Un travail de pro », estime un enquêteur. Une autre pièce était consacrée au conditionnement avec machine pour nettoyer les têtes, balance et équipement à sertir les poches d'herbe ! Lundi, les policiers ont détruit 200 kg d'herbe, tiges et racines comprises. Cette plantation a impressionné les enquêteurs. Ils ont comptabilisé 2 400 plants et ont découvert dans le jardin une plante de marijuana, devenue arbre, haute de plus de deux mètres… Production annuelle estimée : une tonne !

Le producteur, un homme de 40 ans horticulteur de formation, travaillait en famille. Il dort désormais en prison avec son épouse. Son fils a été laissé libre sous contrôle judiciaire. La production se développait depuis neuf ans. Selon la police, ce jardinage industriel interdit rapportait 10 000 € mensuels au couple.

L'enquête, menée par un groupe du service d'investigations judiciaires de la sûreté, a commencé après un simple contrôle routier mardi soir dernier. Un Toulousain avait 230 g d'herbe dans sa voiture. Il a lâché le nom de son fournisseur chez qui les policiers ont découvert 3,5 kg d'herbes prêtes à fumer. Cet homme, lui aussi mis en examen et placé en détention, a d'abord expliqué qu'il cultivait lui-même avant de donner l'adresse de la ferme des fumeurs.

Jean Cohadon
Sous lampe ou en terre, ça pousse…

Ouvrier qualifié, la trentaine, Nicolas est incollable. Il témoigne d'un goût affirmé pour la « beuh », l'herbe qu'il fait pousser chez lui ou dans les jardins des amis. « Vendre du CANNABIS est interdit. Proposer des graines de CANNABIS est autorisé. En Hollande, en Espagne, en Suisse, il est facile de s'en procurer. Sur internet, des sociétés mettent en ligne des catalogues avec des graines sélectionnées à travers le monde en fonction de leur force, de leur goût… D'ailleurs, c'est intéressant de produire différentes qualités ! » Les sites mettent en vente graines et matériels, lampes ou système d'arrosage, engrais et aussi vidéos de formation ! Le bouche à oreille alimente aussi les savoirs. « Si tu commandes sur internet, tu reçois une boîte discrète. Après, il suffit de suivre les instructions », prévient Nicolas. Ce passionné défend la pratique. « Quand tu cultives pour toi, tu évites de fumer du shit bourré de produits toxiques, tu ne favorises pas l'économie souterraine et tu ne risques pas des plans foireux dans des quartiers glauques. »

J.C.
Une production locale en plein développement

Des plants de CANNABIS qui poussent sur les balcons ou dans les jardins toulousains, ce n'est pas nouveau. « L'industrialisation » davantage. Les gendarmes avaient démantelé une installation à Fenouillet l'an dernier. Et les policiers jugent la tendance lourde. « Rapportée au trafic, l'herbe poussée à Toulouse, ou dans la région, ne pèse pas grand-chose. Seulement cela se développe. La résine de CANNABIS du rif marocain est de plus en plus cher et de moins en moins bonne. L'herbe, moins toxique, tente les consommateurs et tout le monde essaye de faire pousser son plan. De là à produire une tonne, comme dans cette affaire, c'est autre chose ».


http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?re ... s=cannabis

source: flying (fcf)

d'empêche, je comprends pas d'où vient cette beuh coupée... y en avait-il sur Toulouse ? pasque bon, il avait quand même de quoi nourrir pas mal de poumons...

++

2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 27 Sep 2006, 19:30
par youb
2400 plantes j'ai du mal à y croire même si les 3/4 sont des boutures vous vous rendez comptes ? il devait avoir une immeeeeeeeeeeeeeeeeeeense cave :!:
il ont du compté les têtes ces b***:-)

dommage que y'a pas des photos de l'instal ce serait instructif :lol:

Re: 2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 27 Sep 2006, 19:48
par El-niño
youb a écrit:dommage que y'a pas des photos de l'instal ce serait instructif :lol:

Bah c'était une usine à beuh et ça instruit que dalle. T'apprend juste à aller faire un tour en prison :twisted:

Re: 2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 27 Sep 2006, 20:11
par Dr Alimentado
30 boutures/m2
2400 boutures
2400/30
= 80 m2

En sachant qu'il est possible de mettre + de 30 boutures par m2, la surface necessaire n'est pas si importante que ca.

Je suis currieux de connaitre sa peine, je connais pas un seul verdict avec prison ferme pour production et vente en france (sans autre chef d'accusation)...... ?

2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 27 Sep 2006, 20:53
par SLiZz
A toulouse? alors j'ai du en fumer plusieurs fois de cette beuh.. :ptdr:
celle de fenouillet aussi... :lol:
Putain le monde est petit !

Pour la beuh coupé il y en a aussi mais ça reste rare . Si le mister ganjah de haute garonne est tombé, j'imagine que y'en aura encore plus !
Aussi, une chose est sur, ce monsieur ne changeait jamais de variété car j'ai rarement eu des variétés différentes sur Toulouse.
C'était vraiment de l'industriel.. :(

2400 plantes dans la cave

MessagePosté: 21 Jan 2013, 04:08
par Dr Alimentado
L'article de press anti stress:
CANNABIS

Sous le titre « les bons plants finissent en mauvais plan » Libération évoque la comparution devant le tribunal correctionnel de Saint Etienne de Denis S. qui « avait reconverti son appartement en jardin d'intérieur » afin de cultiver 335 plants de cannabis. Le journal qui insiste sur la sophistication des installations techniques, signale que c'est un dégât des eaux qui a permis à la police de découvrir les plantations. . Si, d'après le quotidien, au tribunal « la présidente écoute la leçon de jardinage » de Denis S., pour sa part « la procureure l'entend autrement » et déclare « dans votre cas on n'a retenu que l'usage et la détention ce qui est sanctionné par une peine de dix ans d'emprisonnement et de 7,5 millions d'euros d'amende et elle ajoute « Je pense à la revente, la question se pose légitimement ». Assurant que « personne n'a l'air d'y croire vraiment » et que Denis est engagé dans une cure de « désintoxication », le quotidien indique qu'elle requiert dix huit mois avec sursis et mise à l'épreuve assortis d'une obligation de suivi médical. Quant à l'avocate elle insistera sur « l'état de dépendance » de Denis et fustigera « l'hypocrisie de la société française qui ne dépénalise pas l'usage de cannabis mais offre légalement toute la documentation et le matériel nécessaire ». Elle dira aussi que cet intermittent du spectacle, titulaire d'une maîtrise de mise en oeuvre de projets culturels, « est un solitaire qui a choisi de cultiver chez lui pour ne pas aller dans la rue ». Jugement du tribunal « un an de prison avec sursis, trois ans de mise à l'épreuve et injonction thérapeutique ».

Src: http://www.drogues.gouv.fr/article3935.html