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A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 20 Jan 2006, 15:42
par daniel
Raccourci vers : http://www.liberation.fr/page.php?Article=352367

Société
A Paris, jeunes riches et alcooliques
Les ados des quartiers aisés boivent et fument plus que la moyenne.
par Matthieu ECOIFFIER
QUOTIDIEN : jeudi 19 janvier 2006

A Paris, les adolescents des quartiers aisés boivent, fument et se droguent plus que leurs collègues des arrondissements populaires. Bref, chez les jeunes «rive gauche» c'est la fête aux usages récréatifs de produits psychoactifs, selon une étude réalisée par l'Observatoire français des drogues et toxicomanie (OFDT) auprès de 1 552 Parisiens de 17 ans.
Il s'agit de la première déclinaison, à l'échelle d'une grande ville, de l'enquête nationale réalisée lors de la journée d'appel et de préparation à la défense. En 2004, les volontaires pour remplir le questionnaire anonyme étaient priés d'indiquer leur arrondissement de résidence. Surprise, le résultat tord le cou à certaines idées reçues : «Les jeunes résidant dans les quartiers plus favorisés apparaissent plus souvent consommateurs d'alcool, tabac, psychotropes, poppers, cocaïne, voire de cannabis, que ceux des quartiers populaires.»
«Le fait d'habiter dans un environnement va jouer sur les choix de consommation des jeunes», a expliqué hier François Beck, un des auteurs du rapport. A 17 ans, un garçon sur quatre fume au moins une cigarette par jour, et trois filles sur dix, une proportion supérieure à la moyenne nationale.
Pour l'alcool, le déséquilibre est encore plus marqué : 15 % des adolescents du Sud-Ouest en boivent régulièrement contre 7 % dans le Nord-Est. On retrouve cette disparité pour les usages récréatifs du cannabis (12-10 %), mais elle disparaît chez les gros fumeurs, un peu plus nombreux dans le Nord-Est : lorsque l'usage est moins récréatif, les jeunes des quartiers populaires sont les plus concernés.
Quant aux autres drogues, consommées de façon beaucoup plus marginale, les adolescents favorisés expérimentent plus l'ecstasy (3 %) et la cocaïne (2 %). Et leurs collègues du Nord-Est, l'héroïne (1 %). Les Parisiens sont aussi les champions nationaux du poppers : 7 % en ont sniffé. Et 4 % ont goûté des champignons hallucinogènes.






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Re: A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 20 Jan 2006, 16:28
par Anonymous
et oui et c'est pas nouveau

fatalement ils ont plus d'argent , et ce font autan chier que les jeune prolo :) donc du coup il fume et boive plus .....

Re: A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 20 Jan 2006, 17:25
par Jeromagic
daniel a écrit:alcool, tabac, psychotropes, poppers, cocaïne, voire de cannabis

J'aime bien cette gradation... Heureusement que les cocaïnomanes ne tombent pas tous dans le cannabis!

A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 23 Jan 2006, 00:19
par Anonymous
et ce font autan chier que les jeune prolo

Sauf qu'ils partent en vacances et ont de l'argent pour leurs loisirs. Mais comme les parents ne sont généralement pas trop présents, ça doit laisser du temps pour faire des conneries.


«Les jeunes des quartiers populaires ont tendance à éviter les drogues pour ne pas être davantage stigmatisés»
Trois questions à Stéphane Legleye, un des co-auteurs de l'Enquête sur la santé et les consommations, qui relève une différence entre les quartiers parisiens.

Par Marie-Aurore GHIS-MALFILATRE
mercredi 18 janvier 2006 (Liberation.fr - 19:10)

Paris, les jeunes des quartiers favorisés consomment plus de drogues que ceux des quartiers populaires. C'est ce que révèle l'enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Trois questions à Stéphane Legleye, un des co-auteurs de l'Enquête sur la santé et les consommations (ESCAPAD), réalisée à partir de questionnaires anonymes remplis par 1.552 jeunes Parisiens âgés de 17 ans.

En quoi l'échantillon étudié est-il représentatif des jeunes Parisiens?
L'étude recouvre l'ensemble des Parisiens âgés de 17 ans, scolarisés ou non, parce que les questionnaires ont été distribués lors de l'appel de préparation à la défense qui est obligatoire. Le taux d'abstention à cette convocation est très faible puisque sans l'obtention du certificat de participation, on ne peut pas passer le permis de conduire ni de diplôme (BEP, BAC, etc). Le seul défaut de cet échantillon, c'est qu'il ne représente pas les jeunes qui n'ont pas la nationalité française. Mais ils représentent moins de 6% de la population étudiée. Ce qui ne remet pas en cause les résultats de l'étude.

Les résultats de l'enquête mettent en évidence des différences de comportement et de consommation de drogues entre les quartiers favorisés et ceux plus défavorisés.
C'est dans les arrondissements du sud-ouest que la consommation de drogues — alcool, cigarettes, poppers et cocaïne — est la plus fréquente chez les jeunes. La seule exception à cette règle concerne l'héroïne, produit qui apparaît légèrement plus expérimenté dans le nord-est, tout en y restant à un niveau bas (2% des jeunes de 17 ans). Les usages réguliers ou quotidiens de cannabis sont répartis de façon plus homogène sur tous les arrondissements. 33% des adolescents du sud-ouest parisien fument quotidiennement des cigarettes et 15% boivent de l'alcool contre 24% dans le nord-est et seulement 7% de consommateurs réguliers d'alcool. On peut expliquer cette tendance par le fait que les jeunes des quartiers favorisés ont plus d'argent de poche, ils ont donc plus de moyens pour sortir, consommer et se retrouver dans des bars. On peut aussi imaginer qu'ils ont généralement des appartements plus grands où ils peuvent se retrouver entre eux et être conduits à expérimenter des drogues. D'après les commentaires relevés dans les questionnaires, il apparaît aussi que les jeunes des quartiers populaires ont tendance à éviter les drogues pour ne pas être davantage stigmatisés.

Les comportements des jeunes Parisiens sont-ils différents des autres jeunes Français?
Les jeunes Parisiens consomment moins de drogues que les autres, mis à part le poppers qui est une drogue très urbaine puisqu'on la trouve surtout dans les sex shops. En moyenne, 28% des jeunes Parisiens fument contre 39% dans le reste de la France, 11% consomment de l'alcool de manière régulière contre 13%. Il est difficile d'expliquer ces différences mais les facteurs économiques et sociaux aident sans doute à les comprendre. Paris est plus riche que le reste de la France. Il y a beaucoup plus de cadres à Paris et leurs pratiques diffèrent. Leurs enfants sont sans doute plus sensibilisés aux méfaits du tabac et de l'alcool. Les campagnes de sensibilisation antitabac sont aussi plus nombreuses qu'ailleurs.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=352252

A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 23 Jan 2006, 15:45
par aligator427
Le gros biais de cette étude aussi, c'est qu'elle est fondée sur les réponses à des questionnaires... A 17 ans on n'est pas forcément honnête et franc vis à vis d'un questionnaires rempli dans le cadre des journées de préparation à la défense (non pas défonce !). Et si les jeunes parisiens des quartiers aisés étaient tout simplement moins complexés par rapport à leurs consommations de produits illicites ?

A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 23 Jan 2006, 17:34
par Che Bleu
Sans vouloir faire de généralités, je les trouve souvent moins complexés tous court.
Y à peut être aussi l'anonymat relatif qu'offre Paris (ou les autres grandes villes) par rapport à une ville de banlieue ou de province qui doit jouer...
Le plus flagrant à mes yeux ces dernières années, c'est la banalisation de la coke , et dans tous les milieux...:(

A Paris, jeunes riches et alcooliques

MessagePosté: 21 Jan 2013, 04:01
par homer
La plupart des jeunes veulent faire comme les autres , commencer à fumer leur premiere cigarette pour épater leurs potes , ou bien lors des soirées consomment de l'alcool pour mieux se lacher.

Tout le monde le fait au moins une fois dans leurs vie à essayer des produits illicites surtout dans les grandes villes car on arrive plus facilement a trouver alors que dans les campagnes on essaye plutot de ce cacher pour eviter de faire repérer.

En plus a 17 ans on n'a pas les probleme de la vie quotidienne, on est inconscient que se soient dans n'importe qu'elle milieu :lol: