dicofol = petite bite pour les aligators
Posté: 18 Déc 2005, 17:04
Nouvel obs
Doucement, les pesticides !
Un rapport, remis cette semaine au gouvernement, préconise de réduire sensiblement l'utilisation des produits chimiques agricoles. Il était temps
Il y a quelques années, en Floride, le lac Apopka fut pollué accidentellement par un déversement d'insecticide, du dicofol, un liquide qu'on vaporise sur les arbustes pour lutter contre les acariens. Accident banal, vite oublié, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que la population d'alligators du lac s'était effondrée. Ce n'était pas un empoisonnement classique : les alligators n'étaient pas morts sur le coup. Alors il fallut chercher plus loin. Et on s'aperçut d'une curieuse mutation dans la population du lac : 60% des alligators mâles avaient un pénis anormalement petit. Dix ans plus tard, une inquiétante étude, toujours aux Etats-Unis, révélait qu'entre 1938 et 1990 le nombre moyen de spermatozoïdes dans le sperme humain avait baissé de 50%. Conclusion des chercheurs : il était « extrêmement probable » que les polluants chimiques présents dans l'environnement, essentiellement des pesticides agricoles destinés à lutter contre les insectes, les herbes indésirables, les moisissures - il en existe aussi contre les vers de terre, les limaces, les rongeurs, et jusqu'aux corbeaux -, soient à l'origine de cette baisse de la fertilité humaine.(...)
suite de l'article: http://www.nouvelobs.com/articles/p2145/a290371.html
Doucement, les pesticides !
Un rapport, remis cette semaine au gouvernement, préconise de réduire sensiblement l'utilisation des produits chimiques agricoles. Il était temps
Il y a quelques années, en Floride, le lac Apopka fut pollué accidentellement par un déversement d'insecticide, du dicofol, un liquide qu'on vaporise sur les arbustes pour lutter contre les acariens. Accident banal, vite oublié, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que la population d'alligators du lac s'était effondrée. Ce n'était pas un empoisonnement classique : les alligators n'étaient pas morts sur le coup. Alors il fallut chercher plus loin. Et on s'aperçut d'une curieuse mutation dans la population du lac : 60% des alligators mâles avaient un pénis anormalement petit. Dix ans plus tard, une inquiétante étude, toujours aux Etats-Unis, révélait qu'entre 1938 et 1990 le nombre moyen de spermatozoïdes dans le sperme humain avait baissé de 50%. Conclusion des chercheurs : il était « extrêmement probable » que les polluants chimiques présents dans l'environnement, essentiellement des pesticides agricoles destinés à lutter contre les insectes, les herbes indésirables, les moisissures - il en existe aussi contre les vers de terre, les limaces, les rongeurs, et jusqu'aux corbeaux -, soient à l'origine de cette baisse de la fertilité humaine.(...)
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