Haro sur le cannabis au volant
Posté: 21 Jan 2013, 04:00Article paru dans l'Est Républicain en page Région Lorraine le 4/12/2005
Haro sur le cannabis au volant
NANCY. - En première instance, le tribunal correctionnel de Verdun avait relaxé cet automobiliste qui, un soir de février 2005, avait percuté un cycliste en pleine campagne. Pour la raison que ce dernier roulait feux éteints et au beau milieu du sens de circulation, qu'ainsi l'automobiliste n'avait pas pu le voir, ébloui de surcroît pas les feux de route de la voiture venant en sens inverse.
Le ministère public, ayant retenu la prise de cannabis par l'automobiliste avant l'accident, a décidé de faire appel pour « homicide involontaire par conducteur de véhicule à moteur ayant fait usage de stupéfiants ».
Pour l'avocat général, le tribunal meusien « aurait dû retenir la conduite sous l'emprise de stupéfiants comme une circonstance aggravante, comme on le fait avec la conduite sous l'emprise de l'alcool ». Et de réclamer une suspension de six mois du permis de conduire.
La défense prouvera que l'automobiliste, s'il avait bien été ébloui, était sorti sans problèmes des tests effectués par la gendarmerie aussitôt après l'accident. Et que de son côté, la victime, selon des témoins, était coutumière de « comportements désordonnés et imprévisibles » comme de zigzaguer en vélo sur les routes...
La cour a pourtant infirmé le jugement et condamné le conducteur de la voiture à une suspension de permis de trois mois.
Haro sur le cannabis au volant
NANCY. - En première instance, le tribunal correctionnel de Verdun avait relaxé cet automobiliste qui, un soir de février 2005, avait percuté un cycliste en pleine campagne. Pour la raison que ce dernier roulait feux éteints et au beau milieu du sens de circulation, qu'ainsi l'automobiliste n'avait pas pu le voir, ébloui de surcroît pas les feux de route de la voiture venant en sens inverse.
Le ministère public, ayant retenu la prise de cannabis par l'automobiliste avant l'accident, a décidé de faire appel pour « homicide involontaire par conducteur de véhicule à moteur ayant fait usage de stupéfiants ».
Pour l'avocat général, le tribunal meusien « aurait dû retenir la conduite sous l'emprise de stupéfiants comme une circonstance aggravante, comme on le fait avec la conduite sous l'emprise de l'alcool ». Et de réclamer une suspension de six mois du permis de conduire.
La défense prouvera que l'automobiliste, s'il avait bien été ébloui, était sorti sans problèmes des tests effectués par la gendarmerie aussitôt après l'accident. Et que de son côté, la victime, selon des témoins, était coutumière de « comportements désordonnés et imprévisibles » comme de zigzaguer en vélo sur les routes...
La cour a pourtant infirmé le jugement et condamné le conducteur de la voiture à une suspension de permis de trois mois.