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Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 08:55
par daniel
Bonjour les dégats :roll:
Raccourci vers : http://www.liberation.fr/page.php?Article=321550




Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

Le patron et trois hommes du commissariat de Saint-Denis ont été suspendus.

Par Marc PIVOIS

mardi 06 septembre 2005 (Liberation - 06:00)



Il y a une semaine, le commissaire Baldacci, patron du commissariat de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, fêtait sa mutation pour Melun (Seine-et-Marne). Depuis, il a été placé en garde à vue, puis suspendu. Selon ses supérieurs, pour «n'avoir pas su déceler un certain nombre de dysfonctionnements» dans ses services. Derrière cet euphémisme administratif se cachent d'inquiétantes ­ et anciennes ­ pratiques. Une ultime affaire a décidé la hiérarchie à sévir : à l'issue d'un pot, la semaine dernière, trois gardiens de la paix sont sortis tirer des coups de feu sur un camp de Roumains de la ville. Il n'y a pas eu de blessés. Les trois policiers ont été suspendus.
Depuis plusieurs mois, le commissariat de Saint-Denis fait l'objet de scandales qui ont conduit l'IGS, l'Inspection générale des services, à suspendre plusieurs agents. En 2004, six jeunes gardiens de la paix avaient pris l'habitude de violer et de rançonner les prostituées de la Porte de la Chapelle. Ces six policiers s'étaient transformés en «maquereaux» vis-à-vis d'une dizaine de jeunes Roumaines et Indonésiennes. Une partie des 190 autres policiers du commissariat était au courant. Les six hommes ont été placés en détention. Quelques semaines plus tard, une autre équipe de policiers s'était retrouvée accusée de faits similaires. Le commissaire Baldacci, en poste à Saint-Denis depuis trois ans, sera remplacé par une femme, Pascale Dubois, commissaire dans la ville voisine de Stains.






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Re: Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 12:07
par Anonymous
et apres ces gens la veulent nous faire recpecte la loi et nous enmerder pour un pet..bravo la france!!!

Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 12:27
par Che Bleu
Bah, dans le genre 4 crétines mêmes pas majeures qui foutent le feu par esprit vengeur et finnissent par tuer 17 personnes, c'est pas bcp mieux.
Si les gens savaient se tenir un pantinet, les keufs se tiendraient peut etre mieux aussi.
J'excuse pas hein, c'est juste que le trip "flics pourris" j'ai du mal, parce que bein souvent, c'est pas moins pourri en face.

Re: Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 14:50
par Petitgris
Certes et heureusement que ces connes n'étaient ni assermentées, ni armées.
Si ma mémoire est bonne, sous Sarko il y a quelques mois, les chiffres de la délinquance étaient en baisse et les bavures en cruelle augmentation...

Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 15:57
par Che Bleu
Si c'est des chiffres sarkoziens (curieux exemple de ta part ;)) qui admettent des bavures, c'est plutôt un bien non ?

Re: Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 06 Sep 2005, 16:17
par Petitgris
Les chiffres des plaintes sur agents des forces de l'ordre sont plutôt crédibles (même si on a déjà vu des commissariats
refuser de prendre des plaintes, le cas est très rare) mais ceux concernant la baisse de la délinquance sont plus subjectifs et offrent la possibilité de sérieux bidouillages. L. Mucchielli a un site avec pas mal d'infos sur ce thème.
C'est pour cette raison que je parle des "chiffres de la délinquance" et non de "la baisse de la délinquance" comme le faisait notre vénéré ministre.

Re: Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 09 Sep 2005, 08:18
par daniel
http://www.liberation.fr/page.php?Article=322097


Contrôle des bavures policières: 510,77 euros pour finir l'année

Par Jacqueline COIGNARD

jeudi 08 septembre 2005 (Liberation - 06:00)



La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) n'a plus un sou. Cette autorité indépendante, qui peut être saisie par les parlementaires à la demande de citoyens qui s'estiment victimes de policiers ou de surveillants de prison abusant de leur autorité, doit finir l'année avec 510,77 euros (hors paiement des loyers et salaires), car 20 % de son budget a été gelé. Autant dire qu'elle ne peut plus instruire le moindre dossier, à un moment où des affaires (les multiples suspensions au commissariat de Bobigny) démontrent, si besoin en était, l'utilité de ce genre de structure.
Après des relances et des appels restés sans réponse à Matignon, Pierre Truche, son président, a envoyé un courrier à tous les parlementaires. «Il s'agit de savoir si nous sommes une autorité administrative indépendante ou si nous sommes dépendants de ceux qui gèlent nos crédits», s'irrite celui qui fut premier président de la Cour de cassation.




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Re: Des policiers éméchés tirent sur un camp rom

MessagePosté: 21 Jan 2013, 03:59
par daniel
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Société
Le patron des magistrats fait sortir Sarkozy de ses gonds
Violente diatribe du ministre contre Dominique Barella, chef de l'USM.
par Dominique SIMONNOT
QUOTIDIEN : jeudi 20 octobre 2005


Sale climat. Mardi soir, à la Commission des lois de l'Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy se lance dans une diatribe «méprisante» contre Dominique Barella, patron de l'Union syndicale des magistrats (USM). «Barella n'est rien, il est nul, il ne compte pas, il aurait mieux fait de se taire !», rapporte un député présent.
Le ministre ne décolère pas, après les propos tenus, vendredi, par le même Barella, au congrès de l'USM. Afin, en gros, que Sarkozy ne piétine plus son territoire (Libération du 17 octobre), le syndicaliste avait soufflé quelques conseils au garde des Sceaux : «Faire cesser les viols commis par des policiers, leurs agressions sexuelles à l'égard de leurs collègues féminins, les claques à des mineurs de 8 ans.» Ou encore faire diminuer les erreurs de procédure, faire baisser les agressions «en augmentation». Et, enfin, il dénonçait «le taux d'élucidations de la police française, un des plus faibles d'Europe». Des paroles violentes répondant aux incessantes attaques de Sarkozy contre les juges.
En juin, le ministère de l'Intérieur les fustige, après l'annulation d'une procédure et la remise en liberté de trois présumés truands. Quelques jours auparavant, il clame après le meurtre d'une jeune femme, apparemment commis par un homme en liberté conditionnelle : «Le juge devra payer pour sa faute.» Excédés, avocats et magistrats dénoncent «ces insultes», «cette chasse aux magistrats», «cette atteinte à la séparation des pouvoirs».
Mais la bagarre Sarkozy-Barella remonte à plus loin. En décembre 2003, ils s'affrontent sur France 2, lors de 100 Minutes pour convaincre. Barella critique les lois Sarkozy et le ministre susurre : «Monsieur Barella n'habite pas dans les quartiers où il y a des prostituées ou des proxénètes en bas de son immeuble...» Quelques jours après, Barella réclame sa fiche RG. Il veut savoir comment et de quel droit l'Intérieur détient son adresse. «Tous les magistrats sont-ils fichés ?» s'étonne-t-il. Depuis, les deux hommes ne se ratent pas.
Le discours de Barella n'est que «la reprise de plusieurs affaires et des conclusions de différents rapports», dit le chef de l'USM. C'est aussi l'aboutissement d'une surprenante bataille engagée par des syndicats policiers contre les juges. Au point de créer un «observatoire» des mises en liberté «injustifiées». Dénonciations de «mauvais juges» à la clé. «Une arrestation ne débouche pas obligatoirement sur la prison», se fâche Barella. Effectivement. Sinon, plus besoin de juges.
Il y a trois jours, déchaînés, les syndicats de police Alliance et Synergie déclarent ne plus poursuivre les «travaux de fond» entamés avec l'USM. Et les proches de Sarkozy assurent, comme leur chef, que Barella ne compte guère. Assez comique. L'USM étant très largement majoritaire. Selon Brice Hortefeux, l'opinion de Barella «ne reflète pas celle de la majorité des magistrats». Pour Thierry Mariani, Barella, «militant socialiste depuis l'âge de 19 ans», «porte atteinte à l'image d'indépendance et d'impartialité de la justice»... Un comble venant de ceux qui ne loupent jamais une occasion de la critiquer et de faire pression sur les juges.

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