Des magasines qui se fument

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Des magasines qui se fument

Messagepar Lady » 21 Jan 2013, 03:52

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Il a pas liberté d'expression en France? (J'aurais poser la question à Aligator!! héhé)



Des magazines qui se fument!


Légaliser la marijuana? Pour certains éditeurs, c'est comme si c'était fait. Même chose dans les dépanneurs, où les magazines expliquant comment faire pousser du cannabis sont de plus en plus en évidence sur les tablettes. Et de plus en plus populaires.

«On écoule 30, 35 exemplaires du High Times tous les mois. Même le Elle Québec ne se vend pas toujours autant», constate Jean-François Dessureault, copropriétaire du Tabasoir, un commerce de l'avenue du Mont-Royal où les clients, surtout des jeunes hommes, se procurent aussi Cannabis Culture et Weed World. «Ce ne sont pas des magazines qu'on cache dans un coin. Ils sont tout à fait accessibles, entre le Psychology Today et l'horoscope du Readers' Digest», indique M. Dessureault.

Le marché est apparemment si lucratif qu'une cinquième revue est née l'an dernier, Heads, imprimée au Québec par une compagnie américaine qui distribue le quart de ses 80000 exemplaires au Canada. «On en vend entre 10 et 20 par point de vente», précise un des responsables de la revue, Marc Boris-Saint-Maurice, mieux connu comme leader du Bloc pot.
Dans l'Ouest, le président du BC Marijuana Party, Marc Emery, rayonne lui aussi des deux côtés de la frontière, et même au-delà. Seulement 25000 exemplaires de son Cannabis Culture sont vendus au Canada, dit-il, les 50000 autres atterrissent dans les foyers américains, en Israël et dans cinq pays européens (même si l'Europe publie ses propres revues, comme Canamo en Espagne et Hanf en Allemagne).

C'est toutefois le géant américain du genre, High Times, qui occupe le gros du marché avec son tirage de centaines de milliers d'exemplaires et ses couvertures racoleuses. (Celle de décembre montre une blonde plantureuse sous le titre «Le pot et le sexe-les stars pornos planent».) On s'y renseigne sur les changements législatifs, les dernières recherches médicales, les arrestations de militants, les destinations fétiche des consommateurs de drogue...

Quant aux annonces, elles sont pour le moins insolites: du papier à rouler «personnalisé», un déchiqueteur, un inhalateur, des semences, une ligne téléphonique d'aide juridique. Et tous les trucs imaginables pour survivre à un test d'urine (detox drink, quick flush capsule...)
Légal, mais...«Les États-Unis, c'est le pire endroit pour les drogues à tous les égards sauf pour les publications. Les Américains sont plus permissifs, ils sont plus forts sur la liberté d'expression», commente Marc Emery. En France, la loi est beaucoup plus sévère. Elle condamne depuis 1970 tout discours favorable aux drogues: interdit d'inciter qui que ce soit à en prendre ou même à en parler en bien. Le militant Jean-Pierre Galland a ainsi dû payer des milliers de dollars d'amende. En Grande-Bretagne, la revue Weed World imprime une prudente mise en garde. «La culture n'est pas illégale en soi, mais la culture sans permis l'est. Nous vous conseillons de ne pas violer la loi.»

Au Canada, le balancier va et vient. À l'époque hippie, certaines revues ont déjà fait l'objet de poursuites, se souvient le spécialiste du droit des communications Pierre Trudel. «Mais c'était avant la Charte des droits et libertés, avant que la liberté d'expression ne soit garantie avec autant de force», souligne le professeur de l'Université de Montréal.

En 1988, un député conservateur réussissait à faire amender le Code criminel pour condamner quiconque encourage l'usage de drogue. Mais le vent a tourné. Six ans plus tard, un tribunal ontarien jugeait la disposition sans effet, le professeur de droit Allan Young s'étant acharné à lui soumettre la question, défiant la Couronne qui avait prudemment retiré ses accusations contre ses deux principales cibles (un critique de restaurant ayant publié une recette de gâteaux au haschisch et le directeur du groupe de pression Norml Canada).

«Le juge a officiellement reconnu notre droit d'exprimer une opinion dissidente», se réjouit Marc Emery. L'an dernier, le militant n'a donc pas hésité à distribuer sa revue devant le poste de police de Timmins, en Ontario, après que le chef de police se fut offusqué du «contenu visuel» du magazine en disant que les photos de plants illustraient un acte criminel (la possession de drogue). «Il menaçait les commerçants de poursuite, mais ils ont bien vu qu'il n'arrivait rien», dit M. Emery. «Les photos, c'est légal, renchérit M. Saint-Maurice. Des plants existent sans nous. On reçoit des photos de sources anonymes, de Hollande.»
Finalement, ce sont les annonceurs et le public qui risquent le plus, conclut le jeune homme. «La police s'en prend à eux pour compliquer notre travail et nous priver de sources de revenus. Aux États-Unis, les enquêteurs sont allés chez certains annonceurs. Ils ont suivi leurs clients et les ont arrêtés. Espérons qu'ils ne ferons pas la même chose au Canada.»

Pauvre J-Pierre :?
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