NOUVELLES DE LA LIA - 9 dec 2004

Ici vous pouvez poster toutes les infos qui concernent le cannabis.

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NOUVELLES DE LA LIA - 9 dec 2004

Messagepar Anonymous » 09 Déc 2004, 16:03

NOUVELLES DE LA LIA : _____________________________________________________________



Marco Perduca (secrétaire de la Lia) et Giulio Manfredi (Comité national Radicali Italiani), critiquent une récente interview où Antonio Costa souligne la forte diminution de la production d'opium dans le Triangle d'Or. "Quel sens cela a-t-il de souligner une nouvelle de ce genre sans mentionner que les cultures ont au contraire augmenté en Afghanistan?".





NOUVELLES DU MONDE :_______________________________________________________________


3804 30/11/2004
U.E. / CHYPRE
CONSOMMATION
http://WWW.CYPRUS-MAIL.COM
D'après une étude du "Cyprus National Monitoring Centre", la consommation d'ecstasy est en augmentation. En 1999, 0,3% des jeunes de 14-15 ans avaient consommé cette substance, contre 4% actuellement. La consommation des autres stupéfiants, comme la cocaïne, l'héroïne, les amphétamines et la marijuana a elle aussi augmenté.

3802 01/12/2004
U.E. / I / MILAN
CONSOMMATION
ADNKRONOS
On estime à 120 000 le nombre des plus de 15 ans qui ont essayé au moins une fois dans leur vie la cocaïne dans cette ville : environ 35 000 d'entre eux en ont fait usage l'an dernier, 25 000 le mois dernier, et 15 000 risquent d'en devenir dépendants. C'est ce que révèle une recherche effectuée par l'Observatoire du Département des dépendances pathologiques des services de la sécurité sociale de Milan.

3811 25/11/2004
U.E. / GB
JUSTICE
FINANCIAL TIMES
D'après un rapport de la Metropolitan Police Authority, le nombre des arrestations pour détention de cannabis a diminué de 53%, ceci depuis que cette substance a été replacée dans la "catégorie C". Le nombre des personnes arrêtées a augmenté de 31%, mais ceci parce qu'auparavant les policiers ne s'étendaient pas sur ce fait, au lieu de procéder obligatoirement à l'arrestation.

3807 27/11/2004
AMERIQUE / ANTIGUA AND BARBUDA
INITIATIVES
ASSOCIATED PRESS
La communauté rasta a présenté une pétition au Parlement pour la légalisation de la marijuana, utilisée au sein des cérémonies religieuses. Un jugement était déjà allé dans cette direction en 1997, et une autre pétition de ce genre avait été présentée en 2000, mais le Parlement l'avait ignorée.

3808 26/11/2004
AMERIQUE / BRESIL / RIO DE JANEIRO
LOIS
ANSA
La colle à chaussures est officiellement une substance stupéfiante dans le pays, et sa vente en est interdite. En raison de sa forte teneur en acétone et autres solvants, le mastic est utilisé par les "meninos de rua" pour se droguer. Ils le sniffent dans des sachets en plastic.

3805 29/11/2004
AFRIQUE / TUNISIE
LOIS
ANSA
Le ministère de l'Industrie a interdit la fabrication et l'importation de colle contenant des solvants organiques pour empêcher qu'elle ne soit utilisée comme drogue. Les adolescents en font en effet un usage de plus en plus répandu.

3809 26/11/2004
AMERIQUE / CANADA
OPINIONS
CANOE
A l'issue d'un sondage réalisé pour le compte de Norml, il s'avère que 57% des personnes interrogées estiment que les adultes, arrêtés pour la détention de petites quantités de marijuana, ne devraient encourir aucune sanction pénale. En outre, 28% pensent que le durcissement des normes anti-fumeurs constituerait un moyen plus efficace d'employer les forces de l'ordre.

3810 25/11/2004
U.E.
STATISTIQUES
EMCDDA
D'après le "Rapport annuel 2004 : évolution du phénomène de la drogue dans l'Union européenne et en Norvège", réalisé par l'Emdcdda, le cannabis demeure la drogue la plus commune, puisque 20% des adultes européens l'ont essayée (15/64 ans), alors que 6% ont fait usage de cocaïne. La consommation d'héroïne par intraveineuse est en diminution : entre et 2 et 6 pour 1000 adultes.

3812 25/11/2004
AMERIQUE / CANADA
STATISTIQUES
CANADA.COM
A l'issue d'une étude menée pour la "Canadian Addiction",14% des personnes interrogées ont admis faire usage de cannabis, soit 7,4% de plus par rapport aux estimations de 1994. Dans l'ensemble, 45% ont admis en avoir fait usage au moins une fois dans leur vie (70% pour les 18-24 ans). La consommation de cannabis est plus importante chez ceux qui ont suivi des études et dont le train de vie est plutôt bon.

3806 28/11/2004
MONDE
STATISTIQUES
GULF DAILY NEWS
D'après une étude menée par la Naif Arab University for Security Sciences de Ryadh, l'an dernier, 185 millions de personnes auraient consommé des drogues au moins une fois. Détails: 146,2 millions ont choisi le cannabis, 29,6 millions les amphétamines, 8,3 l'ecstasy, 13,3 la cocaïne, 15,2 les opiacés et 9,2 millions l'héroïne.

3803 30/11/2004
ASIE / AFGHANISTAN
WAR ON DRUGS
ASSOCIATED PRESS
Le président Hamid Karzaï a présenté une protestation aux autorités américaines et anglaises au sujet des "mystérieux avions" qui ont dissipé des désherbants chimiques sur les champs de pavot. Karzaï a déclaré qu'il était contre l'usage des éradications, dans la mesure où cette tactique met en danger villages, cultures et bétail.

3801 01/12/2004
AMERIQUE / USA
WAR ON DRUGS
EL TIEMPO
D'après le Bureau de Washington chargé de l'Amérique latine (WOLA), les politiques antidrogue dans la région ont été un "véritable échec". "Après 25 ans de lutte antidrogue et 25 milliards investis à cet effet - dit la directrice Joy Olson - la situation n'a presque pas changé et son enjeu est pourtant la réduction de l'abus de drogues aux Usa".

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Anonymous
 

NOUVELLES DE LA LIA - 9 dec 2004

Messagepar Anonymous » 21 Jan 2013, 03:52

:arrow: la situation n'a presque pas changé et son enjeu est pourtant la réduction de l'abus de drogues aux Usa".

Peut être pas, peut être pas....
A qui la faute ? L' oncle sam devrait-il pas plutot
se faire appeller "oncle picsou" ?
Cette "culture" (la leur)
de "faire du fric" n' est-elle pas immorale
quand elle finance... aller un truc marrant au hasard,
les contras en amérique du sud ?
Petit rappel

Les Contras et la drogue

Pour financer les Contras, la CIA eu recourt à l’argent de la drogue. Cette histoire, prouvée et reconnue, ne fut pourtant pas aussi médiatisée que l’Irangate.

Dans les années 80, l’administration Reagan lança une campagne de propagande visant à faire passer les Sandinistes pour des trafiquants de drogue. Elle commença quand Ronald Reagan déclara le 16 mars 1986 à la télévision de "des officiels haut placés Nicaraguayens étaient profondément impliqués dans le trafic de drogue". Ce qui est remarquable c’est que cette déclaration a été faite juste quelques heures après que le San Francisco Examiner, dans sa première page, révélait que les chefs des Contras trafiquaient de la cocaïne depuis trois ans. Reagan eu une audience nationale, l’Examiner, locale. L’enquête du DEA sur les activités du ministre de l’intérieur Nicaraguayen qui n’apportait aucune preuve concluante ne fut répercutée dans la presse que par un article dans The New York Times du 19 mars : "Drug Agency Rebuts Reagan Charges".

Malgré le Watergates, on peut dire que les journalistes n’étaient toujours pas assez bien armés pour résister aux pressions du pouvoir. En effet, les médias sont, pour leurs enquêtes, dépendants en grande partie de l’administration, et c’est encore plus vrai en matière de renseignement. Les services secrets n’hésitent pas à demander aux journaux de ne pas faire paraître certains articles ou encore, les menaces d’attaques en justice en cas de divulgation d’informations classifiées. Plus subtilement, quand une télévision veut interroger un haut fonctionnaire, elle a intérêt à montrer patte blanche. En outre, il ne faut pas oublier que les sources officielles peuvent se fermer si les informations passées ne leur conviennent pas. Un reporter qui avait enquêté sur ce qui deviendra l’Irangate déclara qu’il avait en main les pièces du dossier depuis longtemps mais qu’il n’en fit rien parce qu’Oliver North était sa meilleure source à Washington [1]. Ainsi, une compétition s’engage entre un groupe de journaliste pour avoir accès aux meilleures sources gouvernementales et, paradoxalement, ce sont les journaux les mieux informés, les plus célèbres, comme le Washington Post ou le New York Times qui ont le plus de mal à publier sur des sujets sensibles. Leur poids médiatique est tel que s’ils ne couvrent pas un événement, celui-ci n’est pas considéré comme faux mais, comme inexistant.

Les journalistes ou enquêteurs qui écrivent des ouvrages sur de tels sujets subissent une autre sorte de pression, celle de la justice. Car, face au risque de se voir traîner devant les tribunaux par une administration irritée, avec tout son formidable potentiel judiciaire, les maisons d’édition hésitent à publier de telles ?uvres. Ou alors au prix d’autocensure visant à minimiser les risques de procès. Quand en 1987, le journaliste de CBS Leslie Cockburn publia son livre "out of control" sur le trafic de drogue organisé par les Contras, elle fut ainsi que son éditeur, poursuivie en justice avec une plainte de plusieurs millions de dollar.

D’autres journaux locaux se sont lancés dans la bataille, comme le Boston Globe, le Miami Herald, Newsday ou le Philadelphia Inquirer mais leur impact resta faible. Pour échapper à l’accusation de manipulation, les deux grands journaux américains écrivirent, exceptionnellement, sur le sujet. Par exemple, le 27 décembre 1985, le Washington Post publia un article révélant que les Contras stationnés au nord du Costa-Rica s’étaient engagés dans la vente de cocaïne. Ce comportement n’était pas neuf. Alors qu’un journaliste canadien avait dès avril 1979 dénoncé un trafic d’opium visant à financer les rebelles Afghans, le New York Times ne s’en est fait l’écho qu’en juin 1986. Les journaux n’hésitent pas parfois à travestir la vérité. Peter Dale Scott, un enquêteur payé par l’International Center for Development Policy devait dire au comité du Congrès sur l’usage de la drogue et son contrôle ce qu’il avait appris sur les opérations clandestines menées par les Etats-Unis et les relations crées avec le trafic de drogue. Il fit un rapport concluant à l’existence de liens forts entre les Contras et la cocaïne vendue aux Etats-Unis. Un membre du Congrès, Charles Rangel, répondit aux journalistes qui le questionnaient sur le sujet qu’il n’avait ni l’intention, ni les moyens, ni le mandat d’enquêter sur ces accusations. Le Washington Post proclama dans un article du 24 juillet 1987 que le comité avait interrogé des centaines de témoins et que Rangel avait dit "aucun des témoins n’a pu apporter la preuve que des chefs des Contras étaient impliqués dans le trafic de drogue". Charles Rangel écrivit tout de suite un démenti qui ne fut jamais publié. Il faut aussi noter que ce journal fut un des rares privilégiés invités par la contra, durant l’année 1983, à venir sur le terrain se rendre compte de la réalité. Les articles furent très favorables à ces derniers, les présentant comme des soldats parfaitement entraînés et disciplinés, réellement respectueux des paysans, bénéficiant d’un très large soutient populaire malgré les fourberies du pouvoir sandiniste. On se rappelle que Fidel Castro avait fait la même chose lorsqu’il était encore, avec sa maigre troupe, caché dans la Sierra Maestra.

Quand le "Rapport Kerry" fut rendu public, ces mêmes journaux essayèrent de diminuer sa portée et d’atténuer les accusations qui y figuraient. Alors que le rapport donnait des noms, des dates, se révélait très précis, le Post écrivait qu’il y avait de fortes présomptions de trafic de drogue dans la guerre menée au Nicaragua, et ce, des deux côtés. Avec la publication sur internet de toute une série d’articles écrits par des journalistes du San José Mercury News, l’affaire connu une publicité inattendue. Là encore, les deux principaux journaux nationaux servirent à dénigrer le travail réalisé. Il faut se rappeler que la CIA avait mis en place un Office of Public Diplomacy, dirigé par un vétéran des actions clandestines, Walter Raymond, qui dépendait directement d’Oliver North et du Conseil National de Sécurité. Son rôle était de réécrire l’histoire avec un point de vue biaisé et corriger les erreurs faites par les reporters.

Voilà comment, le plus gros scandale des vingts dernières années ne fit pas plus de bruit qu’un pétard mouillé.

[1] cité in P.Dale Scott, J. Marshall "Cocaïne Politics, drugs, armies and the CIA" University of California Press, 1991, p.17

Article consultable : http://www.confidentiel.net/article.php3?id_article=34
Anonymous
 


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