Tueur en série et cannabis
Posté: 25 Nov 2004, 10:35
L'"Est Répulicain du25/11/2004
Tueur en série ?
Arrêté le 25 octobre 1995, soit trois semaines après le meurtre de Mme Ratti, Mohamed Faleh n'a été placé en examen qu'en 2001 pour ces même faits. A cette époque, il se trouvait déjà en détention préventive dans le cadre d'une affaire d'assassinat et de tentative d'assassinat commis à Sochaux en février et mars 1999.
Il avait asséné un coup de hache sur le crâne d'un jeune qu'il avait attiré chez lui sous prétexte de lui vendre du cannabis à bas prix. Bien que grièvement blessée, la victime avait réussi à s'enfuir, permettant de le confondre. Les enquêteurs avaient alors fait le lien avec le corps d'un Sochalien tué à la hache et retrouvé coupé en morceaux dans des sacs poubelle. Des faits pour lesquels Mohamed Faleh a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises du Doubs en mars 2003. Peine à laquelle, le condamné ayant fait appel, la cour d'appel de Dijon a ajouté en mars dernier une peine de sûreté de 22 ans.
A ceci vient s'ajouter un troisième dossier (toujours à l'instruction) dans lequel Mohamed Faleh est mis en cause pour l'assassinat de son ancien logeur, tué à coups de hache à Belfort en 1998.
Autant d'affaires dont l'intéressé se serait ouvert à l'un de ses co-détenus courant 1999, en livrant force détails. Des « confidences » et « révélations » qui ne sont parvenues qu'en 2002 à la connaissance de la justice.
Tueur en série ?
Arrêté le 25 octobre 1995, soit trois semaines après le meurtre de Mme Ratti, Mohamed Faleh n'a été placé en examen qu'en 2001 pour ces même faits. A cette époque, il se trouvait déjà en détention préventive dans le cadre d'une affaire d'assassinat et de tentative d'assassinat commis à Sochaux en février et mars 1999.
Il avait asséné un coup de hache sur le crâne d'un jeune qu'il avait attiré chez lui sous prétexte de lui vendre du cannabis à bas prix. Bien que grièvement blessée, la victime avait réussi à s'enfuir, permettant de le confondre. Les enquêteurs avaient alors fait le lien avec le corps d'un Sochalien tué à la hache et retrouvé coupé en morceaux dans des sacs poubelle. Des faits pour lesquels Mohamed Faleh a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises du Doubs en mars 2003. Peine à laquelle, le condamné ayant fait appel, la cour d'appel de Dijon a ajouté en mars dernier une peine de sûreté de 22 ans.
A ceci vient s'ajouter un troisième dossier (toujours à l'instruction) dans lequel Mohamed Faleh est mis en cause pour l'assassinat de son ancien logeur, tué à coups de hache à Belfort en 1998.
Autant d'affaires dont l'intéressé se serait ouvert à l'un de ses co-détenus courant 1999, en livrant force détails. Des « confidences » et « révélations » qui ne sont parvenues qu'en 2002 à la connaissance de la justice.