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femme actuelle et ses articles moyénageux !

MessagePosté: 02 Oct 2004, 07:14
par lee 'scratch' perry
CANNABIS

Un reportage de Femme Actuelle à l'hôpital Paul – Brousse de Villejuif où « les ados accros au haschisch font désormais l'objet d'une prise en charge spécifique ».
Le journal qui souligne que la France est le pays européen où la consommation de cannabis est la plus élevée chez les moins de 18 ans, indique que « les dernières études balaient sérieusement sa réputation inoffensive ».
Zoom sur Michael, 17 ans et demi, qui consulte à Paul Brousse à la suite d'une injonction de soins requise par la justice. Il dit « avec le shit ce que je recherchais c'est la défonce, mais à force de fumer de la « merde » ça m'a rendu accro ». Après trois semaines d'hospitalisation son père constate qu'il a changé, qu'il est moins agressif mais ce père de famille « reste vigilant » se dit perdu et « est demandeur d'informations ». Précisant que les soignants de Paul Brousse reçoivent tous les jours des patients de l'âge de Michael depuis l'ouverture de cette consultation en 2001, le magazine rapporte cette constatation du Pr Reynaud « on pensait que le cannabis n'induisait pas de dépendance. Or on sait maintenant que 10% des fumeurs réguliers deviennent dépendants et que plus la consommation est précoce plus les conséquences sont graves ». Rencontre avec Nadège, mère d'un fils de 15 ans qui fume cinq à dix joints par jour, et qui évoque les « signes d'une consommation inquiétante (…) : argent qui disparaît du porte monnaie parental, petits trafics entre copains (ventes de CD, vêtements), yeux rouges, démotivation, déficience de concentration, de mémoire, humeur changeante, conflits avec l'entourage ou « pétages de plomb » », et l'hebdo d'ajouter « on ne l'explique pas encore mais la relation entre THC et symptômes de la schizophrénie est avérée ». Expliquant qu'au centre d'addictologie de Paul Brousse « on traite l'abus et la dépendance aux drogues, qu'elles soient légales ou illégales » le journal observe que trois secteurs cohabitent : la consultation première étape d'une prise en charge, l'hospitalisation pour les sevrages, et l'hôpital de jour pour le suivi de l'abstinence. La revue qui évoque l'inquiétude des parents « démunis » « face à cette pathologie », note qu'un premier rendez vous », où ils viennent souvent seul quand leur enfant est dans le déni ou refuse de les accompagner, leur « permet de libérer leur angoisse, d'évaluer les difficultés, de parler du produit et de la façon d'aborder le sujet avec le principal intéressé ». Quant au jeune patient, précise le magazine, sa consommation sera évaluée, lors de la première étape, de même que ses motivations seront mesurées, et que sa « dimension humaine et psychique » sera prise en compte. Ensuite interviendra le diagnostic de prise en charge avec sevrage radical ou progressif, thérapie individuelle et (ou) familiale. D'après l'hebdo, « les plus motivés au sevrage ont 22, 25, 30 ans, voire plus », n'étant plus dans « la frime » ou « le jeu » ils « se battent pour se débarrasser de leur dépendance ». Gros plan sur Sarah, 22 ans, qui dit avoir fumé son premier joint à 15 ans « pour être en osmose avec (ses) copains » mais être « vraiment tombée dedans » à 17 ans, après un choc affectif tout en étant à l'époque « convaincue de gérer correctement (sa) consommation ». Constat de Femme Actuelle « En face de Sarah, le médecin est rassurant, nullement moralisateur ». Relevant que pour tous ces jeunes patients « le chemin est difficile », le magazine affirme que « cette recherche d'ivresse à tout prix cache la plupart du temps un malaise profond » et que « s'il n'y a pas de recette miracle, toute démarche pour sortir de l'isolement et retrouver rapidement le goût du dialogue et l'estime de soi s'avère précieuse ».

A noter les 10 conseils que Femme Actuelle donne aux parents : Avoir un discours crédible : ni dramatiser, ni banaliser - Surveiller le comportement de l'ado : par ex isolement, rupture totale avec ses habitudes – Demander de l'aide : rendez vous avec médecin, association, service des addictions – Participer à des groupes de parole : thérapies familiales ou entretiens individuels – Se renseigner sur le cannabis : cela permet de montrer à son enfant que l'on sait de quoi on parle – Ne jamais rompre le dialogue : surtout en cas de crise et lui exprimer une autorité rassurante – Ne jamais être dans le déni : ne jamais donner la liberté de « choisir » mais interdire, contrecarrer le discours de l'ado qui assure « gérer », lui proposer d'auto - évaluer sa consommation – Ne pas se fixer uniquement sur le cannabis : vérifier s'il ne consomme pas d'autres produits – Eviter le piège de la réciprocité du produit : par ex le cannabis « qui ne serait pas plus dangereux que tes cigarettes ou ton vin » car enfant et adulte n'ont pas à être à égalité – Etre patient : s'attendre aux rechutes.


ils ne se lassent pas chez femme actuelle, tous les mois ils ressortent le même article pourave sur le canna, c'est aussi con que du M6, c'est aussi bète que du TF1, et ca ne sert a rien a part a faire peur à 3 pauvres lectrices décervelées

Re: femme actuelle et ses articles moyénageux !

MessagePosté: 21 Jan 2013, 03:50
par Thrand
femme actuelle a écrit:CANNABIS
Eviter le piège de la réciprocité du produit : par ex le cannabis « qui ne serait pas plus dangereux que tes cigarettes ou ton vin » car enfant et adulte n'ont pas à être à égalité.[/color]


:lol:

Je tente de rebondir là dessus mais en fait ça me laisse sans voix. Et il paraît qu'il faut responsabiliser les gosses...