Le proposition de loi de Plasait et de Dell'Agnola pour réprimer l'usage projette de confier la prévention antidrogue dans les écoles au CM2 et au collège à des association agréées pour le faire - et pour cela, entre autres, financées par l'argent public. Or une association est déjà derrière, France sans drogue, dont le président, Serge Lebigot, était présent aux côtés des auteurs de la proposition de loi lors de la conférence de presse pour présenter ce texte. De plus, elle a fédéré plein de p'tites assoces antidrogue en France sous sa bannière. En conclusion, on voit là un formidable marché pour cette association France sans drogue, dont il faudrait recueillir le maximum d'informations. Ceci est donc un appel à enquêter et à se mobiliser contre cette nébuleuse.
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Eléments déjà récoltés (en plus de ce qu'il y a sur le site - extraits ci-dessous.)
Je suis pour la démission de M. Mattéi, pa pour le problème de la canicule, mais pour le fait que Monsieur Mattéi continus de financer des associations qui font ouvertement la promotion des drogues. En effet la revue de l'association ASUD qui s'appelle "le journal des drogués heureux" (je ne connais pas un seul drogué qui soit heureux) est financé par le Ministère de la Santé. L'intérieur de ce journal va à l'encontre de l'article L630 (incitation à la drogue).(c)˜
Serge LEBIGOT
Président de l'association France Sans Drogue
http://www.frs-online.org/forums/index.php?showtopic=18
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Sur son site http://www.francesansdrogue.com/
Le Cannabis, 'Drogue Douce' - Faux
Les drogues ne sont pas 'douces' ou 'dures'. Elles sont plus ou moins nocives, aux effets plus ou moins rapides. 'Doux' est un terme marketing, non scientifique.
Le Delta 9 Hydro Cannabinol est la molécule toxique du cannabis qui en comporte des proportions plus ou moins grandes suivant ses variétés et ses modes d'extraction.
La résine est fréquemment utilisée en mélange avec du tabac pour fumer un 'joint'.
Le cannabis, une simple dépendance psychique - Faux
Seule la dépendance physique aux drogues existe. Cette dépendance est crée par :
_ La fixation de la molécule toxique sur les récepteurs des cellules cérébrales.
_ Le blocage de ces récepteurs avec perturbation de l’action des neuro-transmetteurs biologiques endogènes.
Les effets de la dépendance peuvent eux être à dominante physique ou psychique.
A noter que les effets psychiques sont plus graves car ils entaînent des troubles du comportement et la destructuration progressive et insidieuse de la personnalité.
Le cannabis, moins dangereux que le tabac - Faux
Le tabac est un produit dangereux pour la santé avec, pour sanction, des cancers ou des maladies cardio-vasculaires.
Les risques cancérigènes sont deux à trois fois supérieurs avec le haschich.
De sucroît, le cannabis altère le traitement de l’information par le cerveau d’où une destructuration de la personnalité et des troubles du comportement, ce que le tabac ne provoque pas.
Le cannabis, moins nocif que l’acool - Faux
L’alcool est aussi une drogue, mais qui a une durée de vie de six heures dans le sang. L’élimination du cannabis est beaucoup plus longue.
Quatre jours après avoir fumé un ‘joint’, 50% du produit se trouve encore dans l’organisme. Au bout de 8 jours, il en reste 25%.
Cela signifie qu’un fumeur régulier (1 joint ou 2 par semaine) accumule le produit qui se stocke dans les tissus, y compris dans le cerveau.
Ceci explique que 14 à 17% des accidents de la route des jeunes de 18 à 25 ans sont dus à l’ivresse cannabinique, plus forte que celle de l’alcool.
Le cannabis a des vertus médicales - Faux
Le cannabis, comme tout psychotrope, peut soulager la souffrance des malades en phase terminale, au même titre que la morphine. Il ne guérit pas la maladie.
Toxicomanie, le rôle du produit est secondaire - Faux
L’action physique du produit toxique sur les récepteurs des cellules cérébrales provoque le déréglement des fonctions cérébrales et les troubles comportementaux qui suivent :
_ troubles du psychisme
_ Diminution des facultés intellectuelles et des réflexes psychomoteurs
_ Désintérêt et Désocialisation
Ces troubles sont les conséquences de la prise de produit et cessent avec l’arrêt de la prise du produit.
Les jeunes ont tellement de problèmes, qu’il n’est pas étonnant qu’ils se drogue - Faux
Si toutes les personnes qui ont des difficultés se droguaient, le monde entier serait toxicomane !
La plupart des adultes et des adolescents savent bien que les drogues ne vont pas les aider à résoudre leurs problèmes.
Un jeune qui a appris à affronter ses problèmes, au besoin avec le soutien de son entourage, parents ou amis, ne cherchera pas à utiliser les drogues pour fuir. Les situations qui paraissent lourdes, sans issue, seront vécues comme un défi à dépasser et non comme une menace insurmontable.
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Cette page est là pour vous donner des nouvelles de
l'Association France Sans Drogue.
http://www.francesansdrogue.com/news.htm
23 juin 2004 : Conférence de presse au Sénat : Richard Dell'Agnola (Député), Bernard Plasait (Sénateur), Serge LEBIGOT (Président de l'association France Sans Drogue) sur le projet de réforme de la loi de 1970. Le projet est mis en ligne à la page réforme Loi 70
18 juin 2004 : Interview de Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue pour l'émission Opinion publique sur France 2 qui sera diffusée le lundi 28 juin 2004 à 20h55
16 juin 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par le Député Richard Dell'Agnola
14 juin 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par Jacques Séguéla
8 juin 2004 : Réunion au Sénat (Bernard Plasait et Serge LEBIGOT) sur le projet de réforme de la loi de 1970
3 juin 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au Medef
18 mai 2004 : les associations membres de France Sans Drogue se réunissent
14 mai 2004 : l'association France Sans Drogue organise une réunion avec les communautés thérapeutiques
7 mai 2004 : Enregistrement d'une émission sur France 2, dont le thème est "pourquoi êtes vous contre la légalisation des drogues"
6 mai 2004 : Réunion au Sénat
29 avril 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au Ministère du Travail
29 avril 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au Ministère de la Santé
2 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue participe à une réunion sur le problème de l'alcool
2 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par Francis Curtet
16 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu à la Préfecture de Paris
12 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par Corinne Lepage
9 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu à la permanence d'André Santini
8 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu de nouveau au cabinet de Nicolas Sarkozy
4/5 mars 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue et Frédéric Carteron participe à la conférence d'EURAD à Belfast (nous sommes en train de traduire divers documents que nous mettrons en ligne par la suite)
18 février 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu à la permanence de Philippe de Villiers
4 février 2004 : l'Association France Sans Drogue vient d'apprendre que M. Jean-Luc Roméro était en 6e position sur la liste UMP aux régionales 2004 (c'est à dire en position éligible). Faut-il rappeler les demandes M. Roméro "Llégalisation des stupéfiants, dépénalisation de l'usage du cannabis, et la création de salles de shoot...). Nous posons donc 2 questions aux responsables de l'UMP :
1° Est-il vrai que Monsieur Roméro sera en charge de la politique de prévention dans les lycées de l'Ile de France ? (ce qui nous inquiète beaucoup, quel genre de message peut faire passer une personne qui est pour la dépénalisation du cannabis).
2° Les responsables de l'UMP envisage t-il de nous créer la première salle de shoot en Ile de France ?
4 février 2004 : l'Association France Sans Drogue est heureuse de vous annoncer qu'elle est aujourd'hui le partenaire officiel d'EURAD (Europe Against Drugs),et a ce titre représentant de la France au sein de cette association internationale !
29 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Jean Louis Boorlo
28 janvier 2004 : France Sans drogue organise une réunion dans le 2e arrdt de Paris sur le thème "la réduction des risques et l'implantation d'une structure de SOS DI rue St Denis"Animé par Bernard Plasait et Serge
28 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu de nouveau à l'UMP
27 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Dominique Perben
22 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue assiste au Sénat aux questions ouvertes de Bernard Plasait à Monsieur le Ministre de la santé.
Ci-joint le texte et les diverses réponses
20 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Xavier Darcos + réunion avec Bernard Plasait
15 janvier 2004 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu à l'UMP
6 janvier 2004 : PSPC-CAUD ONG (association de lutte contre la drogue au Bénin et au Togo) devient le partenaire de France Sans Drogue
10 décembre 2003 : France Sans drogue organise une réunion dans le 18e arrdt de Paris sur le thème "Drogue l'autre cancer", Animé par Bernard Plasait Sénateur Rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites et Serge
4 décembre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue rencontre les associations et riverains de la rue St Denis (75002) au sujet de l'implantation d'un centre méthadone
2 décembre 2003 : Réunion au Sénat
1 décembre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu de nouveau au cabinet de Jean-François Mattéi
26 Novembre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Jean-François Coppé
21 Novembre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue interviewé dans Valeurs Actuels
18 novembre 2003 : Réunion au Sénat : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue sera sur Canal Plus à 18h45 dans l'émission d'Emmanuel Chain. Débat avec Jacques Boutot (Maire vert du 2e Arrdt de Paris), Sylvie Justin (SOS Drogue International), et un commerçant du 2e Arrdt de Paris.
12 novembre 2003 : Réunion au Sénat
En dehors de toutes ces rencontres France Sans Drogue à été reçu par diverses associations.
29 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au Forum des Républicains Sociaux
27 octobre 2003 : Réunion de travail au sénat
24 octobre 2003 : Ce jour, France Sans Drogue a réuni de nouveau les associations de lutte contre la toxicomanie dans le 18e arrdt de Paris. La proposition finale de France Sans Drogue concernant la réforme de la loi de 1970 est approuvée par toutes les associations.
22 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu à la Présidence de l'Assemblée Nationale + nouvelle réunion de travail avec Bernard Plasait.
21 octobre 2003 : Les membres du bureau de l'association France Sans Drogue en plus de leur formation participe à une formation à la Brigade des Stupéfiants de Paris à la demande de serge
16 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Jean-François Mattéi
14 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu de nouveau au cabinet de Nicolas Sarkozy
13 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par Mme Christine Boutin
10 octobre 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu par Jean Tibéri
3 octobre 2003 : Ce jour, France Sans Drogue a réuni les associations de lutte contre la toxicomanie au Sénat en présence du Sénateur Bernard Plasait : à la fin de la réunion les dispositions suivantes ont été adoptées :
Les associations présentent adhèrent à l'association France Sans Drogue et en acceptent la charte.
Concernant la réforme de la loi de 1970, voici le communiqué de presse
septembre 2003 : Actualité chargé pour France Sans Drogue (Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue met au point avec le Sénateur Bernard Plasait une réunion des associations au Sénat) objet des ces réunions la réforme de la loi de 1970. Serge à participé à un débat sur LCI sur la réforme de la loi de 1970. Pendant le mois de septembre Serge rencontrera divers élus au sujet de la réforme de la loi de 1970. A ce jour le risque de la réforme est d'aboutir à une amende de catégorie 3 ou 4 (proposition de M. Mattei et de Didier Jayle (MILDT) qui entraînera une dépénalisation de fait.
29 juillet 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a été reçu au cabinet de Nicolas Sarkozy
4 juillet 2003 : France Sans drogue vient de réaliser des brochures de prévention
lundi 28 avril 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue a participé à un débat sur RTL face à Jean Pierre GALLAND (président du CIRC)
vendredi 25 avril 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue à participé à un débat sur RMC concernant la proposition de Nicolas SARKOZY
mercredi 9 avril 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue à été entendu par la Commission d'enquête sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites.
19 Mars 2003 : Serge LEBIGOT Président de l'association France Sans Drogue et Arnaud TROUVE trésorier adjoint ont été reçu à la MILDT par Monsieur Didier JAYLE.
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CHARTE CONTRE LA DROGUE
Situation actuelle
La toxicomanie a considérablement augmenté ces dernières années elle est devenue l'enjeu d'intérêts économiques et politiques suspects.
Les tentatives faites en vue d'une libéralisation ont miné le consensus contre la drogue qui existait dans la population et ont affaibli les résistances à l'égard des stupéfiants.
Constats
Les stupéfiants sont des substances dangereuses qui s'attaquent au corps et à la personnalité. Ils privent l'homme de sa liberté et détruisent des familles.
La toxicomanie n'est pas simplement une "étape" de la vie qui passerait tout naturellement sans laisser de séquelles. Les drogues sont des substances psychoactives, elles entraînent une forte dépendance, elles empêchent de mener une vie saine et heureuse et ne laisse hélas envisager qu'une issue fatale.
L'abus des stupéfiants se répand à la manière d'une épidémie. On observe, particulièrement chez les jeunes, un phénomène de contagion psycho-sociale.
Le manque d'informations sur la nocivité des stupéfiants, de même que la facilité avec laquelle on peut s'en procurer, conduisent à leur banalisation. Il en résulte une augmentation de la consommation et bien logiquement du nombre des toxicomanes.
Les toxicomanes doivent faire l'objet d'une prise en charge approfondie et recevoir une aide médicale sous forme d'une thérapie visant l'abstinence comprenant un sevrage physique, une aide psychologique et la réinsertion dans la société.
Principes
1. Pour des raisons éthiques, sociales et médicales, toutes les mesures prises pour lutter contre la toxicomanie doivent viser l'abstinence et une société libérée de la drogue.
2. Nous sommes opposés à toutes les demandes de légalisation des stupéfiants.
3. La population - en particulier la jeunesse - a le droit d'être bien informée des effets de la consommation de drogues sur la santé, la famille et la société. Il importe que l'information sur la nocivité des stupéfiants soit objective et adaptée à l'âge de ceux auxquels elle s'adresse. Les campagnes de prévention de la M.I.L.D.T doivent diffuser des informations objectives. Nous sommes opposés à des présentations visant à minimiser les dangers des drogues.
4. Les facteurs suivants sont essentiels pour protéger notre jeunesse de la drogue: soutien affectif de la famille, amis qui ne se droguent pas, réussite scolaire, perspectives professionnelles, valeurs positives et but dans la vie. Tout cela contribue à fortifier la personnalité des enfants et des adolescents et les amène à dire non à la drogue. La famille doit être reconnue et renforcée, également par les autorités, car elle constitue le pilier le plus important de la prévention primaire.
5. Pour soutenir les mesures de prévention et réduire l'offre de stupéfiants, il faut interdire ces derniers. Cela permettra de toucher précocement les jeunes en danger et de les informer sur les risques qu'ils courent.
6. Tous les citoyens ont le droit de voir leur vie familiale, sociale et professionnelle protégée des accidents, des violences et autres effets négatifs de la toxicomanie. Il faut poursuivre ceux qui conduisent un véhicule sous l'emprise de la drogue et ne pas tolérer que des personnes se droguent sur leur lieu de travail. En outre, il convient d'empêcher toute formation de "scènes ouvertes". Les enfants et les adolescents ont le doit de grandir dans un environnement où ils sont protégés de tout contact avec la drogue.
7. Tous les toxicomanes et ceux qui risquent de le devenir, ont droit à une assistance et à une thérapie visant l'abstinence. En effet, l'abstinence est le seul moyen efficace de se sortir de ce mauvais pas. La thérapie peut être entreprise n'importe quand et doit permettre au toxicomane d'apprendre dès le départ à vivre sans drogues ni substituts.
8. Nous sommes opposés à toute administration de stupéfiants aux toxicomanes, même s'il est question de "mesures thérapeutiques" ou "d'essais scientifiques". Ces substances sont elles aussi dangereuses car elles prolongent et consolident la dépendance et réduisent à néant toute chance de vivre dans l'abstinence.
9. Toutes les mesures préventives et thérapeutiques doivent à nouveau reposer sur des bases scientifiques. La recherche doit répondre aux normes scientifiques et éthiques valables au plan international.
10. Nous soutenons les conventions et accords internationaux qui prévoient des peines et des sanctions contre le trafic de drogue. Nous sommes hostiles à toute tentative visant à assouplir les principes de ces textes.
11. Nous nous engageons à contrecarrer la désinformation véhiculée au moyen des médias, qui tend à banaliser l'usage des drogues et à porter atteinte à l'intégrité physique et psychique de la jeunesse.
12. Nous soutenons les associations, fédérations ou autres ainsi que toutes personnes qui approuvent les principes de la présente charte.
13. Nous sommes favorables aux droits et aux libertés des individus dans la mesure où ils ne menacent pas la stabilité, la santé et le bien-être de la société.
Le Président de France Sans Drogue
Serge LEBIGOT
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Catérorie : Perturbateur
Caractéristiques : Le principe actif du Cannabis est le Delta 9 THC (tétrahydrocannabinol).
Les feuilles en contiennent 2 à 7% suivant l'origine géographique de la plante (de 25 à 30% avec les nouvelles cultures hollandaises 'Nederwiet').
La résine en contient de 10 à 15%. L'huile extraite à partir de la plante en comporte 60%.
Le cannabis est plus dangereux que le tabac
Celui qui fume du cannabis inhale beaucoup plus profondément la fumée et la conserve beaucoup plus longtemps dans les poumons que ne le fait l'adepte du tabac afin d'absorber la plus grande quantité possible de stupéfiant. C'est pour cette raison qu'il n'utilise pas de filtre bien qu'une cigarette de cannabis contienne beaucoup plus de goudrons qu'une cigarette de tabac. La fumée de cannabis contient deux fois plus de substances cancérigènes que celle du tabac, ce qui augmente les risques de cancer.
Le cannabis est un stupéfiant, c'est-à-dire une substance euphorisante nocive pour la santé. Il induit une dépendance. Puisque son élimination est lente, les symptômes de manque sont modérés. Le sevrage est un processus de longue haleine au cours duquel le consommateur régulier de cannabis souffre pendant des mois de séquelles d'ordre psychique.
Les adeptes du cannabis passent beaucoup plus facilement à d'autres drogues que les personnes du même âge qui ne se droguaient pas auparavant. 80 % au moins des consommateurs d'héroïne et de cocaïne ont commencé par prendre du haschisch ou de la marijuana.
Effets d'ordre général
Quatres phases sont à dénoter :
· Excitation euphorique, sensation de bien-être physique et moral, de joie expansive et communicative.
· Exaltation sensorielle et affective, désorientation entraînant une ivresse haschischique avec des phases d'hilarité et perturbation des notions de temps et d'espace.
· Extase et béatitude.
· Dépression et sommeil.
Absorbé en petites quantités, le cannabis engendre un état euphorique et rêveur et un appétit ouvert.
Les perceptions auditives et visuelles peuvent être modifiées.
En consommation régulière, on peut constater une altération du comportement et des fonctions psychiques. Le sujet perd son self-control, le sens du réel, la notion de temps et d'espace.
Effets sur le cerveau
Le THC entraîne des modifications biochimiques.
En dérégulant l'action des neuro-transmetteurs, il altère l'équilibre délicat existant entre le centre du plaisir (cellules limbiques) et le centre de la décision, réflexion (néo-cortex).
C'est ce qui explique le ralentissement de l'intérêt intellectuel, une certaine indifférence, l'éloignement de la vie sociale, des périodes d'euphorie suivies de périodes d'apathie et de dépression de plus en plus longues.
Il entraîne également des troubles de la mémoire.
Effets sur les fonctions respiratoires
L'usage excessif du'joint' (5 à 10 par jour) peut donner, en un an, des sinusites et bronchites chroniques qu'un fumeur de tabac de 20 à 40 cigarettes par jour connaît en 5 à 10 ans.
Il est 10 fois plus prédisposé à avoir un cancer du poumon ou du tractus aérodigestif.
Effets sur le système immunitaire
Le THC provoque l'inhibition de la reproduction des lymphocytes, cellules blanches du sang portant des anticorps permettant à l'organisme de lutter contre les maladies infectieuses.
Chez le sujet normal, 5,9% sont en constante division de reproduction.
Chez l'usager de cannabis, ce pourcentage tombe à 2,3%.
Le système immunitaire s'affaiblit et laisse le champ libre aux virus et autres microbes.
Les consommateurs réguliers de cannabis peuvent développer une dépendance psychologique, la consommation de drogue devenant leur centre d'intérêt. Leur seuil de tolérance augmente, nécessitant davantage de drogue pour obtenir les effets escomptés. Sur le plan physique, la dépendance demeure contestée malgré certains symptômes liés au sevrage lors de l'arrêt de la consommation de cannabis :
* L'angoisse;
* La nervosité;
* L'insomnie;
* Des sueurs ainsi qu'une perte d'appétit.
La consommation du cannabis s'est nettement étendue au cours des dernières années, particulièrement chez les jeunes.
_ En 2000, un Français sur cinq a déjà expérimenté le cannabis. Chez les jeunes, à la fin de l'adolescence, ce comportement devient majoritaire.
_ Chez les jeunes, la consommation est majoritairement occasionnelle mais devient avec l'âge de plus en plus régulière et intense. Ainsi, parmi les garçons âgés de 19 ans ayant expérimenté le cannabis (60 %), plus d'un sur trois en a une consommation régulière ou intensive.
_ La consommation de cannabis se retrouve dans tous les milieux sociaux. Elle est encore très fortement liée à l'âge et, dans une moindre mesure, au sexe : forte consommation chez les adolescents et les jeunes adultes qui décroît ensuite et devient marginale après 50 ans, usage plus important pour les hommes. Toutefois, la différence entre les sexes est moins marquée pour les jeunes générations de consommateurs.
_ La consommation de cannabis est très fréquemment associée à celle du tabac et de l'alcool. Dans les contextes festifs, le cannabis est très présent, accompagnant les prises de stimulants et de produits hallucinogènes quand celles-ci sont rencontrées.
Consommations en population générale adulte
En population générale adulte, le cannabis est la drogue illicite de loin la plus consommée : parmi les 18-75 ans, un individu sur cinq (21,6 %) l'a déjà expérimenté 3. L'usage occasionnel de ce produit (au moins une fois dans l'année) concerne 6,5 % des individus, 3,6 % en ont un usage répété (au moins dix fois dans l'année) et 1,4 % un usage régulier (dix fois par mois et plus).
Il y a environ deux fois plus d'expérimentateurs de cannabis chez les hommes (28,9 %) que chez les femmes (14,7 %). Parmi les 18-34 ans, plus de deux sur cinq (40,5 %) sont expérimentateurs. La proportion d'expérimentateurs décroît avec l'âge jusqu'à ne plus concerner que 3,3 % des 55-75 ans.
Ceci est le signe d'un " effet génération " : les générations les plus anciennes ont beaucoup plus rarement expérimenté (en général lors de l'adolescence) le cannabis que ne l'ont fait les plus récentes.
La consommation répétée de cannabis est beaucoup plus rare que l'expérimentation : si elle concerne 14,6 % des jeunes adultes de 18-25 ans, elle représente 1,6 % des personnes de plus de 26 ans. Comme l'expérimentation, elle est surtout le fait des hommes.
(source OFDT)
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Trois questions à...
http://perso.wanadoo.fr/nouvelle.cite/r ... 03-09.html
(Site catho)
Serge LEBIGOT
Président de France Sans Drogue
Drogues : S’informer et agir
1- Quelle analyse faites-vous à propos de l’augmentation importante de la consommation de cannabis, spécialement en France et chez les jeunes ?
Pendant ces dernières années, l’attitude complaisante de certains responsables politiques et de certaines personnalités du monde du spectacle ou des médias à l’égard du cannabis et la position ambiguë de la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) a eu un effet désastreux sur l’augmentation de la consommation de cannabis. On a essayé de faire croire aux jeunes que l’usage du cannabis était assez banal. Le message était qu’il valait mieux leur apprendre à gérer leur consommation que de leur interdire de se droguer. Malheureusement l’augmentation de l’expérimentation du cannabis a entraîné une augmentation de la consommation régulière du cannabis avec les conséquences que l’on connaît maintenant.
2 - Comment faire prendre conscience aux jeunes du danger, peu apparent, mais réel, de cette drogue, dite douce ? Et également des autres drogues ?
Pour faire prendre conscience aux jeunes du danger de toutes les drogues, il faut leur expliquer tout ce que l’on sait à propos des drogues, quels en sont les effets, dans quelles mesures elles sont nocives pour la santé et pourquoi l’usage en est interdit. Il ne suffit pas de leur dire simplement de ne pas se droguer, cela n’est pas suffisant. Il faut aussi leur dire qu’on les a trompés pendant ces dernières années, qu’il n’y a pas d’usage sans risque des drogues. Souvent les jeunes pensent qu’ils peuvent contrôler leur consommation ; ils se rendent compte, mais trop tard, que c’est la drogue qui les contrôle. Il faut leur dire tout cela avant que les dealers ne le fassent. Mais c’est aussi aux parents d’apprendre à leurs enfants qu’il n’est pas nécessaire de « tout essayer », qu’ils ont le droit – tout comme les parents – de dire NON.
3) Quelles sont vos propositions pour que ces consommations dimi-nuent ? Prévention ou répression ?
Il faut les deux, la répression ne sert à rien sil n'y a pas de prévention et inversement. Il faut que les pouvoirs publics lancent une campagne de communication cohérente sur les dangers des drogues. Les parents doivent aussi se sentir concernés, il faut qu’ils s’informent sur les drogues. C’est toute une chaîne qui doit se mettre en marche pour lutter contre la drogue, en commençant par les pa-rents et en continuant par les enseignants, les associations, les policiers et tous les acteurs de terrain. C’est le seul moyen pour inver-ser la tendance.
Propos recueillis par Catherine de PLANARD