Deux fumeurs de joints répérés par un drone de l'arméesuisse
Posté: 13 Juin 2004, 17:01
Deux fumeurs de joints répérés par un drone de l'armée suisse
GENEVE, 13 juin (AFP) - Deux fumeurs de joints ont été observés par un drone
de l'armée suisse dont les contrôleurs à distance ont alerté la police,
rapporte l'hebdomadaire Le Matin Dimanche.
L'affaire remonte à la fin du mois dernier lorsque deux soldats font, depuis
une caserne proche de Lucerne (centre), des exercices de guidage d'avions
sans pilote munis de caméras à infra-rouge censés espionner les troupes
ennemies depuis une altitude de 1.000 à 3.000 m.
«Soudain, écrit le journal, apparaissent dans l'écran de contrôle une
voiture et deux individus, paraît-il très agités. N'écoutant que leur
devoir, les deux soldats préviennent la police qui accourt toutes sirènes
hurlantes».
A leur arrivée sur les lieux, les policiers découvrent que les individus
suspects sont en train de fumer un joint, chose illégale quoique assez
courante dans un pays où 59% des 20-24 ans ont déjà consommé du cannabis,
selon une enquête de 2000.
L'affaire a donné lieu à un échange aigre-doux au Parlement où un député
socialiste a dénoncé «le signe d'une atteinte aux libertés».
Le ministre de la Défense, Samuel Schmid, a assuré que les drones «ne sont
pas faits pour espionner les citoyens», défendant cependant le comportement
de deux soldats. «Un citoyen a le devoir de dénoncer ce qui lui paraît
anormal», a-t-il déclaré, cité par le journal
GENEVE, 13 juin (AFP) - Deux fumeurs de joints ont été observés par un drone
de l'armée suisse dont les contrôleurs à distance ont alerté la police,
rapporte l'hebdomadaire Le Matin Dimanche.
L'affaire remonte à la fin du mois dernier lorsque deux soldats font, depuis
une caserne proche de Lucerne (centre), des exercices de guidage d'avions
sans pilote munis de caméras à infra-rouge censés espionner les troupes
ennemies depuis une altitude de 1.000 à 3.000 m.
«Soudain, écrit le journal, apparaissent dans l'écran de contrôle une
voiture et deux individus, paraît-il très agités. N'écoutant que leur
devoir, les deux soldats préviennent la police qui accourt toutes sirènes
hurlantes».
A leur arrivée sur les lieux, les policiers découvrent que les individus
suspects sont en train de fumer un joint, chose illégale quoique assez
courante dans un pays où 59% des 20-24 ans ont déjà consommé du cannabis,
selon une enquête de 2000.
L'affaire a donné lieu à un échange aigre-doux au Parlement où un député
socialiste a dénoncé «le signe d'une atteinte aux libertés».
Le ministre de la Défense, Samuel Schmid, a assuré que les drones «ne sont
pas faits pour espionner les citoyens», défendant cependant le comportement
de deux soldats. «Un citoyen a le devoir de dénoncer ce qui lui paraît
anormal», a-t-il déclaré, cité par le journal