la police suisse fait le forcing
Posté: 25 Avr 2004, 13:39
apres le synsicat de la police, c'est cette fois les commandants
de police qui s'y mettent :
BERNE - Le président de la Conférence des commandants des polices cantonales Martin Jäggi plaide pour la dépénalisation du cannabis. Il appelle aussi les politiciens à oser de nouvelles voies afin de faire diminuer la consommation.
Si la révision échoue devant le Conseil national, il est à craindre que la consommation de cannabis augmente encore, a-t-il déclaré dans la presse alémanique. Or la police a mieux à faire que de poursuivre les petits consommateurs. Mettre ces derniers à l'index n'empêchera pas les jeunes de fumer, selon M. Jäggi.
Egalement commandant de la police soleuroise, il a déclaré que sous la loi actuelle, les dénonciations pour consommation de cannabis avaient triplé dans son canton au cours de la dernière décennie. D'après lui, la loi révisée serait la réponse adéquate au marché noir car elle comprendrait le contrôle de la production et du marché.
Concernant le petit commerce, des restrictions quantitatives sont prévues et les consommateurs seront tenus de s'identifier, a-t-il souligné. Malgré la libéralisation, on peut donc s'attendre à ce que moins de jeunes aient accès à la marchandise, selon lui.
M. Jäggi appelle à innover avec la révision de la loi traitée durant la session de mai. La distribution contrôlée d'héroïne avait aussi été controversée lors de son introduction, mais les résultats actuels sont impressionnants, a-t-il rappelé.
En début de semaine, la Fédération suisse des fonctionnaires de police (FSFP) avait elle aussi appelé les politiciens à faire preuve de courage lors de la session de mai. Elle leur a demandé de traiter rapidement la dépénalisation du cannabis et de pas fermer les yeux sur la réalité
de police qui s'y mettent :
BERNE - Le président de la Conférence des commandants des polices cantonales Martin Jäggi plaide pour la dépénalisation du cannabis. Il appelle aussi les politiciens à oser de nouvelles voies afin de faire diminuer la consommation.
Si la révision échoue devant le Conseil national, il est à craindre que la consommation de cannabis augmente encore, a-t-il déclaré dans la presse alémanique. Or la police a mieux à faire que de poursuivre les petits consommateurs. Mettre ces derniers à l'index n'empêchera pas les jeunes de fumer, selon M. Jäggi.
Egalement commandant de la police soleuroise, il a déclaré que sous la loi actuelle, les dénonciations pour consommation de cannabis avaient triplé dans son canton au cours de la dernière décennie. D'après lui, la loi révisée serait la réponse adéquate au marché noir car elle comprendrait le contrôle de la production et du marché.
Concernant le petit commerce, des restrictions quantitatives sont prévues et les consommateurs seront tenus de s'identifier, a-t-il souligné. Malgré la libéralisation, on peut donc s'attendre à ce que moins de jeunes aient accès à la marchandise, selon lui.
M. Jäggi appelle à innover avec la révision de la loi traitée durant la session de mai. La distribution contrôlée d'héroïne avait aussi été controversée lors de son introduction, mais les résultats actuels sont impressionnants, a-t-il rappelé.
En début de semaine, la Fédération suisse des fonctionnaires de police (FSFP) avait elle aussi appelé les politiciens à faire preuve de courage lors de la session de mai. Elle leur a demandé de traiter rapidement la dépénalisation du cannabis et de pas fermer les yeux sur la réalité