Les effets du cannabis sur les performances de conduite
Posté: 23 Fév 2004, 22:53
Science: Les effets du cannabis sur les performances de conduite
est lié à la dose
Les causes d'accidents ont été analysées dans une étude
australienne sur 3398 conducteurs mortellement blessés. Tandis
que les conducteurs avec des concentrations faibles de THC dans
le sang présentent une probabilité de causer un accident plus
faible que les conducteurs non drogués, des concentrations
élevées de THC sont liées avec un ratio de responsabilité
considérablement élevé.
Pour tous les conducteurs n'ayant que du THC dans le sang, le
ratio de comparaison relative (odds ratio, OR) de causer un
accident comparé aux conducteurs non drogués est de 2,7 (ce qui
veut dire 2,7 fois plus). Pour les conducteurs avec plus de 5 ng/ml
de THC dans le sang, l'OR s'élève à 6,6. Cependant, le ratio de
responsabilité pour les conducteurs avec 5 ng/ml ou moins dans le
sang est inférieur à celui des conducteurs non drogués. «Non
drogué» signifie qu'aucune drogue légale (alcool, drogues
médicales) ou illégale n'a été trouvée.
Le ratio de responsabilité des conducteurs avec une concentration
d'alcool dans le sang au dessus de 0.05% était 3 fois supérieur
que celui du groupe n'ayant que du THC. L'OR pour les
conducteurs avec THC et alcool comparé au groupe n'ayant que
du THCétait de 2,9, laissant supposer un effet multiplicateur du
THC et de l'alcool combinés sur la dégradation des performances
de conduite.
Les conducteurs âgés de plus de 60 ans et ceux en dessous de 25
présentent un risque de responsabilité plus élevé que ceux de la
tranche 30-59. Pour les premiers, il peut s'agir d'une diminution
des réflexes psychomoteurs et pour les derniers d'un manque
d'expérience et d'une prise de risque déconsidérée. L'OR pour
les conducteurs de la tranche 18-25 comparé à celle des 30-39 est
de 1,7. Celui des conducteurs au-dessus de 60 comparé à cette
même tranche de 30-39 est de 2,2.
(Sources : Drummer O, et al. The involvement of drugs in drivers
of motor vehicles killed in Australian road traffic crashes. Accid
Anal Prev 2004;36(2):239-48; communication personnelle d'Olaf
Drummer)
est lié à la dose
Les causes d'accidents ont été analysées dans une étude
australienne sur 3398 conducteurs mortellement blessés. Tandis
que les conducteurs avec des concentrations faibles de THC dans
le sang présentent une probabilité de causer un accident plus
faible que les conducteurs non drogués, des concentrations
élevées de THC sont liées avec un ratio de responsabilité
considérablement élevé.
Pour tous les conducteurs n'ayant que du THC dans le sang, le
ratio de comparaison relative (odds ratio, OR) de causer un
accident comparé aux conducteurs non drogués est de 2,7 (ce qui
veut dire 2,7 fois plus). Pour les conducteurs avec plus de 5 ng/ml
de THC dans le sang, l'OR s'élève à 6,6. Cependant, le ratio de
responsabilité pour les conducteurs avec 5 ng/ml ou moins dans le
sang est inférieur à celui des conducteurs non drogués. «Non
drogué» signifie qu'aucune drogue légale (alcool, drogues
médicales) ou illégale n'a été trouvée.
Le ratio de responsabilité des conducteurs avec une concentration
d'alcool dans le sang au dessus de 0.05% était 3 fois supérieur
que celui du groupe n'ayant que du THC. L'OR pour les
conducteurs avec THC et alcool comparé au groupe n'ayant que
du THCétait de 2,9, laissant supposer un effet multiplicateur du
THC et de l'alcool combinés sur la dégradation des performances
de conduite.
Les conducteurs âgés de plus de 60 ans et ceux en dessous de 25
présentent un risque de responsabilité plus élevé que ceux de la
tranche 30-59. Pour les premiers, il peut s'agir d'une diminution
des réflexes psychomoteurs et pour les derniers d'un manque
d'expérience et d'une prise de risque déconsidérée. L'OR pour
les conducteurs de la tranche 18-25 comparé à celle des 30-39 est
de 1,7. Celui des conducteurs au-dessus de 60 comparé à cette
même tranche de 30-39 est de 2,2.
(Sources : Drummer O, et al. The involvement of drugs in drivers
of motor vehicles killed in Australian road traffic crashes. Accid
Anal Prev 2004;36(2):239-48; communication personnelle d'Olaf
Drummer)